mercredi 30 novembre 2016
SANT'ANDRIA / St ANDREW
Philippe Maroselli, amoureux de l'Ecosse, vous invite à consulter ce lien:
https://www.facebook.com/visitscotland.fr/videos/1891255670910981/
https://www.facebook.com/visitscotland.fr/videos/1891255670910981/
Lettre ouverte au Père Noël... (suite et fin)
[cf. 1ère et 2ème parties de la lettre les 26 et 28/11/16]
Lorsque enfants, nous dictions à nos parents la lettre qui vous était destinée, ils nous recommandaient de bien réfléchir. Il ne fallait pas vous demander trop de choses. Il ne fallait pas non pus vous demander l’impossible : nous devions donc trier entre nos désirs et toujours, en ce qui me concernait, je finissais par demander "une surprise". D’abord, "une surprise", cela vous allait bien ! Et puis, vous qui deviniez tout, ne sauriez-vous pas mieux que moi ce qu’au fond je souhaitais ? Je vous laissais donc choisir à ma place, certaine que je ne pouvais récolter que le meilleur et en attendant, tous les rêves m’étaient permis…
Lorsque enfants, nous dictions à nos parents la lettre qui vous était destinée, ils nous recommandaient de bien réfléchir. Il ne fallait pas vous demander trop de choses. Il ne fallait pas non pus vous demander l’impossible : nous devions donc trier entre nos désirs et toujours, en ce qui me concernait, je finissais par demander "une surprise". D’abord, "une surprise", cela vous allait bien ! Et puis, vous qui deviniez tout, ne sauriez-vous pas mieux que moi ce qu’au fond je souhaitais ? Je vous laissais donc choisir à ma place, certaine que je ne pouvais récolter que le meilleur et en attendant, tous les rêves m’étaient permis…
Aujourd’hui, cher
père Noël, je ne vous demanderai pas de surprise. Mes souhaits sont
très précis et pas raisonnables du tout, mais je les fais pour
tous, et ils sont tous urgents à satisfaire.
Puisque
vous êtes aux premières loges, là-haut, je vous demanderai de bien
regarder le monde. Vous remarquerez qu’il se porte assez mal. Dans
de nombreux pays, vous verrez la guerre : les maisons étant en
ruines, vous ne trouverez pas de cheminées pour descendre, ni de
souliers pour mettre vos cadeaux. Pour les gens de ces pays-là,
d’urgence, je vous demande la paix : je vous demande d’en enfoncer
le désir brûlant dans la poitrine de ceux qui cherchent à étendre
leur pouvoir par le feu et le sang.
Vous
verrez également des pays privés de liberté, dans lesquels les
hommes n’ont le droit de se mettre à genoux que devant ceux qui les
gouvernent, qui ne peuvent chanter que les chants qu’on leur
dicte, faits de paroles porteuses de mensonges et de haine ; des pays où
hommes et femmes sont traités comme des forçats, si ce n’est comme
des bêtes ! Pour ces pays-là, je demande la rupture des chaînes.
Et
puis, dans ce monde en tempête, vous apercevrez la France. Vous voulez
bien descendre sur son toit ? À y regarder de plus près, vous
serez stupéfait : on y voit ni chars ni canons, on y goûte à la
liberté et pourtant que de visages gris et de mines d’enterrement !
Et si vous prêtez l’oreille, vous n’entendrez que des plaintes. À
ceux là, je vous demande de donner la confiance... nous l’avons
égarée et, sans elle, vous le savez bien, rien ne se fait, ni ne se
gagne. Confiance pour nos enfants afin qu’ils aillent de l’avant,
confiance en l’avenir, en autrui et en nous-mêmes. Donnez à ceux
qui dirigent ce pays des yeux ouverts sur les périls et les moyens
de les conjurer. Mettez dans votre hotte l’amour pour faire échec à
la haine que, partout, pour avoir oublié leur cœur, les hommes
développent. Donnez-nous la générosité, la tolérance et le
respect de l’autre.
Encore
une chose : s’il reste un peu de place dans votre hotte, mettez du
rire et des chansons. Cela fait tant de bien, un vrai rire, c’est
tellement chaud une chanson lorsqu’elle vous invite au
voyage, au plaisir ou à l’amour.
Voici
cette lettre achevée, elle était très urgente. Je me sens
déjà mieux de vous l’avoir écrite : n’est-ce pas là une preuve
de votre existence ? Votre existence, beaucoup de gens y croient : ils
savent que cette attente intérieure, cette lumière
particulière, cette chaleur au cœur ne peuvent venir des seuls
cadeaux : ils savent parfaitement que, là-haut, quelque part, quelqu’un
préside aux opérations et nous apporte l’espérance et l’amour… _ (Lydia)
mardi 29 novembre 2016
Lectures suggérées...
