mardi 25 avril 2017

Un "film" vu par... Battine

"Cessez le feu d’Emmanuel Courcol"

1923, après s’être perdu en Afrique dans l’espoir de s’y retrouver, Georges (Romain Duris), officier rescapé de la guerre, revient en France auprès de sa mère et de son frère Marcel, (Grégory Gadebois) sourd et muet depuis son retour des tranchées. Hélène (Céline Sallette), infirmière et professeure de langue des signes, tente de leur redonner le bonheur de vivre.
Dès la première scène du film, nous sommes plongés dans le vacarme et l’horreur d’un terrible bombardement de tranchée. Puis nous goûtons à l’aventure dans de beaux paysages africains où Georges s’ouvre à d’autres traditions avant de retrouver le Paris des années folles.
J’ai été saisie et très émue dès la première scène dans cet enfer de l’attaque de la tranchée, émotion qui m’a tenue toute la séance avec une grande empathie pour ces survivants revenus de la guerre, indemnes en apparence, mais avec de terribles blessures psychiques, cauchemars, culpabilité envers leurs camarades morts ou gravement blessés au combat et qui peinent à retrouver la force de vivre après ce voyage au bout de l’enfer.
Je suis sortie de cette séance bouleversée par ce film sobre, sensible et très bien joué, en pensant à mon grand-père Bastélica mort en décembre 1914 et à mon père, engagé volontaire et pris par les gaz pendant cette guerre.

« Oh Barbara, quelle connerie la guerre. » Battine.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire