Le 01 Septembre 1939
Une Seconde Guerre mondiale
L’Allemagne hitlérienne envahit la Pologne. Jusque-là, même l'annexion de l'Autriche (Anschluss) par les nazis n'avait pas déclenché de mobilisation militaire chez leurs adversaires. Avec la Pologne, ça change. Le jeu des alliances oblige la France et le Royaume-Uni à déclarer la guerre à l’Allemagne… sans pour autant intervenir. C’est le début de la mondialisation du conflit qui débute sur le front de l'Ouest par une "drôle de guerre", immobile et sans combat.
La déclarer sans la faire...
RépondreSupprimerD'où ensuite "l'étrange défaite", à moins que ce ne fut "le choix de la défaite"?
Je regrette qu'il n'y ait pas plus de commentaires sur le sujet évoqué implicitement in fine par cet article, à croire qu'il n'intéresse personne! Trop politique? Quel intérêt a l'Histoire si elle n'apprend rien?
RépondreSupprimerLa simple observation des faits, vue de haut,70 ans plus tard, interpelle pourtant sérieusement.
Des généraux allemands auraient d'ailleurs fait part à Hitler de leurs craintes d'une attaque à l'Ouest s'il jetait toutes ses forces en Pologne. A quoi Hitler aurait répondu: "ils n'attaqueront pas". En effet.
Puisque vous aimez discuter, j'ai une thèse que je sais tendancieuse et je ne l'ai pas exprimée de prime abord.
RépondreSupprimerJe suis convaincu qu'une bonne partie de l'opinion politique, voire de l'état-major, souhaitait une victoire d'Hitler en Europe pour se débarrasser de la peste que représentait les valeurs et les forces du Front populaire: "Plutôt Hitler que le Front populaire...". Comme en 1870 où les monarchistes et les conservateurs, ont pactisé avec les Prussiens pour mâter les républicains et la commune, voire facilité leur victoire (la trahison de Bazaine), tout comme l'aristocratie française, en 1790, est allée à Coblenz et a formé des régiments pour combattre l'armée de la révolution...
Je ne parlerai pas (encore) de 1870 ou de 1790, mais pour ce qui est de 1940(et même avant)je souscris à votre thèse (qui rejoint "le choix de la défaite"). Toutefois, je la complèterais avec d'autres facteurs, passifs et convergents: le pacifisme naïf(pléonasme) de la gauche et de l'extrême-gauche et le refus profond d'une nouvelle guerre par un peuple français traumatisé(non sans raison)par la toute récente guerre de 14-18.Ces facteurs-là ne relèvent pas de la trahison, mais ont largement facilité celle-là.
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