(en copier-coller) depuis le DAZIBAO
Quelques exemples de
littérature pas " prise de tête " mais avec une langue
riche et des personnages à la psychologie fouillée : Les romans de
Pagnol, ceux de Robert Merle,
les romans de Stephen King, tous ceux
de Ken Follet
et pour les femmes ( lectrices de Legardinier) la
magnifique Saga d'Élisabeth Barbier: "Les gens de Mogador"
.
Jim Fergus et ses "Mille femmes blanches" ,
"La
couleur des sentiments" de Katrin Stockett ,
"Le mec de la
tombe d' à côté" de Katerina Mazzetti ...
"Week-end à Zuydcoote" (Nord) : une église ravagée et service minimum de B. Cazeneuve
"Week-end à Zuydcoote" (Nord) : une église ravagée et service minimum de B. Cazeneuve
LIVRE LIVRÉ
Berthe Morisot
"Jeune fille lisant"_1888
Huile sur toile. ( 74,3 cm × 92,7 cm)
Museum of Fine Arts, St. Petersburg, Floride.
|
Il suffit parfois de pas grand-chose pour qu'un enfant se passionne pour la lecture.
Un livre bien choisi peut être un bon révélateur.
Parlez-nous des livres qui ont marqué votre enfance et vous ont donné le goût de lire...
lundi 28 novembre 2016
Communiqué
Suite aux pluies torrentielles des 24 et 25 novembre 2016, le maire informe les administrés qui ont constaté des dégâts, qu'ils doivent déclarer en mairie les dommages liés à l'évènement, et demander la reconnaissance d'un état de catastrophe naturelle, par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette démarche doit être faite rapidement et si possible, avant le mercredi 30 novembre.
Le maire rappelle également aux victimes l'obligation de déclarer le sinistre à l'assureur compétent.
Si la commune est déclarée en état de catastrophe naturelle, et seulement dans ce cas, tous les biens couverts par la garantie "dommages" de votre contrat d'habitation seront indemnisés : Le mobilier et le matériel abimés ou disparus, les frais de remise en état des sols et des murs, etc. La garantie catastrophe naturelle couvre également les dommages "directs" tels que les frais de pompage, le nettoyage, et la désinfection.
Le maire rappelle également aux victimes l'obligation de déclarer le sinistre à l'assureur compétent.
Si la commune est déclarée en état de catastrophe naturelle, et seulement dans ce cas, tous les biens couverts par la garantie "dommages" de votre contrat d'habitation seront indemnisés : Le mobilier et le matériel abimés ou disparus, les frais de remise en état des sols et des murs, etc. La garantie catastrophe naturelle couvre également les dommages "directs" tels que les frais de pompage, le nettoyage, et la désinfection.
TRUCS DE FERMETURE ÉCLAIR
Votre fermeture Éclair s'est bloquée ? Surtout pas de panique ni de précipitation, encore moins d'acharnement !!
Il suffit de frotter généreusement la mine d'un crayon à papier (ie. à mine graphite) sur les dents de la fermeture Éclair à l'endroit où elle coince et délicatement faire coulisser le curseur... et ça marche ! Je viens de l'expérimenter ! ;-)) Je précise qu'il faut tout de même écarter et retenir le tissu éventuellement pris entre le curseur et les dents...
Nota : Il paraît que cette façon de procéder marche aussi en utilisant de la bougie sèche ou un morceau de savon sec. CQFD !
Lettre ouverte au Père Noël... (suite)
[cf. 1ère partie de la lettre le 26/11/16]
Et puis on vous a trop copié ! Dès le début décembre on rencontre maintenant, à tous les coins de rues, vos minables imitations. Un jour, je vous ai même vu, en double exemplaire, jouer aux dés au comptoir d'un café. On apercevait sous votre cape rouge des jeans et des chaussures de tennis. Ceux qui avaient ainsi usurpé votre image n'ont pas remarqué l'enfant qui, le nez à la vitre, la déception sur le visage, regardait la fin de son rêve.
