vendredi 7 février 2014

MUSÉE du "carédar"... [DRÖLLING-Intérieur d'une cuisine_1815]

Martin Drölling
"Intérieur d'une cuisine"_1815
Huile sur toile. (65 cm X 80 cm)
Musée du Louvre, Paris.
"carédar-73"
"Intérieur d’une cuisine"  n’est pas l’œuvre d’un peintre hollandais, mais d’un artiste d’origine alsacienne, Martin Drölling. Cette œuvre rappelle, à bien des égards, les scènes domestiques paisibles et silencieuses peintes par les grands maîtres hollandais du XVIIe siècle. On y retrouve la même profusion de détails réalistes, comme les détritus jonchant le sol, les multiples instruments de cuisine et l’écaille de la peinture murale mais aussi même lumière douce et limpide qui traverse la fenêtre et éclaire la pièce. Ce tableau contiendrait des particules de cœurs royaux [les cœurs d’Anne d’Autriche, de Marie Thérèse d’Espagne, de la Grande Mademoiselle, de Monsieur frère du roi, du duc et de la duchesse de Bourgogne] ?! En effet, Martin Drölling se serait rendu acquéreur d’une douzaine des cœurs volés à la Révolution par M. Petit-Radel, architecte et membre du Comité de Salut public.

Martin DRÖLLING (1752 - 1817) est un peintre français de portraits et de scènes de genre. Parmi ses œuvres figurent des dessins, des aquarelles, des huiles sur toile et des peintures sur porcelaine. Il nous a laissé une peinture intimiste de la classe moyenne et de son environnement familier, et ses scènes d’intérieur permettent d’entrevoir le talent de ce peintre par ailleurs peu connu. Il lutta longtemps contre la misère et reçut les conseils de Mme Lebrun et de Greuze. Balzac le cite à deux reprises dans La Comédie humaine, sans doute séduit par une peinture dont la minutie du détail rappelle les descriptions détaillées de l’écrivain. La fille de Martin Drölling, Louise-Adéone Drölling (1797 -1834), aussi connue sous le nom de Madame Joubert, fut l'une des rares peintres femmes de son époque.

4 commentaires:

  1. Niveau licence histoire de l'art!

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  2. Ce tableau est plein de charme .

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  3. Des coeurs embaumés et conservés dans des reliquaires en vermeil- volés par le fameux architecte pour leur contenu- les peintres extraient une substance rare et précieuse appelée"la mummie" qui mêlée à l'huile donne un glacis incomparable.

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  4. Cela me glace le coeur, le tableau est une oeuvre incomparable, on a presque envie de prendre ce balai et donner un petit coup très bien représenté, les murs, les ustensiles et sur le pan de tissus que coud la maman on croirait voir battre les coeurs de ces dames, la couleur sépia mon Dieu comment,les peintres on pu? mais quand même bravo a ce peintre, très belle oeuvre.L B

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