![]() |
| Frédéric Bourgeois de Mercey "Vue du port de Bastia"_1839 Huile sur toile. (46,7 cm X 73,5 cm) Musée de Bastia. |
![]() |
| "carédar-111" |
Cette "Vue du port de Bastia" est
l’œuvre du peintre voyageur Frédéric Bourgeois de Mercey qui
présente une vision de l’actuel Vieux-Port délicatement éclairé
par le soleil couchant. Le
port, avec son anse parfaitement identifiable, est animé par les
activités de fin de journée : des
marins achèvent de rentrer les voiles de leur navire, des
embarcations sont au mouillage, d’autres sur la grève, des bateaux
sont amarrés à la terre ferme ; partout, sur mer, sur terre des
personnages travaillent, déambulent ou flânent. Dès
le premier regard nous percevons que l’image qu’il nous livre n’a
pas pour mission de nous informer objectivement sur Bastia et son
port. L’œuvre nous immerge dans une vision "affective" et
globalisante du port et du paysage qui l’entoure... Lors de la visite du peintre, Saint-Jean n’a pas encore l’aspect célèbre que nous lui connaissons. Seul le clocher de gauche est érigé. C’est l’oeuvre du maçon suisse Tomaso Quadri qui l’a élevé en 1810. Le clocher droit date de 1864 (Paul Augustin Viale)... La ville
peinte par Frédéric Bourgeois de Mercey n’est plus tout à fait
Bastia mais une cité exotique dans laquelle le pittoresque s’allie
au sublime.
[D'après : Janine VITTORI – Conseillère Pédagogique Départementale Arts Visuels – Haute-Corse]
Frédéric BOURGEOIS DE MERCEY (1805 - 1860) est un peintre, chroniqueur de voyages, critique
d'art et romancier français. Fils de l’administrateur
lorrain Louis-Frédéric Bourgeois de Mercey, il se livra
d’abord à la peinture et fit preuve, dans le paysage, de précision
et de facilité. De 1830 à 1842, époque où un
affaiblissement de la vue l’obligea de quitter les pinceaux, il
exposa un grand nombre d’ouvrages... Entré au ministère de
l'Intérieur en 1840 en qualité de chef de bureau des
Beaux-Arts, il fut mis en 1853 à la tête de la direction
des Beaux-Arts placée, depuis lors, dans les attributions du
ministère d’État. En 1855, il fut membre du jury de
l’Exposition Universelle. Mercey fut élu membre libre de
l’Académie des Beaux-Arts en 1859.




Connaissant Bastia, je ne crois pas que ce tableau a été peint au soleil couchant car la lumière aurait été placée a gauche du tableau moi je dirais plutôt vers 9 ou 10 heures du matin le soleil se couche derrière ces belles montagnes. ceci-dit ce tableau est magnifique et le port piétonnier splendide. comme on aurai aimé se promener au bord de ce quai
RépondreSupprimerPlaisir de connaître ce beau tableau .Bravo Louise ,quelle perspicacité!
RépondreSupprimerPetites anecdotes sur Saint-Jean...la vieille et modeste première église fut rasé en 1636...la nouvelle église mît du temps à se construire mais dés 1665 on pût célébrer le culte.
RépondreSupprimerCependant l'église était vide de siège..par décision du 15 janvier 1693 l'autorité religieuse autorisa les familles à installer des bancs de bois en suivant un plan numéroté et bien hiérarchisé !
Pour chaque banc on devait payer une taxe annuelle de 62 livres ,ces bancs furent supprimés en 1835... Les familles les emportèrent chez elles et certains existent encore dans plusieurs appartements bastiais.....
Mais ne peut parler de Saint- Jean sans rapporter une vieille coutume qui consistait à enterrer les mort dans les églises et malgré les interdictions religieuses cela perdurera jusque vers 1820!!
On mettait les morts dans une espèce de cave sous le chœur directement accessible de dehors...on l'appelait l'Arca....d'où une vieille expression bastiaise .."Puzza cume un'Arca" ce qui en dit long sur les émanations qui en provenaient !!...bc*
* Merci à feu Tito Bronzini de Caraffa....
Bonjour et bravo pour ce blog, je suis déjà fan !
RépondreSupprimerAlso visit my webpage site