mardi 24 septembre 2013
LE CHANT DES PARTISANS A 70 ANS
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.
Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite!
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...
C´est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu´on enchaîne?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
Le Chant des partisans ou Chant de la libération est l’hymne de la Résistance Française durant l’occupation par l’Allemagne nazie. La musique fut composée en 1941 par Anna Karenine, d'origine russe réfugiée à Londres. Les paroles ont été écrites en 1943 par Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon qui venaient tous deux de rejoindre les Forces Françaises libres.
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des réminiscences littéraires tolstoïennes sont probablement à l'origine du lapsus clavieri "Anna Karénine"
RépondreSupprimerpour Anna Betoulinski (dite Anna Marly)
;-))
Ah oui, mince. Je ne m'étais pas rendu compte! :-)))
SupprimerL'interprètation de Montand est remarquable.
RépondreSupprimerinoubliable point d'orgue du discours de Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon ; je m'en souviens comme si c'était hier !
RépondreSupprimerUne œuvre d'une intensité dramatique extraordinaire..., qui interdit l'oubli. Vis-à-vis du nazisme, bien sûr, mais pas seulement .
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