Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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Développer encore et toujours l'assistanat (misérable) après les "emplois aidés" et les "emplois d'avenir"(sans avenir!), c'est bien tout ce que savent faire nos socialos, incapables de faire en sorte d'aider à la création d'emplois (vrais)car ne voulant pas changer les règles du jeu économique auxquelles ils se soumettent(comme la droite d'ailleurs).Socialo-libéraux ou libéraux-sociaux: des guignols!(comme les aiment les citoyens infantiles de France).
Le modèle social français ...on ne parle que de le réformer et on le rend de plus en plus laxiste comme cette mesure ..on ferait mieux d'utiliser ce pognon pour une aide à l'emploi et à la formation ,de plus comme on connait le fonctionnement de pôle emploi pour le sérieux du contrôle..bonjour
Finkielkraut à Nuit debout : le « facho » n’est pas celui qu’on croit.
Le philosophe, en intellectuel rigoureux et sincère, croit sans doute aux vertus du dialogue . Encore faut-il que les deux parties jouent le jeu avec un minimum de tolérance et d’honnêteté. On ne peut dialoguer avec qui refuse le dialogue. On l’a bien vu le 16 avril, Place de la République ( !). À peine est-il reconnu qu’Alain Finkielkraut, accompagné de son épouse, est chahuté, conspué et doit être exfiltré. La discussion se réduit à des insultes : « Casse-toi ! », « Facho ! », entend-on d’un côté, tandis que le philosophe, exaspéré, traite une militante de « Pauvre conne ! ». Ses derniers mots : « Je me fais insulter, je peux quand même répondre, non ? Je suis un être humain. » Non, Monsieur Finkielkraut, pour vos insulteurs, vous n’êtes pas « un être humain » : vous êtes un « facho ». Tout est dit ! Cet ostracisme ne sévit pas seulement place de la République. Tous ceux qui refusent le dialogue au nom du combat contre la vérité de l’autre portent en eux les germes du fanatisme et du totalitarisme. Quand on lit un tweet des Jeunes communistes se félicitant d’avoir « tej » (jeté) Finkielkraut, on en vient à se demander si tous ont tourné la page du stalinisme.
Le stalinisme n'est qu'un des noms, parmi d'autres, d'une criminelle tendance humaine - non générale mais propre à certains -à extérioriser et satisfaire leur haine naturelle, surtout en la camouflant sous des prétextes "moraux".
Soyons réalistes et plus précis au cas particulier. Une analyse pertinente à cet égard lue dans Figaro-Vox: "C'est le paradoxe de la "démocratie directe": elle prétend approfondir la démocratie alors qu'elle s'ouvre à la logique de la meute en se permettant de conspuer la dissidence trop ouvertement affichée. La démocratie directe ne se croit véritable que lorsqu'elle est fusionnelle et donne à ceux qui s'y investissent le sentiment de participer à une unanimité révolutionnaire. Ceux qui ne se joignent pas au mouvement sont alors présentés comme des ennemis du peuple et même, de l'humanité. Ils ne posent pas des questions légitimes: ils polluent le bel élan révolutionnaire par la mauvaise foi. Ils ne témoignent pas d'une autre conception du bien commun mais cherchent à mutiler ce dernier. Il faut en finir avec eux.
Dès lors, l'insulte suprême peut-être lancée: on accusera Finkielkraut de fascisme. La fascisation de l'adversaire permet ainsi d'en finir avec lui. Car on ne débat pas avec le fascisme: on le combat. Contre le fasciste, la violence est permise et même encouragée. On le chasse de l'espace public, on l'empêche de se présenter dans une agora théoriquement ouverte à tous, on l'interdira même d'écouter ce qui s'y dit.Le mouvement Nuit Debout, en se transformant en théâtre d'un triste lynchage, a dévoilé sinon sa vraie nature, du moins celle de certains de ses militants, qui carburent à un fanatisme "progressiste" étranger aux règles élémentaires de la civilité démocratique."
