Le décès de Gilbert
nous a fait plonger dans sa personnalité. Nous avions vu sur
internet sa contribution dans la revue Strade n° 20, de
juillet 2012, publiée par Adecem/Albiana sous la direction de
Georges Ravis-Giordani. Cependant nous n’en avons pas parlé car
nous ne connaissions pas cette participation. Nous nous sommes
procuré ce numéro en librairie et effectivement Gilbert dans la
partie Témoignages nous livre douze pages de ses souvenirs
dans une étude intitulée « L’économie fermée »
dans un village du Haut Nebbio, au cours des années 30.
Ce village n’est autre
que notre Rutali et les années 30 correspondent à la décennie qui
a précédé la seconde Guerre mondiale et Gilbert était alors
enfant.
Parler d’économie
fermée cela veut d’autarcie. Rutali à l’époque comme la
plupart des villages corses vivait dans l’autosuffisance avec
malgré tout une ouverture limitée vers l’extérieur. Pour notre
village des relations effectives avec Muratu et Bastia.
À travers sa relation,
Gilbert nous fait découvrir ou fait vivre le village de Rutali à
travers les hommes et leurs activités, une société agropastorale,
les fêtes, les souvenirs aussi des jeux et loisirs d’enfants. Avec
son art de conter et des souvenirs truculents. Une collaboration de
son frère Bob, président de l’association Opera di Rutali, pour
la partie linguistique et photographique.
Comment qualifier ce
genre de récit ? Nous dirions ethno historique.
Il n’en prend autant de
valeur que Gilbert n’est plus. Son témoignage n’en est que plus
émouvant.
Eccu Gilbert sì sempre
vivu è ti ringraziemu.
Louis Giacomoni
Où peut on se procurer cet ouvrage ? Vanina
RépondreSupprimersur le site des éditions Albiana ; lien =
RépondreSupprimerhttp://www.albiana.fr/Anthropologie/Strade-n20.html?keyword=strade
j'en ai commandé 2 avec l'intention d'en offrir un à la bibliothèque municipale. Je suis d'autant plus intéressé que dans les années 30, mon père Raymond était enfant et adolescent à Rutali et que je retrouverai sans doute dans ce récit des réminiscences de ce qu'il nous contait de ce village qu'il aimait.
Merci voici un cadeau pour ma grand mère qui garde des anecdotes intactes et droles du passé de notre village. Vanina
RépondreSupprimerlire : Parler d'économie fermée, cela veut dire d'autarcie.
RépondreSupprimerLouis