LA BATAILLE DE LA MOSKOVA (ou de Borodino)
Le Tsar Alexandre ayant rompu le traité de Tisitt (1807) qui
visait à faire front avec la France contre l'Angleterre, en
verrouillant le Blocus continental, Napoléon lui déclare la guerre,
en Juin 1812, et franchit le Niémen à la tête de 700.000 hommes :
« La Grande Armée ».
Les Russes inférieurs en nombre au début, reculent d'abord en brûlant toutes les régions qu'ils quittent, puis après un recrutement forcené se résignent à livrer bataille, à Borodino, pour barrer aux Français la route de Moscou.
Au prix de 43.000 tués ou blessés, la bataille sera finalement indécise.
Les Français voulaient entrer dans Moscou ce sera fait, et détruire l'armée russe ce ne sera pas accompli. Napoléon aura 48 généraux blessés ou morts et son armée sera singulièrement affaiblie. Alors demi-victoire ?
Les Russes inférieurs en nombre au début, reculent d'abord en brûlant toutes les régions qu'ils quittent, puis après un recrutement forcené se résignent à livrer bataille, à Borodino, pour barrer aux Français la route de Moscou.
130.000 Français, dont 102.000
fantassins, 28.000 cavaliers et 587 canons
121.000 Russes, dont 96.000
fantassins, 24.500 cavaliers et 640 canons.
La bataille est acharnée, à 13 heures de nombreux maréchaux et
généraux français sont blessés, Caulaincourt (oui, celui de la
rue..) est tué à la tête de ses cuirassiers, pendant que
Latour-Maubourg (oui, celui de l'avenue..) conduit ses hussards
contre les gardes du Tsar. A la nuit tombée, les Russes se retirent
et la grande armée pourra franchir la Moskova et entrer dans Moscou
le 14 Septembre.Au prix de 43.000 tués ou blessés, la bataille sera finalement indécise.
Les Français voulaient entrer dans Moscou ce sera fait, et détruire l'armée russe ce ne sera pas accompli. Napoléon aura 48 généraux blessés ou morts et son armée sera singulièrement affaiblie. Alors demi-victoire ?
Erreur manifeste,en Juin 2012,Napoléon reposait toujours aux invalides.
RépondreSupprimerCorrigé: JUIN 2012/JUIN1812
RépondreSupprimerMais ce commentaire, tout à fait justifié, nous apporte deux confirmations:
- il y a bien quelques lecteurs à ces petites rubriques historiques
- ce n'est pas du "copier-coller"
;-)))
il y a au moins un deuxième lecteur : le Caulaincourt de la rue (Auguste Jean-Gabriel) est mort dans son lit à Paris en 1827. 2 fois ambassadeur de France en Russie (et un peu embobiné par Alexandre I), il avait tenté en vain de dissuader Napoléon de la funeste entreprise en Russie. Il a été ministre des Affaires étrangères pendant les cent-jours. Celui qui a été tué à la tête de la charge des cuirassiers qui a enlevé la redoute de Borodino est son frère cadet (Armand Augustin-Louis);il venait de prendre le commandement du 2° corps de cavalerie, en remplacement du général Montbrun qui venait d'être tué (celui-ci a aussi une rue à Paris, c'est frustrant pour le pauvre Armand, mais comme le dit la chanson, c'était un pauv'gars)
RépondreSupprimer;-))
en fait c'est l'inverse : Armand était le diplomate, Auguste le cavalier est le pauv'gars, pour changer ;-)))
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