Deux poids-deux mesures. Depuis des semaines, le gouvernement, la gauche et les médias sont d’une mansuétude déconcertante avec Nuit debout. Sans doute considèrent-ils ce mouvement comme une sympathique effervescence. « Il faut que jeunesse se passe », nous répètent-ils … Imaginons un instant que la place de la République soit occupée par des groupes identitaires d’extrême droite, qui se seraient livrés aux mêmes attaques en règle d’agences bancaires, de commerces et de bâtiments publics que ceux de Nuit debout. Qu’ils aient agressé un intellectuel de gauche iconique (Thomas Piketty ? Varoufakis ?) … Je vois déjà le tableau : les politiques défileraient dans la rue au nom des valeurs républicaines en danger; Manuel Valls ferait charger ses CRS sans retenue; les militants du PS élèveraient des barricades autour de la place de la République pour isoler le cancer fasciste, et la presse de gauche parlerait d’un nouveau 6 février 1934 en se roulant par terre. Pourtant, souvenons-nous des Veilleurs, ce mouvement opposé au »mariage pour tous » en 2013. Lui aussi s’interrogeait sur les maux d’une civilisation en quête de repères. La bienveillance de Hollande à l’endroit de Nuit debout convoque évidemment le souvenir de l’impitoyable répression menée par la police de Valls contre ce mouvement catho. Je me souviens de ces milliers de jeunes, assis ou debout, place Vendôme ou place Dauphine; place des Invalides ou place de la Concorde; place de la Sorbonne ou place de la République. En 2013, je m’étais rendu place de la République : aucune dégradation, pas de violence. Ce jour-là, pourtant, sous mes yeux, 67 opposants au « mariage pour tous » avaient été arrêtés par les CRS.Il aura fallu attendre trois ans pour que le Défenseur des droits, saisi par plusieurs avocats, estime officiellement que la répression policière contre eux était disproportionnée « au regard du risque quasi inexistant de troubles ».
Permettre aux jeunes d'accéder au RSA dès 18 ans au lieu de 25 ans serait-il une bonne chose ? Qu'en pensez-vous ?
RépondreSupprimerDévelopper encore et toujours l'assistanat (misérable) après les "emplois aidés" et les "emplois d'avenir"(sans avenir!), c'est bien tout ce que savent faire nos socialos, incapables de faire en sorte d'aider à la création d'emplois (vrais)car ne voulant pas changer les règles du jeu économique auxquelles ils se soumettent(comme la droite d'ailleurs).Socialo-libéraux ou libéraux-sociaux: des guignols!(comme les aiment les citoyens infantiles de France).
SupprimerOui,s'il y a un contrôle SERIEUX et régulier des bénéficiaires.
RépondreSupprimer6,5 Milliards d'euros/an. Qui paye ?
RépondreSupprimerIl faut aider les jeunes ...mais contrôler leurs dépenses....
RépondreSupprimerLe modèle social français ...on ne parle que de le réformer et on le rend de plus en plus laxiste comme cette mesure ..on ferait mieux d'utiliser ce pognon pour une aide à l'emploi et à la formation ,de plus comme on connait le fonctionnement de pôle emploi pour le sérieux du contrôle..bonjour
RépondreSupprimerFinkielkraut à Nuit debout : le « facho » n’est pas celui qu’on croit.
RépondreSupprimerLe philosophe, en intellectuel rigoureux et sincère, croit sans doute aux vertus du dialogue . Encore faut-il que les deux parties jouent le jeu avec un minimum de tolérance et d’honnêteté. On ne peut dialoguer avec qui refuse le dialogue. On l’a bien vu le 16 avril, Place de la République ( !). À peine est-il reconnu qu’Alain Finkielkraut, accompagné de son épouse, est chahuté, conspué et doit être exfiltré. La discussion se réduit à des insultes : « Casse-toi ! », « Facho ! », entend-on d’un côté, tandis que le philosophe, exaspéré, traite une militante de « Pauvre conne ! ». Ses derniers mots : « Je me fais insulter, je peux quand même répondre, non ? Je suis un être humain. »
Non, Monsieur Finkielkraut, pour vos insulteurs, vous n’êtes pas « un être humain » : vous êtes un « facho ». Tout est dit !
Cet ostracisme ne sévit pas seulement place de la République. Tous ceux qui refusent le dialogue au nom du combat contre la vérité de l’autre portent en eux les germes du fanatisme et du totalitarisme. Quand on lit un tweet des Jeunes communistes se félicitant d’avoir « tej » (jeté) Finkielkraut, on en vient à se demander si tous ont tourné la page du stalinisme.
Le stalinisme n'est qu'un des noms, parmi d'autres, d'une criminelle tendance humaine - non générale mais propre à certains -à extérioriser et satisfaire leur haine naturelle, surtout en la camouflant sous des prétextes "moraux".