Un Père Noël cela ne se touche pas. On ne peut pas tirer sur sa barbe, ni fouiller dans sa hotte. Il est cette voix qui chuchote à l'oreille des enfants que la vie peut être belle, qu'il existe des lumières cachées, des chaleurs en réserve et des joies à venir, voix si persuasive que l'adulte s'en nourrit encore. Un Père Noël met dans sa hotte autant d'espoir que de cadeaux. Ces cadeaux, comme ils nous fascinaient ! Pas tellement pour leur prix mais parce qu'ils venaient de vous. Dans nos souliers, ils étaient moins nombreux qu'ils ne le sont aujourd'hui, mais qu'importait ? L'attente interminable, la cheminée ornée, l'arbre de Noël resplendissant, les douze coups de minuit les rendaient irremplaçables, et le bonheur visible des enfants ne comptait pas pour rien dans celui des parents. Qu'en est-il advenu ?... (suite et fin, mercredi)
Et puis on vous a trop copié ! Dès le début décembre on rencontre maintenant, à tous les coins de rues, vos minables imitations. Un jour, je vous ai même vu, en double exemplaire, jouer aux dés au comptoir d'un café. On apercevait sous votre cape rouge des jeans et des chaussures de tennis. Ceux qui avaient ainsi usurpé votre image n'ont pas remarqué l'enfant qui, le nez à la vitre, la déception sur le visage, regardait la fin de son rêve.
Un Père Noël cela ne se touche pas. On ne peut pas tirer sur sa barbe, ni fouiller dans sa hotte. Il est cette voix qui chuchote à l'oreille des enfants que la vie peut être belle, qu'il existe des lumières cachées, des chaleurs en réserve et des joies à venir, voix si persuasive que l'adulte s'en nourrit encore. Un Père Noël met dans sa hotte autant d'espoir que de cadeaux. Ces cadeaux, comme ils nous fascinaient ! Pas tellement pour leur prix mais parce qu'ils venaient de vous. Dans nos souliers, ils étaient moins nombreux qu'ils ne le sont aujourd'hui, mais qu'importait ? L'attente interminable, la cheminée ornée, l'arbre de Noël resplendissant, les douze coups de minuit les rendaient irremplaçables, et le bonheur visible des enfants ne comptait pas pour rien dans celui des parents. Qu'en est-il advenu ?... (suite et fin, mercredi)
Quand "ils" étaient enfants...
dimanche 27 novembre 2016
U VECCHJU RUTALI - Traditons orales
Extrait du mémoire rédigé par le chanoine Jean-Thomas FLORI
À ARGHA
Tant qu'il y a eu un prêtre en résidence à Rutali, chaque année, à l'occasion des fêtes de Ste Marie et de St Roch, les 15 et 16 août, une quête était faite à domicile. Tous les produits ainsi collectés étaient rassemblés au fond de l'église et, le soir avant la procession, un homme qui, pour la circonstance s'improvisait en "commissaire priseur" procédait aux enchères que l'on appelait : "A argha".
À l'extrémité d'un bâton il allumait une chandelle et annonçait la couleur...Lorsque la chandelle allait s'éteindre le commissaire priseur annonçait : "U Respice" "U Vergine ! ".
Cela signifiait que la marchandise restait au dernier enchérisseur. On totalisait ainsi des sommes d'argent importantes. Elles alimentaient la caisse de la paroisse. Elles étaient employées à des travaux de réparation ou de restauration de l'église ou bien à l'achat d'objets nécessaires au culte.
BÉNÉDICTION DES TROUPEAUX.
Le 16 août, dès l'aube, le curé de la paroisse se tenait sur la place de l'église où défilaient des troupeaux de brebis et de chèvres. En 1935, on en comptait plus de soixante. Les bergers ne manquaient pas de venir implorer la bénédiction du ciel par l'intercession de St Roch sur leurs troupeaux. Ce n'était pas une pratique superstitieuse qu'ils accomplissaient, mais une démarche de foi. Tout cela ne se fait plus car les bergers ont disparu et le Pasteur aussi.
Nous avons essayé de reproduire de notre mieux ces quelques traditions qui ont disparu,
non seulement de Rutali, mais de l'ensemble de la Corse.
Nous voudrions relater ici quelques images de ce passé passionnant où la vie paysanne se déroulait dans un cadre bucolique, comme par exemple :
LE CHEVRIER COMMUNAL.
Autrefois, aux quatre coins du village, on entendait de très bon matin, résonner "U culombu"
C'était le chevrier communal qui rassemblait ainsi sur la place publique les chèvres qu'il menait paître dans la montagne. On était à une époque où chaque famille possédait une ou plusieurs chèvres, que l'on appelait "casareccie" (de maison).
L'argent était alors chose rare, le pâtre pour les services qu'il rendait à la communauté, percevait un pain par semaine et par tête de chèvre...Le soir , au coucher du soleil, alors que l'angélus tintait au clocher du village, le pâtre ramenait le troupeau. Il le parquait à l'endroit où il l'avait rassemblé à l'aube. "E coche" (les chèvres) prenaient d'elles mêmes la direction de la maison.
