mercredi 27 mai 2015

HISTOIRE DU JOUR... (suite et fin)

- Julien, nous allons faire des courses à la supérette, si tu veux sortir tu sais où mettre les clés ?
- Oui, tonton Jérôme, mais où est Thierry ?
- Il a pris son vélo, il est sans doute allé au village retrouver les copains. À tout à l'heure.
Julien finissait sa toilette ; il pensait que son cousin avait abandonné l'idée farfelue d'aller emprunter un char d'assaut chez le voisin. Il ferma la porte d'entrée et mit la clé dans la cachette. La route qui menait au village était peu fréquentée. En s'écartant pour laisser passer un chien, Julien aperçut le vélo de Thierry appuyé contre un muret. Tiens, bizarre... en s'approchant, il vit un jardin et reconnut l'arrière de la maison de monsieur Louis. Il longea la clôture de fusains, tout était calme et désert. Thierry était -il dans la maison ? Pourquoi ne sortait-il pas ? Inquiet il essayait de voir au travers de la haie quand il entendit une voiture s'arrêter devant la maison. Une dame en sortit.
- Je te connais toi, tu es le neveu de Jérôme, le fils de Julie. Comment va-t-elle ?
- Bien, madame, je m'appelle Julien.
- Moi, je suis Anna, la sœur de monsieur Louis. As-tu déjà vu un perroquet ?
- Un vrai, vivant ? Non.
- Viens avec moi, je vais nourrir la "perroquette" de mon frère.
Quand Anna tourna la clé dans la serrure, on entendit : "Qui est là ? Entrez, entrez !"
- Ça, c'est Krakotte qui nous accueille. Anna ouvrit la cage et le bel oiseau vert se pencha vers elle en murmurant : "Comment vas-tu ? Comment vas-tu ?"
En même temps, un bruit de pas retentit dans l'escalier du sous- sol : "Ouvrez, c'est moi, Thierry !" À la stupéfaction générale, la voix reprit ,suppliante : " Ouvrez-moi, s'il vous plaît ."
Anna tira la targette et Thierry apparut, les yeux rougis. Il bafouillait : "Je feuilletais des magazines quand monsieur Louis a fermé la porte du sous-sol, j'ai crié mais il ne m'a pas entendu."
- Ça , par exemple ! Pauvre petit ! Il est vrai que mon frère est un peu sourd ! Heureusement que je suis venue nourrir Krakotte. Quand je vais raconter ça à Louis !
- Non, Madame, ne dites rien, il ne faut pas l'inquiéter.
Krakotte se percha sur l'épaule d'Anna et ajouta : "Tu es belle, tu sais, tu es belle !"

1 commentaire:

  1. Oh ,le petit menteur ! On lui pardonne car il a déjà été puni .

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