SupprimerSoyons réalistes et plus précis au cas particulier.
SupprimerUne analyse pertinente à cet égard lue dans Figaro-Vox:
"C'est le paradoxe de la "démocratie directe": elle prétend approfondir la démocratie alors qu'elle s'ouvre à la logique de la meute en se permettant de conspuer la dissidence trop ouvertement affichée. La démocratie directe ne se croit véritable que lorsqu'elle est fusionnelle et donne à ceux qui s'y investissent le sentiment de participer à une unanimité révolutionnaire. Ceux qui ne se joignent pas au mouvement sont alors présentés comme des ennemis du peuple et même, de l'humanité. Ils ne posent pas des questions légitimes: ils polluent le bel élan révolutionnaire par la mauvaise foi. Ils ne témoignent pas d'une autre conception du bien commun mais cherchent à mutiler ce dernier. Il faut en finir avec eux.
Dès lors, l'insulte suprême peut-être lancée: on accusera Finkielkraut de fascisme. La fascisation de l'adversaire permet ainsi d'en finir avec lui. Car on ne débat pas avec le fascisme: on le combat. Contre le fasciste, la violence est permise et même encouragée. On le chasse de l'espace public, on l'empêche de se présenter dans une agora théoriquement ouverte à tous, on l'interdira même d'écouter ce qui s'y dit.Le mouvement Nuit Debout, en se transformant en théâtre d'un triste lynchage, a dévoilé sinon sa vraie nature, du moins celle de certains de ses militants, qui carburent à un fanatisme "progressiste" étranger aux règles élémentaires de la civilité démocratique."
On a arraché les plantes de Florence D ? Je ne les trouve plus .
RépondreSupprimerMais non, pas du tout ! Allez donc voir au 6 avril. Faites défiler le blog jusqu'en bas et cliquer sur "Articles plus anciens"
SupprimerEt alors? Pas un mot sur la mort de Prince? "Ô vieillesse ennemie! "
RépondreSupprimerC'est bizarre, ils meurent tous jeunes; on en fait des dieux, ils n'en sont visiblement pas
SupprimerMerci Madame COC bon exemple pour nos jeunes !
RépondreSupprimerDeux poids-deux mesures.
RépondreSupprimerDepuis des semaines, le gouvernement, la gauche et les médias sont d’une mansuétude déconcertante avec Nuit debout. Sans doute considèrent-ils ce mouvement comme une sympathique effervescence. « Il faut que jeunesse se passe », nous répètent-ils … Imaginons un instant que la place de la République soit occupée par des groupes identitaires d’extrême droite, qui se seraient livrés aux mêmes attaques en règle d’agences bancaires, de commerces et de bâtiments publics que ceux de Nuit debout. Qu’ils aient agressé un intellectuel de gauche iconique (Thomas Piketty ? Varoufakis ?) … Je vois déjà le tableau : les politiques défileraient dans la rue au nom des valeurs républicaines en danger; Manuel Valls ferait charger ses CRS sans retenue; les militants du PS élèveraient des barricades autour de la place de la République pour isoler le cancer fasciste, et la presse de gauche parlerait d’un nouveau 6 février 1934 en se roulant par terre.
Pourtant, souvenons-nous des Veilleurs, ce mouvement opposé au »mariage pour tous » en 2013. Lui aussi s’interrogeait sur les maux d’une civilisation en quête de repères. La bienveillance de Hollande à l’endroit de Nuit debout convoque évidemment le souvenir de l’impitoyable répression menée par la police de Valls contre ce mouvement catho. Je me souviens de ces milliers de jeunes, assis ou debout, place Vendôme ou place Dauphine; place des Invalides ou place de la Concorde; place de la Sorbonne ou place de la République. En 2013, je m’étais rendu place de la République : aucune dégradation, pas de violence. Ce jour-là, pourtant, sous mes yeux, 67 opposants au « mariage pour tous » avaient été arrêtés par les CRS.Il aura fallu attendre trois ans pour que le Défenseur des droits, saisi par plusieurs avocats, estime officiellement que la répression policière contre eux était disproportionnée « au regard du risque quasi inexistant de troubles ».
La situation à Calais est encore pire, et ça dure depuis des années quels que soient nos rois fainéants. C'est bien la chienlit, ce pays!
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