Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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Le révérend père Salvadore Vitale signale l'existence à Ghisoni, en l'an 430 de notre ère, d'une église San Thoma de Grisino.
M. Cosimi, auteur de la Toponymie grecque de la Corse (publiée en 1953), démontre l'existence d'un couvent ou d'une chapelle tenue par des moines byzantins au VIIIe siècle.
Les premières mentions de Ghisoni datent des chroniques de l'historien Giovanni della Grossa (1388 - 1464)3. Plus tard, l'atlas manuscrit du Génois Vesconte Maglioni, daté du 20 janvier 1511, mentionne aussi l'existence du village. Si la date exacte de la création du village est incertaine, il toutefois établi qu'il a été créé bien avant Ajaccio (1380) et Bastia (1412)[réf. nécessaire].
En août 1739, Noël de Jourda, comte de Vaux, est attaqué à Ghisoni4 avec ses 200 hommes par les Naziunali, mais est secouru par le Régiment d'Auvergne. Il est blessé au cours de la bataille et laisse 27 soldats tués ou blessés; le Régiment d'Auvergne perd 44 hommes et 7 officiers tués ou blessés5. Vainqueur des troupes de Pascal Paoli à Ponte Novu (le 9 mai 1769), le comte Noël de Jourda, nommé commandant général des troupes françaises en Corse, reçoit la soumission des habitants de Ghisoni en juin 1769. En ce même mois de juin 1769, il annonce au roi Louis XV : « toute la Corse est soumise au Roy ».
La loi du 9 juillet 18456 érige Ghisonaccia en commune distincte, pour cela, une partie du territoire est prise sur Lugo di Nazza qui se retrouve réduite de plus de moitié. Le village de Ghisonaccia a été peuplé par des habitants de Ghisoni, qui étant contraints de faire leur récolte, y ont bati des maisons7.
Ghisoni devient chef-lieu de canton par la loi du 20 avril 1861 qui forme un nouveau canton en séparant de celui de Vezzani quatre de ses anciennes communes : Ghisoni, Ghisonaccia, Lugo di Nazza et Poggio di Nazza. Au dernier recensement de 1999, le canton comptait 3 723 habitants (sans double compte).
Au cours de la seconde guerre mondiale, à l'appel du Front national de la résistance, Ghisoni s'est libéré lui-même le 9 septembre 1943, notamment grâce aux frères Carlotti (Francis et Ange). Ils parviennent à rassembler quelques hommes et chassent le détachement allemand qui logeait dans le groupe scolaire en ouvrant le feu sur le bâtiment avec un fusil mitrailleur FM 24 depuis les hauteurs du quartier de Pianelli. Des combats ont continués les jours suivants dans le défilé de l'Inzecca, où quatre jeunes Ghisonais ont été faits prisonniers et fusillés au lieu-dit de Pinzalone, il s'agit de Paul-Toussaint Martelli, Bruno Chiodi ainsi qu'Antoine et Toussaint Pieri8. Un cinquième, Jean-François Martelli, survécut à la fusillade et parvint à prendre la fuite. Un détachement de blindés de la 16e Panzergrenadier Division SS Reichsführer-SS est envoyé de la plaine orientale vers le village. Le convoi de chars est partiellement détruit et bloqué à l'entrée du défilé de l'Inzecca par un tir d'artillerie italienne guidé par des partisans locaux sauvant ainsi le village de représailles9.
Le général Giraud, commandant en chef des forces françaises libres, visitera Ghisoni le 27 septembre 194310, lors de sa tournée d'inspection (Bastia ne sera libérée que le 4 octobre 1943). Au lendemain de cette libération, tous les Ghisonais, de 20 à 25 ans encore présents a village, ont été mobilisés en Afrique du Nord. Nombre d'entre eux ont pris part aux combats qui ont précédé la capitulation allemande du 8 mai 1945.
Depuis le 1er janvier 2008, la commune de Ghisoni a intégré la communauté de communes du Fium'orbo.
Le 29 décembre 196211, l'avion qui transportait 22 joueurs et joueuses du club de basket-ball de Bastia (plus ses 3 membres d'équipage) alla heurter la paroi Sud du Monte Renoso à 2 300 mètres d'altitude, au-dessus de Ghisoni. Il était un peu plus de 13 heures, les conditions atmosphériques étant très mauvaises, les colonnes de secours ne parvinrent à localiser l'épave que deux jours plus tard, le 31 décembre 1962. Il n'y avait aucun survivant. Tous les corps ne furent pas identifiés. Une stèle en mémoire des 25 disparus se trouve dans le cimetière de Bastia.
Ce pourrait être Piana sans voir la mer
RépondreSupprimerla porta
RépondreSupprimerJe ne pense pas. Voyez les toits rouges, l'église, le clocher
Supprimerghisoni
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RépondreSupprimerHistoire
Le révérend père Salvadore Vitale signale l'existence à Ghisoni, en l'an 430 de notre ère, d'une église San Thoma de Grisino.
