PREMIÈRE
ÉMOTION MUSICALE
Vacances, retrouvailles amicales………
Assises à la terrasse d’un café de la place, Cathy et Colette bavardaient :
- Tu sais, dit Colette, j’aurais pu écrire dans le blog de ton village ma première émotion musicale.
- Et pourquoi ne l’as-tu pas fait ?
- Oh, je n’en suis pas capable. Mais je vais te la raconter.
Vacances, retrouvailles amicales………
Assises à la terrasse d’un café de la place, Cathy et Colette bavardaient :
- Tu sais, dit Colette, j’aurais pu écrire dans le blog de ton village ma première émotion musicale.
- Et pourquoi ne l’as-tu pas fait ?
- Oh, je n’en suis pas capable. Mais je vais te la raconter.
Le bus à plate-forme avait quitté
Vincennes pour rejoindre cette banlieue que l’on nomme à présent
par son numéro de département, le 93.Un petit crachin automnal
mouillait la casquette du contrôleur qui, stoïquement, tirait
la chaîne aux arrêts. Un jeune homme brun venait toujours s’asseoir
près de moi. Je savais qu’il avait quitté son village auvergnat,
près de Salers, où vivait sa mère, pour être instituteur dans la
banlieue parisienne. Il évoquait avec nostalgie les grandes prairies
fleuries au printemps, le goût de la truffade, cousine de l’aligot,
et se promettait de retourner chez lui à chaque vacances.
- Aimez-vous la musique de chambre, me demanda-t-il ce matin-là ?
- Je ne sais pas, je suis très ignorante dans ce domaine.
- Il y a un concert, dimanche prochain, à la chapelle de La Salpêtrière. Si cela vous intéresse, je vous y invite.
Je n’avais aucune connaissance en musique classique, sauf, peut-être, l’Ave Maria de Schubert ou le Boléro de Ravel. Des amis m’avaient prêté un 33 tours sur lequel était gravé Rinaldo, une œuvre de Haendel, et j’avais beaucoup aimé l’air : "Lascia qu’io pienga". Le dimanche, donc, j’étais au rendez-vous.
- Aimez-vous la musique de chambre, me demanda-t-il ce matin-là ?
- Je ne sais pas, je suis très ignorante dans ce domaine.
- Il y a un concert, dimanche prochain, à la chapelle de La Salpêtrière. Si cela vous intéresse, je vous y invite.
Je n’avais aucune connaissance en musique classique, sauf, peut-être, l’Ave Maria de Schubert ou le Boléro de Ravel. Des amis m’avaient prêté un 33 tours sur lequel était gravé Rinaldo, une œuvre de Haendel, et j’avais beaucoup aimé l’air : "Lascia qu’io pienga". Le dimanche, donc, j’étais au rendez-vous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire