lundi 23 juin 2014

ANNIVERSAIRE...(envoi de cordo)

24 juin 1314 : Robert Bruce donne à l’Écosse son indépendance en écrasant l’armée anglaise à Bannockburn.

La 1° guerre d’indépendance de l’Écosse avait débuté en 1296, par l’invasion de l’Écosse par Édouard I°. Après une première défaite des Écossais menés par Richard Wallace (Braveheart), la guerre reprend en 1306, sous forme de guérilla menée par Robert Bruce, couronné roi d’Écosse, après avoir éliminé ses rivaux. Édouard I°, revenu combattre la rébellion, meurt de maladie sur la frontière écossaise en 1307. Son fils Édouard II, faible de caractère et en proie à l’hostilité des barons du royaume, abandonne le combat. Ce n’est qu’en 1314, devant la menace de voir tomber la dernière place forte anglaise en terre d’Écosse, le château de Stirling, qu’Édouard II lève une armée pour venir au secours de la place assiégée et écraser la révolte. Robert Bruce n’a que 5 000 hommes à opposer à la puissante armée anglaise de 20 000 hommes. Il va choisir un terrain favorable, une hauteur sur la route de Stirling, bordée de marécages et piégée latéralement par des fossés dissimulés par des branchages. Face au seul passage restant à la cavalerie, il dispose en trois rangées ses « schiltrons » unités de piquiers armés de piques de 4 à 5 m de long constituant une barrière mortelle pour les chevaux et les cavaliers. L’affrontement va durer deux jours, les 23 et 24 juin au cours desquels les charges de cavalerie anglaises limitées à un front étroit viendront se briser sur la muraille de piques écossaise. Le reflux de la cavalerie anglaise sème le désordre dans les lignes d’archers et fantassins anglais qui seront alors culbutés par la réserve écossaise emmenée par Robert Bruce.
Cette éclatante victoire donne l’indépendance à l’Écosse pour 4 siècles ; le royaume d’Écosse ne sera rattaché à l’Angleterre qu’en 1707, un siècle après l’avènement des Stuart. Le prochain référendum sur l’indépendance de l’Écosse aura lieu 7 siècles après cette bataille fondatrice, nul doute que les partisans du oui ne manqueront pas d’y faire référence.
Les Français, alliés des Écossais à l’époque, auraient bien fait, au lieu de simplement s’en réjouir, d’analyser cette bataille qui préfigure leurs futures défaites de la guerre de 100 ans. En effet, les Anglais modifieront profondément leur tactique de combat après ce désastre et privilégieront la défense à pied bien retranchée et la puissance de destruction des longs arcs face aux charges de cavalerie, ce qui leur permettra d’affronter victorieusement la chevalerie française à Crécy, Poitiers et, surtout, Azincourt où le terrain et le scénario de la bataille rappellent singulièrement ceux de Bannockburn.
La célèbre « Marche des Soldats » de Robert Bruce, jouée à l’aube de la bataille de Bannockburn est devenue le « cantique » des soldats de tous les pays (sauf peut-être dl’Angleterre…) ; sa ligne mélodique mélancolique évoque plus les héros qui vont périr que les défilés triomphants des vainqueurs.          https://www.youtube.com/watch?v=4r7uX8wjFWU

2 commentaires:

  1. Wallace avait ouvert la voie !

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  2. Cette Marche du Soldat fut paraît il joué pendant l'entrée de Jeanne en Orléans en 1429...tout a fait possible car 3000 à 4000 écossais était au coté des français et on pu le jouer à la cornemuse. Aprés Orléans les anglais battu à Jargeau et Beaugency regroupèrent leur force prés de Patay ,commandé par John Falstolf et le légendaire John Talbot. Ils voulurent refaire le coup de Crécy, Poitiers et Azincourt..les 3000 archers plantèrent leur piques,mais les français qui au bout de 80 ans avaient enfin compris envoyèrent des éclaireurs qui les situèrent ,menés par La Hire les piquiers français attaquèrent par surprise sur les flancs qui faute de temps n'étaient pas protégés. Peu équipés de protection prés de 3000 archers anglais furent massacrés...Dés lors la cavalerie lourde française chargea...Les anglais n'eurent que le temps de...s'enfuir..pas tous.. le célèbre John Talbot fut fait prisonnier .Jamais les anglais ne reformèrent d'archers , la formation était longue et surtout couteuse...Patay décapita l'armée anglaise.. Charles put aller Reims se faire couronner et dire ..le Roi c'est moi... très prolixe sur Crécy , Poitiers et Azincourt..les historiens anglais le sont moins sur Patay ...peut être voir leurs chevaliers détaler comme des lapins ne leur paraît pas convenable...enfin ce n'est qu'une hypothèse....bc

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