Après leur avoir donné une bonne poignée de châtaignes, dont elles raffolaient, il était procédé à la traite. Le lait était mis à "u serenu" (au frais). Le lendemain on le retrouvait tout chaud dans le bol. Il avait, je vous l'assure, meilleur goût que celui qui nous est servi aujourd'hui. Souvent on le gardait pour le midi ou pour le soir. Il était aussi destiné à être mélangé aux "brilulli" (bouillie de farine de châtaignes). Qu'elle était délicieuse et nourrissante !...En ce temps là, on ne connaissait pas les repas fastueux d'aujourd'hui... On menait une vie sobre, mais elle était saine.
samedi 26 novembre 2016
Lettre ouverte au Père Noël... (envoi de Lydia)
Cher
Père Noël !
Tout d'abord, permettez-moi le vouvoiement : je préfère le "vous", signe pour moi, de respect, car vous n'êtes pas un copain ni un semblable ; vous vous situez ailleurs, plus haut. C'est ce que j'aime en vous. J'ai longtemps hésité à vous écrire : tant de gens ne croient plus en votre existence ; si on les laissait faire, ils vous retireraient votre fête. Ma lettre va certainement provoquer des sourires, vous savez ces sourires "supérieurs" qui fleurissent sur certaines lèvres à l'évocation des mots "bonheur" "amour" ou "fidélité" : mots parait-il, démodés. Alors, que diront-ils ces blasés et ces incroyants en voyant que je m'adresse à celui qui porte, dans sa hotte, tous les mots qu'ils rejettent, celui dont le métier est de les distribuer. Si faisant fi de mes hésitations, je prends la plume aujourd'hui, c'est que la situation est grave. Il y a urgence, et depuis quelque temps, il me semble que vous nous négligez. À y bien réfléchir, il y a de notre faute : on vous a gâché votre fête. Elle est devenue trop souvent uniquement celle des paquets et de la gourmandise. On a oublié que vous apportiez bien davantage que des cadeaux et du foie gras : par exemple, la réunion de ceux qui s'aiment, le plaisir d'échanger, la communication, une part de merveilleux.
Oui, autrefois, avec quelle impatience tout le monde vous attendait ! Comme chacun, du plus jeune au plus âgé, se préparait à votre venue ! On décorait la maison, rien n'était assez beau pour vous accueillir. Vous étiez la lumière de l'hiver, la petite flamme au cœur du froid où l'on venait se chauffer l'âme, et on disait : "vivement décembre" ! Ce n'était pas seulement vos cadeaux que l'on attendait. Pour les plus petits, vous étiez le père caché et idéal qui voit l'intention plutôt que l'acte, l'effort plus que le résultat : celui qu'on ne pouvait tromper et qui savait, en toute équité, trier le bon du mauvais pour ne retenir finalement que le bon. Le soir, dans notre lit, nous sentions quelque part votre regard ; certes, vous nous faisiez un peu peur, mais nous vous devinions indulgent, et je crois pouvoir dire que nous vous aimions. Pour les parents, vous étiez tout le poids des souvenirs, la chaleur de cette part d'enfance que chacun garde en soi ; ils aimaient accomplir la besogne que vous leur confiiez et, grâce à l'espoir que leurs enfants mettaient en vous, ils pratiquaient la générosité et goûtaient à la joie de donner. La tradition voulait que cette fête fût familiale, ce qui n'empêchait pas d'y recevoir les esseulés... (la suite lundi)
Tout d'abord, permettez-moi le vouvoiement : je préfère le "vous", signe pour moi, de respect, car vous n'êtes pas un copain ni un semblable ; vous vous situez ailleurs, plus haut. C'est ce que j'aime en vous. J'ai longtemps hésité à vous écrire : tant de gens ne croient plus en votre existence ; si on les laissait faire, ils vous retireraient votre fête. Ma lettre va certainement provoquer des sourires, vous savez ces sourires "supérieurs" qui fleurissent sur certaines lèvres à l'évocation des mots "bonheur" "amour" ou "fidélité" : mots parait-il, démodés. Alors, que diront-ils ces blasés et ces incroyants en voyant que je m'adresse à celui qui porte, dans sa hotte, tous les mots qu'ils rejettent, celui dont le métier est de les distribuer. Si faisant fi de mes hésitations, je prends la plume aujourd'hui, c'est que la situation est grave. Il y a urgence, et depuis quelque temps, il me semble que vous nous négligez. À y bien réfléchir, il y a de notre faute : on vous a gâché votre fête. Elle est devenue trop souvent uniquement celle des paquets et de la gourmandise. On a oublié que vous apportiez bien davantage que des cadeaux et du foie gras : par exemple, la réunion de ceux qui s'aiment, le plaisir d'échanger, la communication, une part de merveilleux.
