Un taxi parisien profite que son client soit endormi pour faire un détour de 1500 kilomètres

Michel, un parisien de 32 ans, pensait arriver chez lui après 20 minutes de trajet en taxi. C’était sans compter sur la malhonnêteté du conducteur qui a profité qu’il s’endorme pour lui faire faire un détour de plus de 1500 kilomètres.

Une soirée arrosée

Comme chaque semaine, Michel passe son jeudi soir au Palais de la Bière en compagnie de ses meilleurs amis qu’il vient de rencontrer. Le jeune homme a ses habitudes, comme en atteste son prénom gravé en lettres dorées au-dessus du bar. Une consécration qui récompense les marathoniens, ces individus qui ont bu sur place au moins 42,195km de bière. A 6h du matin, Michel constate qu’il travaille dans 2h et que 2h, c’est bientôt. Il décide de rentrer chez lui. Ses capacités motrices réduites à néant par l’alcool ne lui permettent pas d’être en mesure de se servir d’un vélo, il privilégie le taxi au Vélib.

« Je connais un raccourci »

Le conducteur n’en est pas à son premier écart. En 2012, il avait facturé un supplément bagage à une femme sous prétexte qu’elle était enceinte.

Visiblement pas en mesure de réfléchir, Michel met 15 minutes à ouvrir la portière du taxi avant de se rendre compte qu’il s’agit du coffre. Il parvient finalement à s’installer à l’arrière du véhicule et à donner son adresse dans un langage qu’il est le seul être humain à parler couramment. Le conducteur acquiesce et propose un raccourci à Michel qui accepte avant de s’endormir bercé par Chérie FM. Il ne le sait pas encore mais son réveil ne va pas être des plus agréables.

Une facture salée

Après être passé par Marseille pour rendre visite à des amis, le conducteur revient vers Paris. Il profite du sommeil profond de Michel pour le placer plusieurs fois dans le coffre afin d’être en mesure de prendre d’autres clients sur sa route. Arrivé au pied de son appartement, il continue à faire le tour du quartier à plusieurs reprises.

Ce n’est que lorsque le compteur atteint le maximum de 9999 euros autorisés par le logiciel, que le conducteur réveille Michel d’un agressif « On se réveille ! ».  Il lui indique qu’il ne prend ni la carte bleue ni les chèques et refuse catégoriquement qu’il sorte du véhicule pour aller retirer de l’argent. A l’heure où nous écrivons ces lignes, Michel est toujours dans le taxi. Il attend que son banquier lui apporte 9999 euros en petites coupures, une somme prêtée au taux avantageux de 19,99%.