vendredi 14 juin 2013

ça s'est passé...

Le 14 Juin 1940


Les nazis sur les Champs-Elysées

Paris est occupée par les troupes de la Wehrmacht. 
Les Allemands confisquent tous les drapeaux tricolores qui flottent sur les édifices publics et imposent le drapeau à croix gammée au sommet de l'Arc de Triomphe. 
Les journaux sont interdits, la capitale se met à l'heure de Berlin. Les troupes nazies effectuent leur premier défilé sur la plus belle avenue du monde. La capitale sera libérée le 25 août 1944.
En haut: La Wehrmacht sur les Champs-Elysées. Au milieu: Le défilé de la libération. En bas: Nazillons français d'aujourd'hui.. (sic)

12 commentaires:

  1. il ne faut pas oublier qu'à part quelques anciens de 14/18 en pleurs,les allemands furent bien accueillis par les parisiens et les français en général.à part sans doute les communistes déboussolés par le pacte de non-agression russo-germanique.Henri Amouroux l'a très bien décrit dans son ouvrage "40 millions de collabos",quand au nazillon d'aujourd'hui,on récolte ce que l'on sème.

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    1. Evidemment, ce que vous rappelez là ne plait pas beaucoup aux français qui préfèrent se complaire dans le mythe(entretenu par de Gaulle après la guerre, par souci de rassemblement national)d'une france massivement résistante!
      Quant aux nazillons d'aujourd'hui, cette image est de petite polémique après les photos historiques,elles, de 1940 et 1944.

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    2. Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous sur le caractère ultra-minoritaire des "resistants" de 40. Le P.C (sauf exceptions individuelles) était en pleine collaboration, au moins passive, pour cause de pacte Staline-Ribbentrop, l'extrême-droite (sauf exceptions individuelles) perdue d'admiration pour les modèles Mussolini et Hitler, l'armée (sauf exceptions individuelles, dont une notable) en pleine résignation à la défaite, l'église (sauf exceptions individuelles dans le bas-clergé) en pleine période de contrition, la défaite étant le fléau de Dieu pour expier les péchés du front populaire en particulier et de la République "la gueuse", en général. Les partis traditionnels déconfits s'en remettant (sauf 80 exceptions) au vieillard , ex-vainqueur de Verdun, qui mit la République entre parenthèses pour lui substituer un ÉTAT français fondé sur le sabre, le goupillon et la bien-pensance. La Résistance a toujours été minoritaire, jusqu'en 44, les maquis ne se sont renforcés qu'après l'instauration de Service du Travail Obligatoire auquel les jeunes voulaient échapper, le recrutement de masse s'est fait...après la Libération. Quant à l'union, elle n'a jamais existé au point que l'Histoire soupçonne encore les membres d'un réseau d'avoir "donné" Jean Moulin à Klaus Barbie..! Quant aux nazillons pensez-vous que nous en agitions l'épouvantail pour faire diversion ?
      Non, je suis de ceux qui sont révulsés par cette résurgence et sincèrement inquiet de la prise que ces ideologies de haine et de mort peuvent avoir sur des esprits déboussolés par la crise, le chômage, et les scandales financiers.

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    3. C'est toujours un plaisir, Marc, de partager des réflexions avec vous - même si nos "sensibilités" de départ diffèrent un peu.
      A vrai dire, ma première "réaction" aux deux premières photos a été: "Putain! Ils ont dû paraitre longs, ces 4 ans!"

      Cordialement.

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    4. Qu'est ce que vous voulez dire ?

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  2. Voici quelqu'un de bien compréhensif. Ils étaient bien polis ces soldats allemands et comme ils défilaient bien, pas comme nos troufions démocratiques. Et puis comme on disait à l'époque (dans certains milieux) :"Plutôt Hitler que le Front poulaire !"

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  3. Des hommes, des hommes, des hommes ....rien que des hommes ...

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    1. Eh oui, nous sommes en 1944, ce n'est qu'un après qu'elles obtiendront le droit de vote.
      Mais des femmes il y en avait aussi ce jour-là: il y avait celles qui avaient passé du colorant au pinceau sur leurs jambes pour faire croire à des bas nylon (on obtenait beaucoup en ce temps-là en échange d'une paire de bas nylon...) et qui embrassaient les GI's à pleine bouche; il y avait celles qui avait pratiqué la "collaboration horizontale"et qu'on rasait au coin des rues, souvent sans beaucoup de discernement; il y avait celles qui étaient encore dans la clandestinité dans les villes de France qui n'étaient pas encore libérées et puis il y avait celles qui essayaient de preserver un peu de féminité dans la crasse, les privations et les coups à Ravensbrück et ailleurs, parfois jouets de leurs geôliers lorsqu'elles avaient la malchance d'être jeunes et jolies... Oui il y eut plusieurs types de destins de femmes ces années là.

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  4. salut, je reviendrais pas sur les Français de 40 un bon nombreux d'entre eux d'ailleurs ont constitué des grandes fortunes ceux qui se disent aujourd'hui d'offusquer je trouve cela simplement écœurant que l'on puisse adhérer à des idées aussi médiocres cela démontre bien qui faut lutte pour que tout le monde puisse avoir une éducation sans aucune idée de penser politique.
    j'ai un grand pensé pour tous ces hommes, femmes et enfants torturée et lâchement assassinée
    JZ

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  5. Bonjour, Ce que je peux dire pour apporter mon témoignage. Pendant la guerre mon père était à Bastia et la vie était loin d'être rose avec les bombardements les restrictions(pas de pain ni de café.... ils manquaient de tout même de lacets !!) et les allemands partout dans la ville ils en ont bavé. Par contre ma mère était dans son village à Muro et là pas de restrictions,(Ils avaient les poules les cochons les vaches et les châtaignes) pas d'allemands, que des Italiens (rares) qui s'excusaient d'être là !!!.Ils savaient, bien sur, qu'il y avait la guerre mais elle n'avait quasiment pas d'impact sur la vie de tous les jours. Comme quoi même en Corse selon où l'on été la vie n'était pas la même. Est ce qu'à Rutali c'était la même chose ?
    Bonne journée.

    Bernard

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  6. 75000 enfants franco allemand nés entre 40/45 selon la résistance,200000 selon les uns peu plus collabos...en tout cas les allemands se sont bien occupés aussi..

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