Quatre coups de cœur pour ces livres du même auteur :
Demain
j'arrête !
Complètement
cramé !
Et
soudain tout change !,
Ça
peut pas rater !
J'ai souvent éclaté de rire grâce à l'imagination débordante, à l'humour allié au sentiment, de Gilles LEGARDINIER. _ (envoi anonyme)
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À
quatre-vingt ans, l'auteur, tout en faisant une œuvre littéraire,
raconte ses souvenirs d' enfance pour sa descendance. Publié en 1983,
ce roman fait revivre le monde disparu des émigrés russes à Paris
au début du 20e siècle. Ses parents, d'origine russe, étant
divorcés, Natacha passera sa petite enfance en allers et retours
entre la France et la Russie. Il n'y a pas de chronologie, les
souvenirs sont une juxtaposition d'évènements avec une priorité
aux sensations et un refus d'analyse. C'est le point de vue de
l'enfant.
Le fil conducteur est la relation que Nathalie entretient avec ses parents : Lien très fort avec son père qui est son modèle ; il l'aide à se construire. La mère (écrivain) se révèle plus indifférente, privée d'instinct maternel.
Le récit est un monologue de l'enfant doublé d'une deuxième voix, celle de l'adulte qui critique et émet des réticences sur la fidélité des souvenirs.
Le langage est simple, spontané, plein de poésie. On y trouve les fameux "tropismes" où elle décrit un état physiologique provoqué par une fusion totale avec la nature.
Nathalie veut montrer qu'elle était "une enfant comme les autres avec ses caprices, ses peurs son amour de la lecture, son plaisir d'apprendre.
Le fil conducteur est la relation que Nathalie entretient avec ses parents : Lien très fort avec son père qui est son modèle ; il l'aide à se construire. La mère (écrivain) se révèle plus indifférente, privée d'instinct maternel.
Le récit est un monologue de l'enfant doublé d'une deuxième voix, celle de l'adulte qui critique et émet des réticences sur la fidélité des souvenirs.
Le langage est simple, spontané, plein de poésie. On y trouve les fameux "tropismes" où elle décrit un état physiologique provoqué par une fusion totale avec la nature.
Nathalie veut montrer qu'elle était "une enfant comme les autres avec ses caprices, ses peurs son amour de la lecture, son plaisir d'apprendre.
Extraits :
le père : " j'aime passer la
main sur ses joues maigres, un peu rugueuses, serrer leur peau entre
mes doigts pour la soulever, chatouiller sa nuque...il me repousse
gentiment... et aussi parfois, quand il ne s'y attend pas, lui donner
un gros baiser dans le creux de l'oreille et voir comme assourdi
il y enfonce un doigt qu'il agite en secouant la tête... fait mine
de se fâcher..." quel jeu stupide...
"peur : "la peur, ........ se glisse vers moi, s'infiltre....... elle est cette procession de fantômes revêtus de longues robes blanches qui s'avancent en file lugubre vers des dalles grises...Ellevacille dans les flammes des grands cierges blafards qu'ils portent...Je voudrais m'échapper, mais je n'ai pas le courage de traverser l'espace imprégné d'elle, qui sépare mon lit de la porte."
J'ai pris beaucoup de plaisir à la relecture de ce roman que j'avais oublié. _ (Battine)
"peur : "la peur, ........ se glisse vers moi, s'infiltre....... elle est cette procession de fantômes revêtus de longues robes blanches qui s'avancent en file lugubre vers des dalles grises...Ellevacille dans les flammes des grands cierges blafards qu'ils portent...Je voudrais m'échapper, mais je n'ai pas le courage de traverser l'espace imprégné d'elle, qui sépare mon lit de la porte."
J'ai pris beaucoup de plaisir à la relecture de ce roman que j'avais oublié. _ (Battine)
Si vous voulez lire Gilles Legardinier, je vends les livres "Demain j'arrête", "Complètement cramé", "Et soudain tout change", j'ai ri aussi en les lisant!!
RépondreSupprimerMerci pour ces suggestions de lecture ,surtout si l'hiver est rude !
RépondreSupprimerTrès beau ce dialogue entre l'enfant et l'écrivain avec l'écriture comme trait d'union.
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