Cette guerre a marqué toute une génération de part et d'autre de la Méditerranée, au point d'empoisonner encore aujourd'hui les relations franco-algériennes et d'alimenter une sourde hostilité mutuelle. Si cette évolution vers l'indépendance était inéluctable et parfaitement compréhensible, elle a été rendue difficile et douloureuse par la présence, depuis plusieurs générations, d'une population européenne d'un million d'indiividus qui souvent n'avait d'autres racines que "là-bas". Au contraire de nombreux corses qui avaient gardé leurs liens avec l'île et la famille, la majorité de ces "rapatriés" arrivèrent donc en France en terre inconnue. Leur intégration a néanmoins pu se faire, non sans douleur et déchirement, grâce à la bonne santé économique du pays durant les fameuses "trente glorieuses". Mais en Algérie même on continue de se positionner par rapport à cette période et de nombreux caciques du régime, dont le président Bouteflika, tirent leur légitimité, et leurs privilèges, de leur présence dans le maquis à l'époque. Par contre il semble osé et peu crédible, aux yeux mêmes de leur population, de continuer d'imputer "au colonialisme français" les insuffisances et les échecs économiques et sociaux des gouvernants algériens, pourtant assis sur un trésor gazier et pétrolier, légué par le colonialisme, mais dont les revenus semblent hélas confisqués par une nomenklatura avide. Espérons que les prochaines décennies remettront ces drames historiques en perspective, avec la disparition progressive et naturelle de ceux qui les auront vécus dans leur chair. M.V
samedi 1 novembre 2014
ÇA S'EST PASSÉ UN 1er NOVEMBRE....Il y a déjà 60 ans.
Cette guerre a marqué toute une génération de part et d'autre de la Méditerranée, au point d'empoisonner encore aujourd'hui les relations franco-algériennes et d'alimenter une sourde hostilité mutuelle. Si cette évolution vers l'indépendance était inéluctable et parfaitement compréhensible, elle a été rendue difficile et douloureuse par la présence, depuis plusieurs générations, d'une population européenne d'un million d'indiividus qui souvent n'avait d'autres racines que "là-bas". Au contraire de nombreux corses qui avaient gardé leurs liens avec l'île et la famille, la majorité de ces "rapatriés" arrivèrent donc en France en terre inconnue. Leur intégration a néanmoins pu se faire, non sans douleur et déchirement, grâce à la bonne santé économique du pays durant les fameuses "trente glorieuses". Mais en Algérie même on continue de se positionner par rapport à cette période et de nombreux caciques du régime, dont le président Bouteflika, tirent leur légitimité, et leurs privilèges, de leur présence dans le maquis à l'époque. Par contre il semble osé et peu crédible, aux yeux mêmes de leur population, de continuer d'imputer "au colonialisme français" les insuffisances et les échecs économiques et sociaux des gouvernants algériens, pourtant assis sur un trésor gazier et pétrolier, légué par le colonialisme, mais dont les revenus semblent hélas confisqués par une nomenklatura avide. Espérons que les prochaines décennies remettront ces drames historiques en perspective, avec la disparition progressive et naturelle de ceux qui les auront vécus dans leur chair. M.V
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L'état algérien, et particulièrement son président Boutéflika, qui éffectue de nombreux stages au Val deGrace, doit six milliards d'euros ( 6000.000.000 ) à la sécurité sociale, dus par les algériens qui viennent se faire soigner en France à l'œil et ailleurs.
RépondreSupprimerPour 2013 cette somme représente la moitié du déficit de la sécu.
La guerre d'Algérie a commencé le 8 mai 1945 .
RépondreSupprimerJe précise mon commentaire de 18:27, elle a commencé le 8 mai 1945 à Sétif
RépondreSupprimerUne solution ne plus soigner gratuitement les etrangers
RépondreSupprimerEt les arabes ils était chez eux. ??..eux aussi c'étaient des colonisateurs.....ils ont viré les byzantins entre le 7 ème et le 8 éme siècles..Alors....revenez les byzantins..et amenez un hominidé...celui personne pourra lui contester la préséance...
RépondreSupprimerEspérons, Cuccu, mais sans trop d'illusions -il n'est pas sûr que les générations d'Algériens d'après guerre cultivent toutes l'oubli, surtout les descendants de ceux qui ont fui massivement la misère de là-bas pour venir réclamer des dédommagements ici, quand ce n'est pas y faire leur loi.
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