Oui, autrefois, avec quelle impatience tout le monde vous attendait ! Comme chacun, du plus jeune au plus âgé, se préparait à votre venue ! On décorait la maison, rien n'était assez beau pour vous accueillir. Vous étiez la lumière de l'hiver, la petite flamme au cœur du froid où l'on venait se chauffer l'âme, et on disait : "vivement décembre" ! Ce n'était pas seulement vos cadeaux que l'on attendait. Pour les plus petits, vous étiez le père caché et idéal qui voit l'intention plutôt que l'acte, l'effort plus que le résultat : celui qu'on ne pouvait tromper et qui savait, en toute équité, trier le bon du mauvais pour ne retenir finalement que le bon. Le soir, dans notre lit, nous sentions quelque part votre regard ; certes, vous nous faisiez un peu peur, mais nous vous devinions indulgent, et je crois pouvoir dire que nous vous aimions. Pour les parents, vous étiez tout le poids des souvenirs, la chaleur de cette part d'enfance que chacun garde en soi ; ils aimaient accomplir la besogne que vous leur confiiez et, grâce à l'espoir que leurs enfants mettaient en vous, ils pratiquaient la générosité et goûtaient à la joie de donner. La tradition voulait que cette fête fût familiale, ce qui n'empêchait pas d'y recevoir les esseulés... (la suite lundi)
En attendant Noël...
Recette des "Zimtsterne
à la cannelle", délicieux gâteaux de l'Avent.
Ingrédients
- 4
blancs d'œufs
- 500 gr de sucre glace
- 550 gr de poudre d'amandes
- 30gr de cannelle
- 1 cuillerée à soupe et demie de jus de citron
- 500 gr de sucre glace
- 550 gr de poudre d'amandes
- 30gr de cannelle
- 1 cuillerée à soupe et demie de jus de citron
Recette
Monter
les blancs en neige puis ajouter le sucre glace tout en continuant de
battre le mélange au fouet. Réserver ¼ de cette préparation pour
la décoration finale.
Incorporer le reste des ingrédients et mélanger. Laisser ensuite reposer au frais pendant 1h environ.
Disposer la pâte ainsi obtenue entre 2 feuilles de papier sulfurisé afin de mieux pouvoir l'étaler avec un rouleau à pâtisserie. Lorsque la pâte aura environ 1 cm d’épaisseur, utiliser des emporte-pièces (ceux que les enfants utilisent pour la pâte à modeler convienent parfaitement) pour la découper en forme d'étoiles, de sapin, d'anges... Il ne reste plus qu'à décorer le dessus des biscuits avec le mélange blancs d'œufs et sucre glace réservé en début de préparation. Enfourner 15 minutes à 150° et régalez-vous !
Incorporer le reste des ingrédients et mélanger. Laisser ensuite reposer au frais pendant 1h environ.
Disposer la pâte ainsi obtenue entre 2 feuilles de papier sulfurisé afin de mieux pouvoir l'étaler avec un rouleau à pâtisserie. Lorsque la pâte aura environ 1 cm d’épaisseur, utiliser des emporte-pièces (ceux que les enfants utilisent pour la pâte à modeler convienent parfaitement) pour la découper en forme d'étoiles, de sapin, d'anges... Il ne reste plus qu'à décorer le dessus des biscuits avec le mélange blancs d'œufs et sucre glace réservé en début de préparation. Enfourner 15 minutes à 150° et régalez-vous !
vendredi 25 novembre 2016
MUSÉE du "carédar"... [Saenredam-L'ancien hôtel de ville d'Amsterdam_1657]
L'ANCIEN HÔTEL DE VILLE D'AMSTERDAM...
Pieter Jansz Saenredam
"L'ancien hôtel de ville d'Amsterdam"_1657
Huile sur bois. (65 cm X 85 cm)
Rijksmuseum, Amsterdam.
|
"carédar-219" |
"L'ancien hôtel de ville d'Amsterdam" de Pieter Jansz Saenredam est une minutieuse
reconstitution topographique de l'ancien hôtel de ville, mais avec
cependant l'esthétique typique de Saenredam faite de dégradés
d'ocre, de rose et de gris.
Pieter Jansz SAENREDAM (1597 - 1665) est un peintre hollandais. Fils
et élève du graveur Jan Pietersz Saenredam, à la mort de son père il fréquenta l'atelier de Frans de Grebber. Saenredam connaissait des architectes, tel
Jacob Van Campen, le plus grand des architectes classiques de
Hollande, ce qui peut expliquer la rigueur de ses œuvres. Ses 56 tableaux connus, d'une exactitude
toute mathématique, sont souvent précédés de croquis et de
dessins très précis (environ 140 connus actuellement). Saenredam
voyagea à travers les Pays-Bas pour saisir sur le vif le caractère
intime de chaque monument qu'il décrivait.
