mardi 14 novembre 2017

Autour du livre...


LA VIE SECRÈTE DES ARBRES de Peter Wohlleben.
(proposé par Battine)

Ce livre vendu à plus de 650 000 exemplaires en Allemagne, best-seller aux États-Unis est traduit en 32 langues.
L’auteur, 52 ans
, garde- forestier depuis 20 ans, dirige à présent une « forêt écologique ».
Que vous viviez en ville ou à la campagne, vous apprendrez beaucoup sur les arbres :
Leur solidarité, leur capacité à communiquer avec des messages chimiques
qu’ils s’envoient en présence de prédateurs ; leur système radiculaire fonctionnant comme un réseau internet végétal.
Et pourquoi ces couleurs flamboyantes dans les frondaisons automnales ?
C’est le temps de la pause : les arbres rapatrient les réserves des feuilles dans le tronc et les racines : « le pompage du pigment vert de la chlorophylle fait apparaître les tons jaunes et bruns qui étaient présents dans la feuille mais non visibles.
La chute des feuilles est un processus actif. Une fois les réserves de nutriments des feuilles redescendues dans le tronc, il fabrique une couche de séparation qui ferme la communication avec les rameaux ; il suffit d’un léger coup de vent pour que les feuilles se détachent et tombent. »

Ce livre , divisé en chapitres thématiques, s’appuie sur des expériences scientifiques. Il est facile à lire et, même si j’ai parfois trouvé l’anthropomorphisme exagéré, je l’ai lu avec curiosité, plaisir et intérêt.
Et je regarde autrement les houppiers qui se balancent (pas tous dans le même sens) au souffle du vent
(Battine)

Extrait :


"Dans les années 1970, des chercheurs ont mis en évidence l’étonnant comportement d’une espèce d’acacia de la savane africaine dont les feuilles sont broutées par les girafes. Pour se débarrasser de ces prédateurs très contrariants, les acacias augmentent en quelques minutes la teneur en substances toxiques de leurs feuilles. Dès qu’elles s’en rendent compte, les girafes se déplacent vers les acacias voisins. Voisins ? Non, pas tout à fait, elles ignorent tous ceux qui se trouvent dans le périmètre immédiat du premier arbre et ne recommencent à brouter qu’une centaine de mètres plus loin. La raison en est surprenante : les acacias agressés émettent un gaz avertisseur (dans ce cas de l’éthylène) qui informe leurs congénères de l’imminence d’un danger. Aussitôt, les individus concernés réagissent en augmentant à leur tour la teneur en substances toxiques de leurs feuilles."
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Ce que je peux te dire d'Elles (Anne Icart)
(envoi anonyme)

Ce livre raconte la vie de plusieurs générations de femmes sans hommes. Elles élèvent seules leurs filles et leurs petits enfants.
Cette histoire se déroule à Toulouse. Elle est axée sur l'évolution psychologique et le féminisme dans les années 70 de ces femmes.


Récit touchant mais qui aurait gagné à être plus fouillé à mon goût. En effet raconter la vie de ces femmes depuis l'enfance jusqu’à l'âge d'être grand-mère en quelques 200 pages, est une gageure.
Aussi le style est alerte, les phrases sont courtes et les événements se déroulent très vite.
Pas le temps de s'ennuyer ! Bonne lecture.
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2 commentaires:

  1. Pour une illustration sonore de la vie des arbres:
    Maxime Le Forestier: "Comme un arbre dans la ville".

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  2. Je viens de me l'offrir, je l'ai à peine commencé, "les grands esprits se rencontrent si je peux me permettre" en toute humilité :-)) déjà avec Agnès Varda... nous sommes faites pour nous entendre Battine ! PimPrune.

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