Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
Adresse mail : blogvocedirutali@orange.fr
Oui j'ai lu ces chiffres de Femu Corsica.. 30000 morts 15000 blessés...pour une conscription qui a du être au total de 40000 à 50000 ,cest pas mal !!!!..pour faire plaisir au nationaliste je vais dire qu'il y a eut 70000 morts c'est encore mieux !! ...ce qui me désole c'est que ceux qui avancent ces chiffres finissent par les croire !!............disons qu'il y a eut entre 10000 et 12000 morts ce qui est énorme et represente environ 4% de le population (300000 H en 14 )..c'est la moyenne des départements ruraux ,Bretagne,la Creuse le Cantal etc..mais en ce centenaire doublé d'une période electorale nos amis nationalistes vont aller de la sempiternelle litanie de la corse chair à canon de la perfide France..on commence à s'habituer !!...
Il est vrai que 30000 morts me paraissais beaucoup j'ai donc fait quelques recherches dont je vous livre le résultat :
Calculs erronés et vérités bafouées
Des analyses qui reposent sur des calculs établis à partir du nombre de décès par département de naissance et rapporté aux populations du recensement de 1911. En exploitant notamment la base de données du ministère de la Défense, Mémoires des hommes morts pour la France. Une opération qui ne permet toujours pas de mettre tout le monde d'accord. « Pour avoir un chiffre proche de la réalité, il faudrait d'abord croiser les fiches des morts pour la France avec le listing des noms relevés sur les monuments aux morts insulaires et du Continent », explique Sylvain Gregori, docteur en histoire, tout en insistant sur la nécessité de mettre en parallèle « le nombre de tués à la guerre par rapport aux actifs corses mobilisables ».
25 % des soldats mobilisés tués au combat
Ceux qui étaient en âge de porter les armes. Des hommes dont le plus jeune en Corse avait 17 ans et demi et le plus ancien 73 ans. Mais là encore, les statistiques peuvent être discutées. D'une part parce qu'il y aurait 1 335 soldats locaux qui n'auraient pas été reconnus mais aussi parce que le nombre de 13 600 soldats inscrits sur les monuments pourrait être erroné. « Il existe un problème de double inscription », souligne Jean-Raphaël Cervoni, historien et coauteur de l'ouvrage La Corse et la Grande Guerre. « Dans les années 1920, les villages tenaient à conserver le plus grand nombre de noms de ceux qu'on appelait les martyrs. Il est arrivé qu'un soldat soit à la fois inscrit dans le village où il est né mais aussi où il a vécu ».Les historiens l'avouent, les années passent mais les désaccords persistent. Néanmoins, le nombre le plus souvent annoncé demeure celui de 12 000 tués sur les 40 000 mobilisés et non 10 000. « Ce qui représente 25 % des mobilisés », assure Sylvain Gregori.
Si ces calculs étaient retenus, la Corse serait bien plus haut dans le classement des départements marqués et fragilisés par la Première Guerre mondiale. « Quel que soit le bilan, cela n'a eu qu'un effet accélérateur dans le processus de déstructuration de la société. Cela a porté un coup économique et démographique incalculable et déclenché un courant régionaliste et identitaire », poursuit l'historien.
Et c'est donc une nouvelle idée reçue qui tombe. La surestimation du bilan humain évoqué un temps en Corse (30 000 poilus morts) ne serait pas l'œuvre des nationalistes pour témoigner du traitement de l'île par l'État. « Dès l'entre-deux-guerres, les chiffres des morts aux combats ont été gonflés par une population qui a voulu montrer son attachement à la France », précise Gilles Guerrini, professeur d'histoire. Une façon de s'inscrire dans un élan patriotique. Les partis politiques n'auraient alors fait qu'utiliser des chiffres « gonflés » et déjà revendiqués.