La peinture de Saenredam est une recherche de pureté et de dépouillement. Environné par le baroque du 17e siècle, cet artiste cultive la singularité, surtout si on le compare à ses contemporains... Saenredam limite sa palette à des blancs et à des dégradés d’ocre et de gris, exige l’exactitude géométrique de ses architectures, recherche une lumière limpide même dans les intérieurs sombres des églises. Il a surtout peint des huiles sur bois.
La peinture de Saenredam est une recherche de pureté et de dépouillement. Environné par le baroque du 17e siècle, cet artiste cultive la singularité, surtout si on le compare à ses contemporains... Saenredam limite sa palette à des blancs et à des dégradés d’ocre et de gris, exige l’exactitude géométrique de ses architectures, recherche une lumière limpide même dans les intérieurs sombres des églises. Il a surtout peint des huiles sur bois.
jeudi 24 novembre 2016
Communiqué de la mairie.
Par arrêté préfectoral toutes les écoles du département seront fermées demain.
Par conséquent l'école de Rutali sera fermée ce vendredi.
Par conséquent l'école de Rutali sera fermée ce vendredi.
CONSOBLOG : "APA"
[Toute
personne âgée d'au moins 60 ans et nécessitant une aide
quotidienne peut bénéficier de l'allocation personnalisée
d'autonomie (APA).]
Le
point sur la réforme de l’APA après entrée en vigueur au 1er
mars 2016 de la loi du 28 décembre 2015.
• Comment en
bénéficier?Toute personne âgée de plus de 60 ans et résidant en France peut bénéficier de l'APA. Seule condition: présenter une perte d'autonomie. Si la personne vit à son domicile, un "plan d'aide" est alors mis en place pour soutenir le bénéficiaire au quotidien.
• Le montant de l'allocation
Le niveau de l'allocation dépend du degré de dépendance de la personne âgée, mais aussi de ses revenus. En effet, une participation financière peut être demandée au bénéficiaire. Les sommes versées au titre de l'APA ne sont pas récupérables sur sa succession.
• Ce que l'on peut financer
L'APA n'est pas une aide qu'il est possible d'utiliser en toute liberté. Elle doit impérativement servir aux dépenses prévues dans le plan d'aide.
• Comment faire sa demande ?
Le retrait du dossier peut notamment se faire auprès de sa mairie ou de son centre communal d'action sociale (CCAS). Les services départementaux disposent de deux mois pour donner un avis favorable ou non à la demande.
• La grille AGGIR
La grille AGGIR classe les personnes âgées en six niveaux de perte d'autonomie. C'est le référentiel qui est utilisé pour l'attribution de l'APA.
mercredi 23 novembre 2016
mardi 22 novembre 2016
Autour du livre...
Le
destin bref et intense de l'artiste Paula Modersohn-Becker dépeint
par Marie Darrieussecq. Une profonde réflexion sur le geste de
peindre.
Paula
M. Becker fut la première femme de l’histoire à se peindre nue,
puis nue et enceinte, sa vie est celle d’une comète : elle meurt à
31 ans, n’ayant vendu que 3 de ses tableaux. Depuis, ses œuvres
sont célébrées en Allemagne mais largement méconnues en France où
elle a pourtant vécu ses plus belles années et c’est Marie
Darrieussecq qui nous la fait découvrir dans un petit livre
éblouissant qui tient à la fois de la biographie et de la
littérature engagée : Être ici est une splendeur aux
éditions (P.O.L.)
lundi 21 novembre 2016
TRUCS DE JUS DE CITRON
- Fabriquer
votre nettoyant pour vitre en mélangeant du jus de citron
avec un peu de vinaigre blanc, de l’eau et un tout petit peu de
maïzena.
- Nettoyer vos planches à découper en utilisant un demi citron avec du gros sel.
- Utiliser un demi citron pour nettoyer efficacement les robinets et la pomme de douche.
- Du
jus de citron avec de l’huile essentielle de citron, du
vinaigre blanc, du bicarbonate de soude et de l’eau crée un
excellent nettoyant et désinfectant pour toutes surfaces.
- Utiliser le jus de citron comme désodorisant pour la maison.
- Un mélange de jus de citron avec de l’huile d’olive (½ dose par
rapport à la quantité de jus de citron) créé un cirage brillant
pour toutes vos surfaces et même pour le cuir.
- Un mélange à parts égales de jus de citron et de vinaigre blanc est très efficace pour nettoyer les cuivres.
- Un mélange pâteux de bicarbonate de soude et de jus de citron redonne de la brillance à vos objets en
métal.
- Pour nettoyer l'argenterie, mélanger une tasse de lait en poudre avec une tasse et demie d'eau et une cuillerée à café de jus de citron. Laisser tremper l'argenterie toute une nuit dans ce mélange puis la rincer et la sécher.
Si l'argenterie est trop ternie, utiliser du jus de citron pur et frotter avec un chiffon propre.
