mercredi 27 janvier 2016

HISTOIRE de "Furlina" continuée...

Ponctué par les appels du petit duc, le grand calme nocturne s’est installé. .J’entreprends la visite de la maison : Sur la table basse du salon, des canestrelli aux amandes me font un bon dessert. Bam ! j’ai fait tomber un livre : « Des souris et des hommes » , vite, aux abris…Ce n’est qu’au petit matin que je peux regagner notre terrier. À ma mère éplorée, je promets de ne plus repartir à l’aventure. Mais, quelques jours plus tard, la tentation est trop forte de retrouver ma provision de noix. Je reviens à ma cachette où je passe la nuit. Aux premières lueurs du jour, la maison s’agite un peu, puis s’apaise. Dans le silence, je m’avance à pas menus, l’œil attentif et la narine frémissante guidée par des effluves gourmands. Tiens, le saucisson est dans un garde-manger, par terre. Méfiance ! Je tourne autour…il y a une entrée…allons voir. Oh ! Oh ! le plancher bascule, j’atterris devant le saucisson que je grignote ainsi qu’une tranche de lard, un régal !
Repue, je cherche la sortie. Diable ! Je suis entourée de grillage. Là… peut-être une issue, je pousse la trappe, plus fort, en vain. Rien ne bouge. Me voici à nouveau captive. Épuisée, je m’effondre et m’endors dans ma geôle. Brusquement, j’ai le mal de mer. Ma prison ballotte, tenue d’une main forte. Est-ce un rêve ? On m’emporte, je me cramponne. Que se passe-t-il ? Au passage, je reconnais la terrasse, des miaulements…Le chat, Caramel, ma dernière heure est arrivée.
(à suivre...)


2 commentaires:

  1. Tobi, rat, au revoir Taubira, on ne vous regrettera pas.

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  2. On serait peinés au il lui arrive des bricoles !

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