LA NUIT AVANT NOËL...
le premier conte du Père Noël, d'après Clément Clarke Moore
le premier conte du Père Noël, d'après Clément Clarke Moore
(publié
pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23
décembre 1823.)
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C'était
la nuit avant Noël, dans la maison tout était calme. Pas un bruit,
pas un cri, pas même une souris !
Les chaussettes bien sages
pendues à la cheminée attendaient le Père Noël. Allait-il
arriver ?
Les enfants blottis dans leurs lits bien au chaud rêvaient de friandises, de bonbons, de gâteaux.
Maman sous son fichu, et moi sous mon bonnet et vous prêts à dormir toute une longue nuit d'hiver.
Dehors, tout à coup, il se fit un grand bruit !
Je sautais de mon lit, courais à la fenêtre, j'écartais les volets, j'ouvrais grand la croisée.
La lune sous la neige brillait comme en plein jour.
Alors, parut à mon regard émerveillé, un minuscule traîneau et huit tout petits rennes conduits par un bonhomme si vif et si léger qu'en un instant je sus que c'était le Père Noël !
Plus rapides que des aigles, ses coursiers galopaient, lui il les appelait, il sifflait, il criait :
"Allez Fougueux, allez Danseur, Fringant et puis Renarde, En avant Comète! Cupidon en avant, Tonnerre, Éclair, allons, allons au-dessus des porches, par-delà les murs !
Allez ! Allez plus vite encore !"
Comme des feuilles mortes poussées par le vent, passant les obstacles, traversant le ciel, les coursiers volaient au-dessus des toits, tirant le traîneau rempli de jouets.
Et, en un clin d'œil, j'entendis sur le toit le bruit de leurs sabots qui caracolaient. L'instant qui suivit, le Père Noël d'un bond descendait par la cheminée.
Il portait une fourrure de la tête aux pieds, couverte de cendres et de suie, et, sur son dos, il avait une hotte pleine de jouets comme un colporteur avec ses paquets.
Ses yeux scintillaient de bonheur, ses joues étaient roses, son nez rouge cerise, on voyait son petit sourire à travers sa barbe blanche comme neige.
Un tuyau de pipe entre les dents, un voile de fumée autour de la tête, un large visage, un petit ventre tout rond qui remuait quand il riait ; il était joufflu et rebondi comme un vieux lutin. Je n'ai pu m'empêcher de rire en le voyant et d'un simple clin d'œil, d'un signe de la tête il me fit savoir que je ne rêvais pas :
c'était lui !
Puis, sans dire un mot, il se mit à l'ouvrage et remplit les chaussettes. Il se retourna, se frotta le nez et d'un petit geste repartit par la cheminée.
Une fois les cadeaux déposés, il siffla son attelage, puis reprit son traîneau et les voilà tous repartis plus légers encore que des plumes.
Et dans l'air j'entendis avant qu'ils disparaissent :
Les enfants blottis dans leurs lits bien au chaud rêvaient de friandises, de bonbons, de gâteaux.
Maman sous son fichu, et moi sous mon bonnet et vous prêts à dormir toute une longue nuit d'hiver.
Dehors, tout à coup, il se fit un grand bruit !
Je sautais de mon lit, courais à la fenêtre, j'écartais les volets, j'ouvrais grand la croisée.
La lune sous la neige brillait comme en plein jour.
Alors, parut à mon regard émerveillé, un minuscule traîneau et huit tout petits rennes conduits par un bonhomme si vif et si léger qu'en un instant je sus que c'était le Père Noël !
Plus rapides que des aigles, ses coursiers galopaient, lui il les appelait, il sifflait, il criait :
"Allez Fougueux, allez Danseur, Fringant et puis Renarde, En avant Comète! Cupidon en avant, Tonnerre, Éclair, allons, allons au-dessus des porches, par-delà les murs !
Allez ! Allez plus vite encore !"
Comme des feuilles mortes poussées par le vent, passant les obstacles, traversant le ciel, les coursiers volaient au-dessus des toits, tirant le traîneau rempli de jouets.
Et, en un clin d'œil, j'entendis sur le toit le bruit de leurs sabots qui caracolaient. L'instant qui suivit, le Père Noël d'un bond descendait par la cheminée.
Il portait une fourrure de la tête aux pieds, couverte de cendres et de suie, et, sur son dos, il avait une hotte pleine de jouets comme un colporteur avec ses paquets.
Ses yeux scintillaient de bonheur, ses joues étaient roses, son nez rouge cerise, on voyait son petit sourire à travers sa barbe blanche comme neige.
Un tuyau de pipe entre les dents, un voile de fumée autour de la tête, un large visage, un petit ventre tout rond qui remuait quand il riait ; il était joufflu et rebondi comme un vieux lutin. Je n'ai pu m'empêcher de rire en le voyant et d'un simple clin d'œil, d'un signe de la tête il me fit savoir que je ne rêvais pas :
c'était lui !
Puis, sans dire un mot, il se mit à l'ouvrage et remplit les chaussettes. Il se retourna, se frotta le nez et d'un petit geste repartit par la cheminée.
Une fois les cadeaux déposés, il siffla son attelage, puis reprit son traîneau et les voilà tous repartis plus légers encore que des plumes.
Et dans l'air j'entendis avant qu'ils disparaissent :
"Joyeux
Noël à tous et à tous une bonne nuit !"
un peu tristounet
RépondreSupprimerUn peu cucul
RépondreSupprimerUn conte de Noël est généralement prévu pour les enfants lesquels ne raisonnent pas vraiment comme des adultes. Eux savent encore s'émerveiller et apprécier les histoires. Eux croient encore au Père Noël.
SupprimerJe suis désolée si vous trouvez cette histoire "cucul", moi pas. Mais essayez de la lire ou de la faire lire à vos enfants ou petits-enfants et peut-être qu'eux s'émerveilleront et rêveront en attendant Noël... enfin du moins je l'espère ???
une très belle histoire D D a ton image a mon image je vois encore quand j'étais enfant ma mère nous disais d'attendre le père noël et pour nous faire patienter Une et seulement cette fois là ma mère nous a chanté un merveilleuse mélodie je ne l'avais jamais entendue chanter et mon frère et moi on riait, heureux que l'on pouvait rester encore un peu avec ma mère,Près du feu et le père NOËL n'est passé que le lendemain matin, dans nos chaussures bien cirées il y avait, des oranges et des mandarines qui valaient tout l'or du monde pour nous Louise
RépondreSupprimerTristounet ! cucu ! pas du tout. Noël c'est pour les enfants et eux apprécient ce genre d'histoire et pour nous les adultes, par ces temps de crise il n'est pas interdit de rêver.... Bravo à toi DD.
RépondreSupprimerHeureux ceux qui gardent comme les enfants le pouvoir de s'émerveiller et de croire à la beauté et à la magie du monde.Si seulement les croyances des Hommes au nom desquelles ils commettent tant d' atrocités pouvaient puiser dans les contes un peu d' humanité et d' amour,la vie serait un NOËL perpétuel pour nous tous qui rêvons de paix.Merci à DD de faire passer ce message-là,surtout en cette période.
RépondreSupprimerAbsolument! D.D. est une optimiste née, qui voit toujours le bon côté des choses. Elle sait profiter des moments heureux les plus simples qui sont souvent les plus essentiels.On aime les contes de Noël! M.A.V.
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