Cette semaine j’ai lu et aimé
« Cinq ciels » de Ron Carlson aux éditions Gallmeister.
L’histoire se passe au cœur des montagnes rocheuses dans l’
Idaho.
Trois hommes très differents, blessés par la vie, se
retrouvent pour un projet étrange et un peu fou : construire une rampe de
lancement au dessus d’un canyon.
Le plus âgé, Darwin, a perdu sa femme et avec elle le goût
de la vie. Kay, le colosse mutique, fuit un souvenir douloureux et Ronny ,
petit voleur à la tire, ne sait pas où conduire sa vie.
Ces trois hommes partagent pourtant le besoin vital de se
plonger dans une entreprise qui les dépasse, et trouveront ,en s’accomplissant
dans le travail, la force d’aller de l’avant, avec un incroyable potentiel
d’humanité et de rédemption. Cette aventure humaine et expiatoire va créer
entre eux des liens d’amitié solides qui se tisseront page après page, le tout
au sein d’une nature somptueuse, apaisante et libératrice.
C’est un roman d’hommes sans doute mais où les femmes sont
omniprésentes en filigrane, tout en sensibilité et générosité.Car autour de ces
trois hommes, dans leur entourage et dans leur souvenir, évolue toute une
galerie de personnages que l’auteur s’attache à raconter avec précision, au
milieu de paysages fascinants qu’il dépeint avec un immense talent.
« Ron Carlson écrit comme Hemmingway » dit le
Washington post . Je ne sais pas si c’est vrai mais ce que je sais c’est que ce roman, comme le précédent (
« le signal ») n’a pas son pareil pour faire de la nature –grandiose-
un personnage à part entière , et de ces hommes,simples , des héros.M.A.V.
Ferrari Prix Goncourt !!
RépondreSupprimernos peurs nos angoisses , nos espérances mêmes déçues parviennent grâce à l'écriture , et quelle écriture, à toucher l'universel , ce bar au centre du roman tel celui de Rutali .....a lire absolument
Seuls les artistes et créateurs pourront peut-être sauver notre île , que Ferrari en soit remercié et que d'autres soient aidés quand ils ont du talent il en existe et en langue corse !
un peu de fierté fait un peu de bien , c'est un brise qui pour une fois souffle dans le bon sens profitons-en ne boudons pas ce moment Ma chi piace
Absolument! Et comme le dit Boris Cyrulnik c'est "LA CULTURE" qui sauve de la violence. Lisons, lisons.B.D.
RépondreSupprimerJ'apprécie ces romans américains que Michèle nous propose. On dirait des westerns. On voit d'ici les personnages interprétés par les acteurs de la grande époque.
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