mardi 29 décembre 2015

Les étrennes : histoire et traditions

La tradition des étrennes du Jour de l’An remonte à l’époque romaine. Malgré les tentatives de l’Eglise et de la Révolution française d’abolir cet usage, il s’est perpétué jusqu’à nos jours, notamment pour les pompiers, les facteurs et les gardiens d’immeubles.
L'usage des étrennes remonte à l'Antiquité. À l’origine, les Romains offraient des figues, des dattes et du miel à leurs amis et à leurs proches.
Par la suite, ils s’offraient en début d’année des cadeaux plus importants, comme des objets de valeur ou des pièces de monnaie, en même temps qu’ils échangeaient des voeux de bonheur et de prospérité.
Sous l’Empire, le peuple allait souhaiter une bonne année à l'empereur et chacun lui apportait un présent d'argent.
Nota : le mot "étrennes" viendrait du nom de la déesse Strenia ou Strena. Sous les premiers rois de Rome, au VIIIe siècle avant JC, des rameaux verts provenant d'un bois consacré à cette déesse étaient offerts aux magistrats en signe de bon augure au commencement de la nouvelle année.
Évolution des traditions : Les étrennes, bien que condamnées par les Pères de l'Église en tant que pratique païenne, se sont perpétuées au fil des siècles.
Il faut également noter que cette tradition s’est conservée malgré les évolutions du calendrier. Ainsi l'année commençait le 1er mars sous les Mérovingiens, à Noël sous Charlemagne et le jour de Pâques sous les Capétiens. C'est le roi Charles IX qui fixa le début de l’année à la date du 1er janvier en 1564.
Dès lors, cet usage prit une importance considérable et, malgré le décret du 29 novembre 1789, l'Assemblée nationale constituante ne réussit pas à supprimer les étrennes reçues par les agents de l'État.
À noter : l'usage des étrennes existe également dans d'autres pays comme la Chine et le Japon où le jour de l'an est fêté par des échanges de cadeaux.
[Source : Gralon]

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