D’ habitude je n’aime pas trop ce
genre de livre mais on me l’a offert et j’ai été
Agréablement surprise et totalement séduite :
« LE JEU DES OMBRES » de LOUISE ERDRICH aux éditions ALBIN MICHEL.
Le récit s’ouvre sur une fâcheuse découverte : Irène s’aperçoit que son mari lit son
journal intime. Elle décide de se venger et continue d’utiliser ce carnet-
rouge- pour le manipuler tandis
qu’elle écrit dans un nouveau carnet- bleu celui là- son véritable journal
intime où elle livre sa vérité.
Mariés
depuis de nombreuses années, Gil et Irène, d’origine indienne tous les deux,
ont trois enfants. Lui est un peintre reconnu, elle est écrivain. Mais elle
n ‘écrit plus. Elle a tout arrêté, tout sacrifié pour favoriser la
carrière de son mari. Elle est devenue son modèle exclusif, son égérie, sa
muse. Il la peint inlassablement, de manière obsessionnelle. La famille semble
pourtant un modèle du genre, mais la jalousie de Gil, ses accès de violence,
menacent cet équilibre. Irène commence à analyser son couple et à le remettre
en question.
Une
véritable guerre psychologique s’installe. Le manque de communication et les
malentendus provoquent l’enlisement. Une relation malsaine et destructrice
s’installe entre eux, ils se déchirent sans pourtant pouvoir se détacher.
La fin totalement inattendue souligne, s’il en était besoin, la complexité des comportements humains…
La fin totalement inattendue souligne, s’il en était besoin, la complexité des comportements humains…
Louise
Erdrich a réussi là un roman psychologique d’une grande finesse, dans un style
nerveux et efficace, qu’on lit avec plaisir de bout en bout. M.A.V.
Je profite de cette chronique
pour souhaiter à tous une bonne et heureuse année.
Avec une pensée toute particulière pour ceux qui sont dans
le deuil et la peine.
« PACE E SALUTE »
Je suis plutôt dans la littérature corse mais je dis bon succès à votre chronique.
RépondreSupprimerMeilleurs voeux. Pace è salute.
Louis
La littérature corse nous a gâtés cette année et elle nous gâtera encore j'en suis sure, cher Louis, mais c'est son aptitude à l'universalité qui fait la bonne littérature, corse, américaine ou thaÏlandaise....M.A.V. Et meilleurs voeux à vous aussi.
RépondreSupprimerJe suis d'accord . la littérature n'est ni corse, ni américaine, ni thailandaise. Elle est bonne ou mauvaise. La bonne littérature se nourrit de toutes les autres
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