Un
jour d'automne.
Sons, couleurs, senteurs : la symphonie se joue encore, mais plus en douceur, plus en mineur. Clairons et cymbales se sont tus, seules jouent les cordes, violons, violoncelle, contrebasse : c'est l'automne.
Le matin est léger, une petite brume nimbe la campagne. Les hortensias rougissent au jardin et l' ampélopsis empourpre la tonnelle.
Le village sommeille. De loin en loin, des chiens s'interpellent. Midi hésite entre nuages et soleil. Puis les nuages s'écartent, s'éloignent et s'en vont coiffer les montagnes. Un avion trace sa route sonore vers l'orient. Ronflement des tronçonneuses. On prépare le bois pour l'hiver.
Les châtaigniers majestueux tendent leurs bogues claires vers le soleil. Quelques noix s'éparpillent sur l'herbe encore verte. Çà et là, au bord de la route, des baies éclatantes brillent sur le feuillage vernissé des arbousiers. Une mésange fait entendre son tsic tsic moqueur.
Voici que le soleil descend vers la montagne. Par endroits des volutes de fumée bleues s'élèvent : on brûle les herbes séchées par la canicule.
Des bancs de nuages s'étagent au couchant où toutes les nuances du rouge au jaune orangé préparent le feu d'artifice. L'horizon s'enflamme. Les grenouilles, le petit duc saluent le soleil qui s'en va.
Les lumières du village s'allument.
Demain sera un autre jour.
Sons, couleurs, senteurs : la symphonie se joue encore, mais plus en douceur, plus en mineur. Clairons et cymbales se sont tus, seules jouent les cordes, violons, violoncelle, contrebasse : c'est l'automne.
Le matin est léger, une petite brume nimbe la campagne. Les hortensias rougissent au jardin et l' ampélopsis empourpre la tonnelle.
Le village sommeille. De loin en loin, des chiens s'interpellent. Midi hésite entre nuages et soleil. Puis les nuages s'écartent, s'éloignent et s'en vont coiffer les montagnes. Un avion trace sa route sonore vers l'orient. Ronflement des tronçonneuses. On prépare le bois pour l'hiver.
Les châtaigniers majestueux tendent leurs bogues claires vers le soleil. Quelques noix s'éparpillent sur l'herbe encore verte. Çà et là, au bord de la route, des baies éclatantes brillent sur le feuillage vernissé des arbousiers. Une mésange fait entendre son tsic tsic moqueur.
Voici que le soleil descend vers la montagne. Par endroits des volutes de fumée bleues s'élèvent : on brûle les herbes séchées par la canicule.
Des bancs de nuages s'étagent au couchant où toutes les nuances du rouge au jaune orangé préparent le feu d'artifice. L'horizon s'enflamme. Les grenouilles, le petit duc saluent le soleil qui s'en va.
Les lumières du village s'allument.
Demain sera un autre jour.
Chaque mardi soir, fidèle au rendez-vous, "notre" conteur (ou conteuse ?) nous fait parvenir son "histoire"...
RépondreSupprimerJe l'en remercie infiniment en mon nom personnel et au nom de tous les lecteurs du blog qui attendent "leur histoire" - ils se reconnaîtront ! ;-)) -
Quel talent ! Encore merci de nous charmer et de nous permettre de garder notre âme d'enfant...
Très joliment décrit .
RépondreSupprimercEST UN POèME EN PROSE.
RépondreSupprimervraiment poétique , bravo à l'auteur !
RépondreSupprimerOui, c'est tout à fait cela: un poème en prose...Bravo!
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