vendredi 23 janvier 2015

MUSÉE du "carédar"...

MASSACRE DE LA SAINT-BARTHÉLÉMY...

François Dubois
"Massacre de la Saint-Barthélémy"_1584
Huile sur bois. (94 cm X 154 cm)
Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
"carédar-123"
Le "Massacre de la Saint-Barthélémy" est resté comme une des pages les plus sombres de l'Histoire de France. Il est à replacer dans le contexte des guerres de religion qui ensanglantèrent la France entre 1562 (Massacre de Vassy) et 1598 (Édit de Nantes). Plusieurs milliers de protestants trouvèrent la mort. Le peintre François Dubois, peintre parisien protestant, a fixé ce tragique événement sur un panneau de bois. Sur le tableau, on distingue entre autres :
- Catherine de Médicis, en noir, contemplant un tas de cadavres dénudés, près de la porte du Louvre,
- des scènes de massacres et de pillages commises par des civils, des soldats, ou des gentilshommes (repérables par leur bonnet de velours noir).
- Guise contemple le corps de Coligny qui vient d'être défénestré et décapité. Il a aussi les mains coupées, tandis que sa dépouille se fait émasculer.

François DUBOIS est né à Amiens en 1529 alors que la réforme protestante française est déjà implantée à la cour et dans les cercles humanistes de l'Église. Son père, Jacques, est un médecin, humaniste, installé à Paris, il publie aussi une des premières grammaires françaises. En 1572, François, adepte de la religion réformée, a échappé au massacre de la Saint-Barthélemy. Il se réfugie ensuite à Genève, où il meurt en 1584. Un seul tableau de ce peintre huguenot est authentifié avec certitude : "Massacre de la Saint-Barthélemy".

2 commentaires:

  1. Les hommes ont beaucoup progressé dans les techniques mais peu dans la sagesse...hélas !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quand même! quand même! ça fait un moment que les occidentaux, au moins, ne tuent ni ne s'entretuent plus - et avec une telle barbarie - au nom de la religion du moins!
      Cela dit, votre formule a encore de beaux jours devant elle....

      Supprimer