Le 14 Mai 1610
Assassinat d'Henri IV !
Henri IV (1553-1610) est assassiné à Paris par deux coups de couteau. Les motivations de l'auteur, Ravaillac, un fervent catholique, sont le refus de la concorde religieuse instaurée par l'édit de Nantes et le refus de suivre un roi dont la conversion au catholicisme a été très politique. Quant à savoir qui a armé son bras... Les suspects sont nombreux.
Les integrismes religieux avaient fait leur plus illustre victime. On s'en croyaient guéris. Mais non ! La résurgence de tous ces excès dans toutes les religions a de quoi inquiéter les braves gens même croyants, mais qui réservent à la religion la place intime qui doit être la sienne.
Je me suis trouvé à Paris un 14 Mai, Rue de la Ferronnerie (entre le Châtelet et le Centre Pompidou) là où le roi fut assassiné et toutes les associations royalistes de Paris (partisans des Bourbons, pas des Orléanistes..) y déposaient des couronnes de lys blanc. J'avoue que le républicain fervent que je suis aurait volontiers déposé sa fleur aussi, tant ce roi a toujours personnifié à mes yeux le sens politique, l'intelligence, la tolérance et l'amour du peuple.
Grand amoureux aussi....une qualité de plus !
RépondreSupprimerL'intolérance des religieux de tous bords sont la plaie de l'humanité et la cause de guerres cruelles et inutiles.
RépondreSupprimerVive la laïcité !!!
Royal pénis endommagé
RépondreSupprimerSi Henri IV n'avait pas été assassiné par Ravaillac, probablement qu'il n'aurait pas vécu beaucoup plus vieux. Son corps est miné par les innombrables maladies vénériennes attrapées ici et là avec de très nombreuses filles de joie. Car Henri n'est pas bégueule en matière de sexe. Comme DSK, il se tape tout ce qui bouge... Depuis la fille de ferme jusqu'à la duchesse. Selon le chroniqueur Pierre de l'Estoile, Henri aurait attrapé une blennorragie en octobre 1592 dans une écurie agenaise avec la putain d'un palefrenier.
Sur la fin de sa vie, Henri souffre d'un rétrécissement de l'urètre qui l'empêche souvent d'uriner. Son chirurgien Loyseau note : "... en marchant, il me fallait souvent mettre pied à terre pour le faire uriner par le moyen d'une bougie et plus souvent par une sonde ou canule d'argent tellement qu'un jour je lui trouvai la verge enflée, froide, mollasse et insensible." À noter pour ceux qui s'en inquièterait, la bougie dont parle Loyseau est un instrument gonflable introduit dans l'urètre pour la dilater... Le chirurgien essaie de réduire ce rétrécissement en déposant dans le pénis royal une poudre à base de feuilles de genévrier mélangée à du beurre frais. Il utilise pour cela une longue canule à piston qu'il laisse en place parfois toute la nuit. Inutile de dire que ces nuits-là, le Vert Galant dort seul... Le traitement n'est guère efficace à long terme. Ainsi dans la nuit du 29 au 30 octobre 1603, le roi manque de mourir après un festin pantagruélique alors que ses médecins lui avaient recommandé la diète. Vomissements, diarrhées, et rétentions urinaires incessantes manquent de l'achever. Et quand il pète, il troue son slip... En vieillissant, il perd de sa vaillance avec les femmes. Il le reconnaît à demi-mot dans une lettre destinée à sa maîtresse la marquise de Verneuil, datée de 1607 : "Je vous verrai devant que vous pariez de Paris, et vous chérirai non comme il faut, mais comme je pourrai." Celle-ci, du reste, le surnommait méchamment le "Capitaine du bon vouloir".
Le jour de son assassinat, Henri IV souffre encore d'une infection urinaire fébrile qui aurait pu le mener au tombeau si cet imbécile de Ravaillac n'était pas intervenu...
C/C...des pages facétieuses du Point.....mais avec beaucoup de verités...bc