LE ROYAUME DE LA PAIX...
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Edward Hicks
"Le Royaume de la Paix"_1847
Huile sur toile.
Museum of Art, Dallas. |
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"carédar-186" |
Hicks
est surtout connu pour ses nombreuses peintures, au moins une
centaine, du "Royaume
de la Paix".
Ce thème illustre la croyance de Hicks dans une Pennsylvanie, l'État
des quakers, destinée à l'accomplissement de la prophétie d'Isaïe
(XI, 6-9) qui annonçait le règne de la justice et la paix parmi les
hommes et les animaux... "Le
loup habitera avec l'agneau, et le léopard s'allongera avec
l'enfant, le veau et le jeune lion (...) et un petit enfant les
mènera". William
Penn et d'autres Quakers sont représentés sur la gauche du tableau,
concluant le traité avec les Amérindiens, tandis que les bêtes
décrites par Isaïe, parmi lesquelles jouent des enfants, sont
rassemblées sur la droite. Le paysage, les personnages et les
animaux composent une vision charmante et étrange des idées des
Quakers. (Encyclopédie Universalis)
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"Edward Hicks"_1835
peint par Thomas Hicks |
Edward
HICKS (1780, Attleborough
en Pensylvanie -1849, Newton près de Philadelphie) fait partie des
"primitifs"
américains. La mère de Hicks mourut lorsqu'il était encore un
nourrisson, et la famille qui l'éleva était de
tradition quaker. Hicks adopta lui aussi cette religion et
devint un ministre
itinérant. Il débuta sa
carrière en tant qu'apprenti auprès d'un constructeur de fiacre. Il
y apprit à peindre des décorations sur les véhicules. Plus tard,
il lança sa propre affaire, dédiée à la décoration de meubles et
de divers objets. La foi de Hicks entra parfois en contradiction avec
sa carrière artistique. Mais il trouva néanmoins le moyen de
concilier sa foi et son travail en réalisant des peintures dédiées
à divers aspects de la religion quaker. Ses tableaux naïfs
représentent les fermes et les paysages des États de Pennsylvanie
et de New York. Ses tableaux, sous leur apparence naïve abordent des
sujets sérieux. Ils nous parlent d'humanité, de partage, de
compréhension, de tolérance. De quoi nous amener à réfléchir, une fois de plus, aux dérives de notre société moderne.
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