Une nouvelle fois, les historiens ont témoigné qu'il est aisé de faire dire aux chiffres tout et son contraire mais surtout d'affirmer que ce n'est pas tant le nombre mais les répercussions de la Grande Guerre qui compte !
merci à fulettu de m'avoir "éclairé" et du coup j'ai un peu honte d'être gaulois.merci à ces Corses de me permettre d'être libre aujourd'hui ,de dire ce que je veut et surtout de penser ce que je veut. pour le commentaire de 13.18 copiez l'adresse et collez la sur le bandeau de recherche ,sinon prenez des leçons d'informatiques,ils y en a partout.merci encore à fulettu de m'apprendre l'histoire de mon pays. wb
Je n'ai visionné que tardivement ce petit film; mais je dois dire que j'ai trouvé son commentaire écrit passablement orienté. Le chiffre de 30.000 morts régulièrement ressorti n'a jamais été démontré. Certes la Corse a payé un lourd tribut humain, mais le chiffre cité équivaudrait au renouvellement total de l'effectif du 173 iè régiment d'infanterie 6 fois de suite !!!! Certes les recrues corses ont subi un traitement discriminatoire à la mobilisation et durant le conflit, mais de là à laisser entendre, comme le suggère implicitement ce commentaire, que c'est tout à fait sciemment que le gouvernement français de l'époque et l'état-major auraient exposé particulièrement ce régiment, aboutissant à saigner volontairement la jeunesse corse de l'époque... Il y a vraiment une marge que seule une volonté politique tout à fait tendancieuse et bien identifiable peut franchir aussi aisément. Je regrette un peu que nous n'ayons pas exercé à cette occasion un minimum d'esprit critique et la distanciation nécessaire pour éviter de diffuser, sans doute sans le vouloir, une information pour le moins sujette à caution.
« Quel que soit le bilan, cela n'a eu qu'un effet accélérateur dans le processus de déstructuration de la société. Cela a porté un coup économique et démographique incalculable et déclenché un courant régionaliste et identitaire » Ça c'est vrai. Très vrai pour la déstructuration de la société agro-pastorale traditionnelle, entrainant l'abandon des cultures vivrières et soumettant l'économie de l'île aux importations continentales. J'ajoute néanmoins que que le courant de l'irrédentisme a longtemps utilisé l'argument et le chiffre contesté, jusqu'à verser dans la collaboration avec l'Italie fasciste par opposition à cette "ogresse" française qui dévora ses enfants.
Comme dirait un juif , pour moi c'est de l ' hébreu.
RépondreSupprimerOui j'ai lu ces chiffres de Femu Corsica.. 30000 morts 15000 blessés...pour une conscription qui a du être au total de 40000 à 50000 ,cest pas mal !!!!..pour faire plaisir au nationaliste je vais dire qu'il y a eut 70000 morts c'est encore mieux !! ...ce qui me désole c'est que ceux qui avancent ces chiffres finissent par les croire !!............disons qu'il y a eut entre 10000 et 12000 morts ce qui est énorme et represente environ 4% de le population (300000 H en 14 )..c'est la moyenne des départements ruraux ,Bretagne,la Creuse le Cantal etc..mais en ce centenaire doublé d'une période electorale nos amis nationalistes vont aller de la sempiternelle litanie de la corse chair à canon de la perfide France..on commence à s'habituer !!...
RépondreSupprimerIl est vrai que 30000 morts me paraissais beaucoup j'ai donc fait quelques recherches dont je vous livre le résultat :
SupprimerCalculs erronés et vérités bafouées
Des analyses qui reposent sur des calculs établis à partir du nombre de décès par département de naissance et rapporté aux populations du recensement de 1911. En exploitant notamment la base de données du ministère de la Défense, Mémoires des hommes morts pour la France. Une opération qui ne permet toujours pas de mettre tout le monde d'accord. « Pour avoir un chiffre proche de la réalité, il faudrait d'abord croiser les fiches des morts pour la France avec le listing des noms relevés sur les monuments aux morts insulaires et du Continent », explique Sylvain Gregori, docteur en histoire, tout en insistant sur la nécessité de mettre en parallèle « le nombre de tués à la guerre par rapport aux actifs corses mobilisables ».
25 % des soldats mobilisés tués au combat
Ceux qui étaient en âge de porter les armes. Des hommes dont le plus jeune en Corse avait 17 ans et demi et le plus ancien 73 ans. Mais là encore, les statistiques peuvent être discutées. D'une part parce qu'il y aurait 1 335 soldats locaux qui n'auraient pas été reconnus mais aussi parce que le nombre de 13 600 soldats inscrits sur les monuments pourrait être erroné. « Il existe un problème de double inscription », souligne Jean-Raphaël Cervoni, historien et coauteur de l'ouvrage La Corse et la Grande Guerre. « Dans les années 1920, les villages tenaient à conserver le plus grand nombre de noms de ceux qu'on appelait les martyrs. Il est arrivé qu'un soldat soit à la fois inscrit dans le village où il est né mais aussi où il a vécu ».Les historiens l'avouent, les années passent mais les désaccords persistent. Néanmoins, le nombre le plus souvent annoncé demeure celui de 12 000 tués sur les 40 000 mobilisés et non 10 000. « Ce qui représente 25 % des mobilisés », assure Sylvain Gregori.