M. Cosimi, auteur de la Toponymie grecque de la Corse (publiée en 1953), démontre l'existence d'un couvent ou d'une chapelle tenue par des moines byzantins au VIIIe siècle.
Les premières mentions de Ghisoni datent des chroniques de l'historien Giovanni della Grossa (1388 - 1464)3. Plus tard, l'atlas manuscrit du Génois Vesconte Maglioni, daté du 20 janvier 1511, mentionne aussi l'existence du village. Si la date exacte de la création du village est incertaine, il toutefois établi qu'il a été créé bien avant Ajaccio (1380) et Bastia (1412)[réf. nécessaire].
En août 1739, Noël de Jourda, comte de Vaux, est attaqué à Ghisoni4 avec ses 200 hommes par les Naziunali, mais est secouru par le Régiment d'Auvergne. Il est blessé au cours de la bataille et laisse 27 soldats tués ou blessés; le Régiment d'Auvergne perd 44 hommes et 7 officiers tués ou blessés5. Vainqueur des troupes de Pascal Paoli à Ponte Novu (le 9 mai 1769), le comte Noël de Jourda, nommé commandant général des troupes françaises en Corse, reçoit la soumission des habitants de Ghisoni en juin 1769. En ce même mois de juin 1769, il annonce au roi Louis XV : « toute la Corse est soumise au Roy ».
La loi du 9 juillet 18456 érige Ghisonaccia en commune distincte, pour cela, une partie du territoire est prise sur Lugo di Nazza qui se retrouve réduite de plus de moitié. Le village de Ghisonaccia a été peuplé par des habitants de Ghisoni, qui étant contraints de faire leur récolte, y ont bati des maisons7.
Ghisoni devient chef-lieu de canton par la loi du 20 avril 1861 qui forme un nouveau canton en séparant de celui de Vezzani quatre de ses anciennes communes : Ghisoni, Ghisonaccia, Lugo di Nazza et Poggio di Nazza. Au dernier recensement de 1999, le canton comptait 3 723 habitants (sans double compte).
Au cours de la seconde guerre mondiale, à l'appel du Front national de la résistance, Ghisoni s'est libéré lui-même le 9 septembre 1943, notamment grâce aux frères Carlotti (Francis et Ange). Ils parviennent à rassembler quelques hommes et chassent le détachement allemand qui logeait dans le groupe scolaire en ouvrant le feu sur le bâtiment avec un fusil mitrailleur FM 24 depuis les hauteurs du quartier de Pianelli. Des combats ont continués les jours suivants dans le défilé de l'Inzecca, où quatre jeunes Ghisonais ont été faits prisonniers et fusillés au lieu-dit de Pinzalone, il s'agit de Paul-Toussaint Martelli, Bruno Chiodi ainsi qu'Antoine et Toussaint Pieri8. Un cinquième, Jean-François Martelli, survécut à la fusillade et parvint à prendre la fuite. Un détachement de blindés de la 16e Panzergrenadier Division SS Reichsführer-SS est envoyé de la plaine orientale vers le village. Le convoi de chars est partiellement détruit et bloqué à l'entrée du défilé de l'Inzecca par un tir d'artillerie italienne guidé par des partisans locaux sauvant ainsi le village de représailles9.
Le général Giraud, commandant en chef des forces françaises libres, visitera Ghisoni le 27 septembre 194310, lors de sa tournée d'inspection (Bastia ne sera libérée que le 4 octobre 1943). Au lendemain de cette libération, tous les Ghisonais, de 20 à 25 ans encore présents a village, ont été mobilisés en Afrique du Nord. Nombre d'entre eux ont pris part aux combats qui ont précédé la capitulation allemande du 8 mai 1945.
Depuis le 1er janvier 2008, la commune de Ghisoni a intégré la communauté de communes du Fium'orbo.
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La catastrophe du Renoso
RépondreSupprimerLe 29 décembre 196211, l'avion qui transportait 22 joueurs et joueuses du club de basket-ball de Bastia (plus ses 3 membres d'équipage) alla heurter la paroi Sud du Monte Renoso à 2 300 mètres d'altitude, au-dessus de Ghisoni. Il était un peu plus de 13 heures, les conditions atmosphériques étant très mauvaises, les colonnes de secours ne parvinrent à localiser l'épave que deux jours plus tard, le 31 décembre 1962. Il n'y avait aucun survivant. Tous les corps ne furent pas identifiés. Une stèle en mémoire des 25 disparus se trouve dans le cimetière de Bastia.
Et pas de stèle sur le lieu de la catastrophe ?
SupprimerOui, c'est bien Ghisoni.
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