- Le jus de citron remplace l'eau de Javel pour les tissus délicats.
dimanche 20 novembre 2016
U VECCHJU RUTALI - Traditions orales.
Extrait du mémoire rédigé par le chanoine Jean-Thomas FLORI
À battera di e castagne
Cette chronique, je préfère la présenter en langue corse telle qu'elle est parlée à Rutali.
A récolta di e castagne finita, so ingradate e siccate. Ind'u fucone, brusgianu grossi capi di legnu. Stu focu lampa fiara, calore e face fume. So tre elementi necesarii per sicca e castagne. Una parte di stu fruttu e destinatu a nutrice u bestiame in invernu : L'altra parte e maginata per fane farina pisticina. Messe ind'u saccu di tela casana. So battute sopra un tropulu e poi mundate ind'u cernigliu.
A scelta fata, so furnulate, infurnate. Esciute di u fornu, so ribattute e stacciate per sbarazale di a lesina. So pronte a anda a u mulinu. U mulinaghju e pipiglia a casa. Dopu avele maginate, a farina e pisata : Sopra a dece kilo, un kilo e per u mulinaghju. Si paga cusi in natura.
Sta bianca e dolce farina nutrice per un tempu tutta a famigliola. Pulenta cu u figatellu e u brocciu, briluli cu u late frescu, castagnacci pieni di furmagliu, so tantu deliziosi ! Dopu a scola, i zitelli eranu cuntenti di truva affitata cu u filu sopra u taulinu, a pulenta chi mama aveva cotta in'u paghjolu dopu avela turnata e riturnata cu u pulendaghju. U figatellu in cima di u spedu era arrustitu a u fucone : E fette di a pulenda unte cu u figatellu eranu prestu manghjate, tantu eranu gustose !...
Stu pane di u castagnu era ricircatu in tempu di guerra e di occupazione. Da i paesi luntani, a ghjente veniva a cambia oliu, casgiu, pesci, succheru e altre cose contru a farina di castagne. Ava e castagne un si aricoglienu piu. So lasciate a l'abandonu sottu i castagni. I fuconi e i granaghji so spariti da e nostre case paterne. A pulenta e diventata un lussu.
U lamentu di u castagnu di PAOLI di Taglio-Isulacciu, oghje piu che mai piglia a so vera significatione: L'ingratitudine di u corsu per st'arburu chi l'ha nutritu per tanti seculi, quandu si batti "cume un lione per l'indipendenza" cun Pasquale PAOLI, "U babbu di a patria"!...
Le battage à la sortie du four.
Je publie cette vidéo tournée en 2012, pour illustrer la rubrique ci-dessus, et pour rendre hommage à mon frère Angelo qui nous a quittés le 14 novembre et qui repose désormais dans le cimetière familial di a Murasca.
samedi 19 novembre 2016
Artistes en herbe... 😃 😊
(Cliquer pour agrandir.)
À l'initiative de quelques mamans, les élèves du primaire participent depuis quelques semaines à un atelier de travaux manuels afin de réaliser des objets qui seront vendus lors du marché de Noël, le 10 décembre. J'ai assisté hier à cet atelier et j'adresse mes plus vives félicitations aux mamans-animatrices et aux enfants - très disciplinés - qui réalisent avec un réel plaisir leurs décorations de Noël. BRAVO aux mamans organisatrices et aux "artistes en herbe" !
vendredi 18 novembre 2016
MUSÉE du "carédar"... [Ranc-Vertumne et Pomone_v. 1710-22]
VERTUMNE ET POMONE...
(Selon les dimensions de votre écran, cliquer pour voir le tableau en entier.)
Jean Ranc
"Vertumne et Pomone"_vers 1710-22
Huile sur toile. (170 cm X 120 cm)
Musée Fabre, Montpellier.
|
Pomone,
déesse des fruits dans la mythologie grecque, a la main délicatement
posée sur un petit panier en osier contenant des fruits parmi
lesquels on reconnaît une poire et une pomme rougissante. Devant
cette corbeille, le peintre a mis en évidence une autre pomme,
verte, offrant un subtil contraste avec la robe vermillon de la jeune
femme. Le sujet de ce tableau trouve sa source dans le XIVe livre des
Métamorphoses d’Ovide. Pomone, nymphe d’une très grande beauté,
veille sur les fruits et les jardins. Vertumne, dieu du jardin et du
vin veille lui sur les transformations de la nature au fil des
saisons. Ce dernier tente en vain de séduire Pomone en prenant
l’apparence d’un laboureur, d’un vigneron, d’un moissonneur.
Il y parvient enfin en prenant l’apparence d’une vieille femme et
c’est la rencontre avec cette dernière que le peintre a choisie de
représenter ici.