Si ces calculs étaient retenus, la Corse serait bien plus haut dans le classement des départements marqués et fragilisés par la Première Guerre mondiale. « Quel que soit le bilan, cela n'a eu qu'un effet accélérateur dans le processus de déstructuration de la société. Cela a porté un coup économique et démographique incalculable et déclenché un courant régionaliste et identitaire », poursuit l'historien.
Et c'est donc une nouvelle idée reçue qui tombe. La surestimation du bilan humain évoqué un temps en Corse (30 000 poilus morts) ne serait pas l'œuvre des nationalistes pour témoigner du traitement de l'île par l'État. « Dès l'entre-deux-guerres, les chiffres des morts aux combats ont été gonflés par une population qui a voulu montrer son attachement à la France », précise Gilles Guerrini, professeur d'histoire. Une façon de s'inscrire dans un élan patriotique. Les partis politiques n'auraient alors fait qu'utiliser des chiffres « gonflés » et déjà revendiqués.
Une nouvelle fois, les historiens ont témoigné qu'il est aisé de faire dire aux chiffres tout et son contraire mais surtout d'affirmer que ce n'est pas tant le nombre mais les répercussions de la Grande Guerre qui compte !
merci à fulettu de m'avoir "éclairé" et du coup j'ai un peu honte d'être gaulois.merci à ces Corses de me permettre d'être libre aujourd'hui ,de dire ce que je veut et surtout de penser ce que je veut.
RépondreSupprimerpour le commentaire de 13.18 copiez l'adresse et collez la sur le bandeau de recherche ,sinon prenez des leçons d'informatiques,ils y en a partout.merci encore à fulettu de m'apprendre l'histoire de mon pays.
wb
Je n'ai visionné que tardivement ce petit film; mais je dois dire que j'ai trouvé son commentaire écrit passablement orienté.
RépondreSupprimerLe chiffre de 30.000 morts régulièrement ressorti n'a jamais été démontré. Certes la Corse a payé un lourd tribut humain, mais le chiffre cité équivaudrait au renouvellement total de l'effectif du 173 iè régiment d'infanterie 6 fois de suite !!!!
Certes les recrues corses ont subi un traitement discriminatoire à la mobilisation et durant le conflit, mais de là à laisser entendre, comme le suggère implicitement ce commentaire, que c'est tout à fait sciemment que le gouvernement français de l'époque et l'état-major auraient exposé particulièrement ce régiment, aboutissant à saigner volontairement la jeunesse corse de l'époque... Il y a vraiment une marge que seule une volonté politique tout à fait tendancieuse et bien identifiable peut franchir aussi aisément.
Je regrette un peu que nous n'ayons pas exercé à cette occasion un minimum d'esprit critique et la distanciation nécessaire pour éviter de diffuser, sans doute sans le vouloir, une information pour le moins sujette à caution.
« Quel que soit le bilan, cela n'a eu qu'un effet accélérateur dans le processus de déstructuration de la société. Cela a porté un coup économique et démographique incalculable et déclenché un courant régionaliste et identitaire » Ça c'est vrai.
RépondreSupprimerTrès vrai pour la déstructuration de la société agro-pastorale traditionnelle, entrainant l'abandon des cultures vivrières et soumettant l'économie de l'île aux importations continentales.
J'ajoute néanmoins que que le courant de l'irrédentisme a longtemps utilisé l'argument et le chiffre contesté, jusqu'à verser dans la collaboration avec l'Italie fasciste par opposition à cette "ogresse" française qui dévora ses enfants.
En fait parmi les soldats corses on peut considérer qu'il n'y a pas eu beaucoup de pertes .celles ci ne sont qu'un leurre journalistique
SupprimerN ' exagérons pas SVP.
RépondreSupprimer