ça s'est passé un 15 décembre
en 1941
75 otages, dont Gabriel Péri, fusillés au mont Valérien
Le 15 décembre 1941, pendant l'occupation allemande, 75 otages juifs et/ou communistes sont fusillés au Mont Valérien, un ancien fort à l'ouest de Paris. Le même jour, 25 autres otages sont fusillés en province.
Spécialiste de la politique internationale dans le quotidien communiste, Gabriel Péri a très tôt dénoncé le péril nazi... Mais cela n'a pas empêché Staline de conclure avec Hitler un pacte de non-agression le 23 août 1939. Ce pacte a rendu le PCF supect de collusion avec l'ennemi et lui a valu d'être interdit par le gouvernement français le 26 septembre 1939, après la déclaration de guerre. La parution de L'Humanité a été elle-même suspendue.
Le secrétaire général du parti, Maurice Thorez, se réfugie à Moscou. Jacques Duclos dirige le Parti communiste clandestin en son absence. Le 14 juin 1940, peu après l'entrée des Allemands à Paris, il demande à la Propagandastaffel l'autorisation de faire reparaître l'Humanité.
Gabriel Péri proteste contre cette compromission du Parti avec l'occupant ce qui lui vaut d'être écarté de la rédaction. Finalement, il est arrêté le 18 mai 1941 par la police française, On soupçonne qu'il a été "donné" sans que toute la lumière ait été faite sur cette arrestation .
À cette date, le vent est en train de tourner. Hitler multiplie les menaces contre l'URSS. Les communistes français se préparent à entrer en résistance, donnant raison, bien qu'un peu tard, à Gabriel Péri.
Livré aux Allemands par Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy, Gabriel Péri apprend le 14 décembre qu'il va être exécuté comme otage. Il écrit dans sa dernière lettre : «Que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France...»
J'ai connu un gendarme corse qui m'a dit avoir escorter Gabriel PERI à cette époque ;il ne savait pas de qui il s'agissait
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