vendredi 24 mai 2019

MUSÉE du "carédar"... [SAGE-Third Paragraph_1953]

Kay SAGE
"Third Paragraph"_1953
Huile sur toile. (98,5 cm X 81 cm)
Weinstein Gallery, San Francisco.
"carédar-351"
Kay SAGE (1898 – 1963) est une
Kay Sage_1922
artiste peintre surréaliste, écrivaine et poétesse américaine. Née dans une famille aisée de l’état de New York, elle passe son enfance avec sa mère en Italie. Elle suit des études d’art à Rome avant d’épouser un prince italien. Lasse de dix ans de vie mondaine, elle gagne Paris pour se consacrer à sa passion : la peinture. Elle y rencontre les surréalistes et épouse le peintre Yves Tanguy, mais Sage n’intègre pas le groupe. Elle explore avec intérêt les œuvres de Chirico, de Tanguy et de Man Ray. Sage retrouve son pays d’origine en 1940.
Sa peinture constitue ce qu’il y a de plus abstrait à l’époque : de ses premières toiles, basées sur des motifs architecturaux dont les perspectives révolutionnées et les jeux d’ombres déstabilisent, aux œuvres de maturité qui présentent un monde déserté par toute humanité, à la construction rigide et aux tons bleus et gris qui repoussent, Sage tente de "montrer ce qui est à l’intérieur…", éprouvant toujours la crainte d’être éclipsée par Tanguy.
La mort prématurée de son compagnon en 1955 lui fait rapidement abandonner la peinture, et elle s’attache à constituer le catalogue raisonné de l’œuvre de celui-ci, tâche après laquelle elle se suicide en 1963. Elle laisse aussi quelques poèmes. Destin pathétique d’une peintre dont les ciels trop lisses évoquent les plus étonnants Magritte.

2 commentaires:

  1. L'influence de De Chirico est évidente.

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  2. "Sa peinture constitue ce qu’il y a de plus abstrait à l’époque : de ses premières toiles, basées sur des motifs architecturaux dont les perspectives révolutionnées et les jeux d’ombres déstabilisent, aux œuvres de maturité qui présentent un monde déserté par toute humanité, à la construction rigide et aux tons bleus et gris qui repoussent, Sage tente de "montrer ce qui est à l’intérieur…", éprouvant toujours la crainte d’être éclipsée par Tanguy. " Je vois dans son tableau les mêmes idées artistiques de Hitler, l’icône du refus de l'autre. La meme mort pour les deux : le suicide. L'amour qu'on éprouve envers les autres favorise notre amour propre. Si on cherche l'amour propre on peut le retrouver dans la beauté de notre visage, seins ou silhouette.
    La chirurgie esthétique c'est la plus efficace arme contre le suicide et la mort. Elle permet de s'accepter et d'accepter les autres.

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