Piet Mondrian "Victory Boogie-Woogie"_1944 Huile et papiers collés sur toile. (127 cm X 127 cm) Musée Municipal de La Haye, Pays-Bas. |
"carédar-125" |
"Victory Boogie-Woogie" est le dernier tableau du peintre néerlandais Piet Mondrian. Laissé
inachevé en 1944, il appartient à la collection du Musée Municipal de La Haye. Il a été acheté 80 millions de
florins (approximativement 35 millions d'euros)... Les quadrillages imposent
une impression de stabilité à la toile, mais dans le même temps,
la largeur des lignes qui varie et le contraste entre leurs couleurs
et le blanc de la toile donnent l’illusion du mouvement. La
composition de l’œuvre transmet des sensations... les petits
carrés de couleur se succèdent dans un rythme qui évoque le jazz,
la musique noire-américaine. Cette toile est spatiale et
temporelle. Elle évoque la ville de New York et
permet aussi d’imaginer un ensemble de relations proches de celles
qui se tissent chez les habitants de la ville, dans des espaces
urbains plus ou moins publics. Elle suscite des rencontres, des
croisements entre des personnages, mus par des actions quotidiennes... "Victory
Boogie Woogie" s’entend comme l’espoir d’un événement
historique, la victoire des Alliés.
"Piet Mondriaan en 1899" |
Piet
MONDRIAN (1872 -1944) fut l'un des pionniers les plus influents
de la peinture abstraite. Il subit d'abord
l'influence de l'École de La Haye, en travaillant la forme, le
style, la lumière et l'espace par des œuvres naturalistes et des
paysages académiques... À partir de 1904, sa peinture change et les
paysages laissent la place à des scènes d'intérieurs avec
l'abandon des tonalités nuancées au profit de longs aplats de
couleurs. Il se tourne progressivement vers le fauvisme. Mais il
s'intéresse aussi au divisionnisme de Signac, ou à un certain
expressionnisme de Van Gogh. Il poursuit également une réflexion
philosophique sur le rôle de l'artiste, en quête de permanence et
d'universel, et considère que l'artiste doit saisir l'essence des
choses, et s'échapper du matérialisme qui conduit à la
simple retranscription ou imitation de la nature, dans les limites de
la perception. Après des toiles qui célèbrent la couleur,
succèdent des œuvres dans lesquelles Mondrian explore avant tout
les lignes. "Je trouve vraiment que la grande ligne est
l'élément primordial dans une chose, c'est ensuite que vient
la couleur" dit-il. En 1912, il découvre le cubisme et
s'installe à Paris. il passe d'un cubisme figuratif à un cubisme
plus abstrait dans lequel les objets perdent leur fonction figurative
pour un ensemble de lignes formelles horizontales et verticales,
mêlées aux couleurs primaires dans un espace à deux dimensions.
"Je sentis que seuls les cubistes avaient découvert le bon
chemin, et pendant longtemps, je fus très influence par eux",
écrira-t-il. Il connaît de son vivant une renommée
internationale, car il est considéré comme l' inventeur d'une forme
d'art "universelle".
Ce bleu marine fait toute la richesse du tableau. Louise
RépondreSupprimerSalvador DALI ,qui n'aimait pas beaucoup MONDRIAN, disait: ..."Piet , Piet ,Piet, ........;c'est moi Salvador qui vous le dis, avec un "i" de moins,ce n'eut été qu'un pet .
RépondreSupprimerDans :"Les Cocus du vieil art moderne " Grasset.
on n'est pas obligé d'être ému par ce genre d'œuvre malgré son prix exorbitant.Aux "puces" 9 personnes sur 10,ne l'achèteraient pas pour 10 euros.Il faut être initié pour être convaincu.
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai évolué..je suis passé du cubisme au cubitainer...
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