L’histoire de "Vertumne et Pomone" est un des
sujets les plus fréquemment représentés dans la peinture en France
au XVIIIe siècle. De nombreux artistes, de Watteau à Boucher, se
sont plus à explorer les ressources qu’offre le rapprochement de
la beauté et de la vieillesse tout comme l’image de la vertu
menacée.
Jean RANC (Montpellier,
1674 - Madrid, 1735) est un peintre français, notamment de portraits. Élève et parent de Hyacinthe
Rigaud, Jean Ranc est reçu à l’Académie en tant que portraitiste
en 1703. Après une confortable carrière au sein de la bourgeoisie
parisienne, il se rend en Espagne en 1723 et devient peintre officiel
à la cour d’Espagne de Philippe V.
Concrètement,
le style de Ranc est très proche de celui de Rigaud. Toutefois, sa
technique est très reconnaissable aux mains très effilées qu'il
produit et surtout au plis très cassants dont il use dans ses
drapés ; ceux de Rigaud étant beaucoup plus souples et fondus.
À l'inverse de son aîné qui donnait aux visages une vérité
extraordinaire, Ranc trahit souvent une certaine sécheresse des
traits, assez figés. Mais son art reste avant tout un art d'apparat
et de la couleur dont les qualités restent réelles.
Envoi de Tony.
Notre ami Tony Ugolini nous a adressé la photo de Stella avec sa maman Filetta. Cette petite ânesse est née au mois de Juillet à Muratu. Passionné par ces équidés, Tony est adhérent de l'association "a runcada" qui a entrepris la reconnaissance et la valorisation de la race corse de nos ânes, en commençant par le recensement et la définition des standards.
jeudi 17 novembre 2016
CONSOBLOG : "Halte au gaspillage alimentaire !"
Chaque année en moyenne, 29 kg d’aliments partent à la poubelle par personne, dont 7 encore emballés ! Les conséquences environnementales, économiques et sociales de ce gâchis ont de quoi inquiéter, d’autant plus qu’il existe des gestes simples pour agir au quotidien. Halte au gaspillage alimentaire !
Avant de faire les courses :
• Regarder ce qu’il reste dans les placards et frigo • Faire une liste de courses.
Pendant les courses :
• Veiller aux dates de péremption des produits • Faire attention aux promotions qui poussent à acheter plus que besoin et donc à gaspiller, ce qui, dans ce cas, coûte finalement plus cher.
Après les courses :
• Mettre au devant du frigo et des armoires les produits à consommer en 1er • Mettre un mémo sur le frigo pour recenser les produits et leurs dates de consommation • Enlever les suremballages des produits pour qu’ils prennent mieux le froid et éviter les bactéries • Ne pas surcharger le frigo permet une meilleure circulation du froid.
Accommoder les restes :
Rien ne se perd, tout se transforme en cuisine, ne jetons rien et profitons-en !
mercredi 16 novembre 2016
Le "coin" écriture
Au choix et suivant votre inspiration, vos "poème, nouvelle, histoire..." seront les bienvenus.
mardi 15 novembre 2016
QUESTION D'ACTUALITÉ
SI VOUS ETES INTÉRESSÉS PAR LES PRIMAIRES DE LA DROITE ET DU CENTRE
1- TOUT LE MONDE PEUT VOTER, Il n’est pas nécéssaire d’avoir une carte de parti, mais bien sur d’être inscrit sur la liste électorale de sa commune; il faut simplement signer la charte des valeurs de la droite et du centre et verser 2 euros.
2- LE BUREAU DE VOTE LE PLUS PROCHE:
MAIRIE D’OLETTA
MAIRIE D’OLETTA
3- TOUS RENSEIGNEMENTS: Tel: 0 821 202 016 ou internet: primaire2016.org
DÉCÈS D'ANGELO PANTANACCE
A
son épouse, Marcelle, née Devigne
Ses enfants
Marie-Ange et Philippe Chedli
Jean-Marc Pantanacce
Stéphanie et Yannis Panayottou
Ses petits-enfants
William et sa compagne Eva
Dylan et Florian
Angelique
Franck, Thierry et Ghjulyan
Ses frères et sœurs
Mme Vve Huguette Pantanacce, ses enfants et petits-enfants
Battine et Raymond Marques et leur fils Nicolas
Cesar et Michele Pantanacce
Clement et Catherine Pantanacce, leurs enfants et petits-enfants
Marie-Jeanne Manicacci, ses enfants et petits-enfants
leurs familles, leurs amis
Le blog présente ses sincères et attristées condoléances .
LA DEPOUILLE SERA DÉPOSÉE CE JOUR EN L'ÉGLISE SAN VITU A RUTALI A 14h30.
LES OBSÈQUES SE DÉROULERONT MERCREDI 16 A 15h00.
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