Pourquoi ne pas relire
" Gatsby le Magnifique" de Scott Fitdgerald,
écrit en 1925
En édition de poche
Gatsby, c'est l'histoire d'un amour fou, idéalisé, inconditionnel et romantique, pour une femme finalement médiocre, vénale et superficielle, c' est aussi l histoire d' une amitié, et celle d une ascension sociale dont le seul but est de reconquérir un amour de jeunesse.
Nous sommes en 1925, Nick Carraway est le narrateur. Quand il commence son récit tout est fini depuis deux ans. A l' époque, après avoir combattu pendant la guerre il s installe à Long Island pour apprendre le métier d' agent de change. Il prend rapidement contact avec son voisin, le mystérieux Jay Gatsby, à la réputation sulfureuse, un homme richissime qui donne des fêtes somptueuses pour le Gotha et dans lesquelles il n'apparaît jamais. Etant le cousin de Daisy Buchanan, Nick va faciliter la reprise de contact entre Daisy et Gatsby, qui se sont connus et aimés avant la guerre et avant le mariage de Daisy avec un homme vulgaire et volage, mais riche et..bien né.
Gatsby, après une enfance pauvre dans une ferme du Dakota a fait fortune dans l'industrie pharmaceutique. Et c' est pour éblouir Daisy et la reconquérir qu' il a cherché à tout prix à s'élever socialement.Rien n'est trop beau pour se montrer sous son meilleur jour.Dans sa magnifique villa Il multiplie les fêtes grandioses dans l espoir de l y rencontrer .
Gatsby est un personnage unique, qui croit au pouvoir de l' argent , comme les américains des " années folles", mais qui est profondément romantique . Illuminé par cet amour fou qui donne sens à sa vie, il sera détruit par le cynisme, la lâcheté et le vide abyssal de l' être aimé et de son entourage.
Amour romantique, fastes et paillettes des années folles, fêlure du rêve américain, génération désabusée qui noie son désenchantement dans la fête, le roman de Fitzgerald évoque tous ces thèmes et reste très moderne.
A relire avec délectation. M.A.V Et .. Bonnes fêtes à tous
Et quelques titres encore : Le très bel essai, oh combien d' actualité et indispensable d' Amin Maalouf: " les identités meurtrières"qui questionne la notion d'identité et les conflits qu' elle peut générer. et le très beau livre de Christine Angot sur sa mère: " Un amour impossible".
Et quelques titres encore : Le très bel essai, oh combien d' actualité et indispensable d' Amin Maalouf: " les identités meurtrières"qui questionne la notion d'identité et les conflits qu' elle peut générer. et le très beau livre de Christine Angot sur sa mère: " Un amour impossible".
"Le très bel essai, oh combien d' actualité et indispensable d' Amin Maalouf: " les identités meurtrières" qui questionne la notion d'identité et les conflits qu' elle peut générer".
RépondreSupprimerTrès intéressant en effet.
Mais...
1.« L'identité n'est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l'existence. » mériterait quelques bémols. En effet, cette formule n'est vraie que si l'éducation (petite enfance et adolescence) contient une dose de liberté de pensée suffisante par rapport à la culture ambiante-ce qui n'est pas le cas dans toutes les cultures.
2.« Il faudrait faire en sorte que personne ne se sente exclu de la civilisation commune qui est en train de naître, que chacun puisse y retrouver sa langue identitaire, et certains symboles de sa culture propre, que chacun, là encore, puisse s'identifier, ne serait-ce qu'un peu, à ce qu'il voit émerger dans le monde qui l'entoure, au lieu de chercher refuge dans un passé idéalisé. Parallèlement, chacun devrait pouvoir inclure dans ce qu'il estime être son identité, une composante nouvelle, appelée à prendre de plus en plus d'importance au cours du nouveau siècle, du nouveau millénaire : le sentiment d'appartenir aussi à l'aventure humaine. » C'est fort bien, mais ça reste un peu un vœu pieux...
En effet: "il faudrait", "chacun devrait"...
Supprimer"la civilisation commune qui est en train de naître" > Où donc? Je vois surtout des conflits exacerbés sur une grande partie du globe...
L’identité n’est pas une réalité matérielle. C’est une construction qui se réalise par la médiation de la parole et qui comporte deux niveaux inter-dépendants.
RépondreSupprimerL’un constitue et régit l’économie intime de chaque sujet.
L’autre, collectif et institué, en prend le relais pour façonner et structurer le champ social (traditions, religions, lois).
Il s'agit donc de quelque chose de très complexe, individuel et collectif à la fois, une dynamique interactive qui nécessite un équilibre entre ses composantes. On ne peut pour le comprendre se limiter à une approche "single", "individualiste".
J'ai lu le livre de Maalouf il y a 10 ans: j'avoue n'en avoir gardé aucun souvenir -ni bon ni mauvais - Il devait pas apporter grand-chose de nouveau sur la question. Quelle était sa thèse?
RépondreSupprimer@ M.A.V., pour info:
RépondreSupprimerEntendu sur les ondes cette chère C. Angot affirmant que "l'identité, ça n'existe pas".
Ou bien ai-je rêvé? Baiser et penser ne font pas toujours bon ménage!
Ce que dit C Angot m'intéresse moyennement pour tout dire . Ce qu elle écrit en revanche est de très grande qualité , c est d abord ce qu on demande à un écrivain ( cf Le grand Céline ) M'A'V
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec vous: C. Angot est un bon écrivain(e?).
SupprimerMais j'ai tendance à m'irriter de voir, de nos jours, l'influence politique puisque médiatique accordée à tant de gens du monde des lettres et du showbizz, et ça me défoule de les prendre, à l'occasion, en flagrant délit de connerie prétentieuse.