La
route sinueuse descend vers la mer. La voiture roule paisiblement. Ta
présence tranquille me rassure mais mon coeur est en peine.
À chaque tournant l'échancrure montagneuse s'ouvre et l'étang
s'étale, gris-bleu, sous la frise nuageuse de cette aurore
naissante.
C'est le départ. Tout ce qu'il faut laisser... et
l'ailleurs qu'il faut à chaque fois réapprivoiser.
Et c'est ça la vie, pour nous les humains. On rit, on pleure sous le soleil qui
resplendit et sous la lumière des étoiles. Tant de choses sont
encore à découvrir...
"Nous mourrons sans le
savoir
Un beau matin ou un beau soir.
Et comme nous ne sommes
pas prévenus
peu nous importe, on continue."
Éric Chevillard.
Le départ
RépondreSupprimerAdieu l'étang et toutes mes colombes
Dans leur tour et qui mirent gentiment
leur soyeux plumage au col blanc qui bombe
Adieu l'étang.
Adieu maison et ses toitures bleues
Où tant d'amis, dans toutes les saisons,
Pour nous revoir avaient fait quelques lieues,
Adieu maison.
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Adieu vergers,les caveaux et les planches
Et sur l'étang notre bateau voilier
Notre servante avec sa coiffe blanche
Adieu vergers.
Adieu aussi mon fleuve clair ovale,
Adieu montagne! adieu arbres chéris!
C'est vous qui êtes ma capitale
Et non Paris.
Max Jacob.
Les beaux jours reviendront ,ce n'est qu'un au revoir.
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