mercredi 28 mai 2014

ÇA S'EST PASSÉ UN 28 MAI

Le 28 Mai 1871


La Commune de Paris est réprimée dans le sang

Au terme d'une "semaine sanglante", la Commune de Paris est vaincue. 
Suite à la défaite contre la Prusse, le peuple parisien s'insurge et établit une organisation socialiste et patriote  comme direction de la ville le 26 mars 1871. Premier pouvoir révolutionnaire prolétarien, la Commune de Paris a été revendiquée comme modèle par différents partis et a inspiré de nombreux mouvements révolutionnaires. Ses partisans survivants furent fusillés en masse ou déportés. Le lieu d'exécution le plus célèbre est resté le Mur des Fédérés, au cimetière du Père Lachaise. Il est encore visité et fleuri aujourd'hui. 
30 000 insurgés seront tués dont 3 500 fusillés dans Paris sans jugement, 1900 le seront cour de la Roquette et plusieurs centaines au "Mur des fédérés" du Père-Lachaise.
40 000 prisonniers seront internés, dans les pires conditions, sur des pontons flottants et dans des places et enceintes fortifiées.
10 137 personnes dont 657 enfants, 47 de 13 ans et 26 de 12 ans et moins, seront condamnées aux travaux forcés, à la déportation dans une enceinte  fortifiée, à un emprisonnement de moins d'un an ou de plus d'un an et, pour les mineurs, à la détention en "maison de correction".
La déportée la plus célèbre fut Louise Michel, ces  proscrits furent envoyés surtout en Algérie et en Nouvelle-Calédonie.

5 commentaires:

  1. Quand l' Histoire se fait triste.

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  2. La chanson:le temps des cerises ,écrite en 1866 par j b Clément est fortement associée à la commune de Paris.L'auteur a lui même combattu pendant la semaine sanglante.Cette chanson a été dédiée à une infirmière morte pendant cette semaine.

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  3. Et tout ce que les communards on fait comme exactions ? billevesées bien sur,Thiers leur a fait ce qu'ils méritaient sauf ces inutiles déportations, les balles ça coûte moins cher que les séjours en déportation.

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    1. Contexte historique
      La politique des otages.
      Dès le 5 avril 1871, la Commune décide en un décret historique « que toutes personnes prévenues de complicité avec le gouvernement de Versailles […] seront les otages du peuple de Paris ». Elle précise en outre dans l’article 5 : « Toute exécution d’un prisonnier de guerre ou d’un partisan du gouvernement régulier de la Commune de Paris sera, sur-le-champ, suivie de l’exécution d’un nombre triple des otages retenus […] et qui seront désignés par le sort. » Ce décret suscite émotion et indignation dans le camp versaillais, de même que chez certains " observateurs " comme Victor Hugo dans son poème « Pas de représailles » (L’Année terrible, 1871). Dans les rangs communards mêmes, cette mesure est souvent désapprouvée, ainsi par Prosper-Olivier Lissagaray, l’un des premiers historiens de la Commune, qui l’évoque comme une « razzia de soutanes ». Quelques jours plus tard, la Commune propose l’échange de Mgr Darboy, l’archevêque de Paris, contre le vieux révolutionnaire Auguste Blanqui retenu prisonnier à Versailles. Les négociateurs versaillais manifestent peu d’empressement à répondre aux propositions des autorités parisiennes. La Commune réitère son offre à plusieurs reprises. Elle en change même les termes puisque, le 14 mai 1871, elle propose de libérer les soixante-quatorze otages qu’elle retenait à Paris contre la libération du seul Blanqui. Thiers refuse la proposition, tandis que son secrétaire Barthélemy Saint-Hilaire ajoute : « Les otages ! Les otages, tant pis pour eux ! » Et si Versailles reprend ses massacres de blessés et de prisonniers, la Commune n’applique d’abord pas son décret. Ce n’est qu’avec la « semaine sanglante » que Théophile Ferré (1846-1871) signe finalement l’ordre d’exécution de six otages, qui sont passés par les armes le 24 mai dans une cour de la prison de la Roquette.
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  4. Il est vrai que Thiers qui n 'était pas un tendre n 'a rien fait pour a ranger les choses.....

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