jeudi 20 juillet 2017

Un livre proposé par... Battine


Naomi Wood a fait un gros travail d'analyse de la correspondance d'Ernest Hemingway pour raconter la vie de l'écrivain au travers de ses quatre épouses.
Si l' on évoque le nom d'Ernest Hemingway, on pense à ce correspondant de guerre, ce baroudeur, chasseur, pêcheur, bon vivant, cet écrivain, auteur de "Pour qui sonne le glas", "Le vieil homme et la mer", "Paris est une fête"... etc. Naomi Wood nous fait découvrir un colosse aux pieds d'argile, un homme fragile, qui ne se sentait pas en sécurité et qui, en vieillissant, va devenir dépressif jusqu'au geste fatal en 1961.
La première femme : Hardley Richardson (Hash), la plus sage, lui donnera un fils. Avec la deuxième, Pauline Pfieffer (Fife), plus mondaine il aura deux fils. En 1936, il rencontrera Martha Gellorn, correspondante de guerre en Espagne, plus indépendante, la relation sera houleuse. La dernière Mary Welsh, lui sera dévouée de 1946 jusqu'à ce qu'il se suicide en 1961.

Le roman est découpé en quatre parties : quatre femmes, quatre époques différentes. Nous suivons les personnages de Paris à Antibes, d'Espagne à Cuba, de l'Illinois à l'Idaho.
Chaque partie décrit un triangle amoureux, la dissolution d'un couple à l'arrivée d'une nouvelle femme dans la vie d'Hemingway et le lecteur compatissant assiste au drame.
Cet adroit mélange de réalité et de fiction m'a beaucoup plu et m'a donné envie de relire l'œuvre d'Ernest Hemingway.


Extrait :
"J'ai peur dit-il.
- De quoi?
- Je suis fini. Plus je reste longtemps sans écrire plus je me sens mal. J'ai en moi un trou noir aussi grand qu'une maison, Marty. J'ai peur.
- De quoi ?
- Des femmes et des mots . Va savoir."

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