vendredi 8 avril 2016

MUSÉE du "carédar"...

LE ROYAUME DE LA PAIX...

Edward Hicks
"Le Royaume de la Paix"_1847
Huile sur toile.
Museum of Art, Dallas.

"carédar-186"

Hicks est surtout connu pour ses nombreuses peintures, au moins une centaine, du "Royaume de la Paix". Ce thème illustre la croyance de Hicks dans une Pennsylvanie, l'État des quakers, destinée à l'accomplissement de la prophétie d'Isaïe (XI, 6-9) qui annonçait le règne de la justice et la paix parmi les hommes et les animaux... "Le loup habitera avec l'agneau, et le léopard s'allongera avec l'enfant, le veau et le jeune lion (...) et un petit enfant les mènera". William Penn et d'autres Quakers sont représentés sur la gauche du tableau, concluant le traité avec les Amérindiens, tandis que les bêtes décrites par Isaïe, parmi lesquelles jouent des enfants, sont rassemblées sur la droite. Le paysage, les personnages et les animaux composent une vision charmante et étrange des idées des Quakers. (Encyclopédie Universalis)
 
"Edward Hicks"_1835
peint par Thomas Hicks
Edward HICKS (1780, Attleborough en Pensylvanie -1849, Newton près de Philadelphie) fait partie des "primitifs" américains. La mère de Hicks mourut lorsqu'il était encore un nourrisson, et la famille qui l'éleva était de tradition quaker. Hicks adopta lui aussi cette religion et devint un ministre itinérant. Il débuta sa carrière en tant qu'apprenti auprès d'un constructeur de fiacre. Il y apprit à peindre des décorations sur les véhicules. Plus tard, il lança sa propre affaire, dédiée à la décoration de meubles et de divers objets. La foi de Hicks entra parfois en contradiction avec sa carrière artistique. Mais il trouva néanmoins le moyen de concilier sa foi et son travail en réalisant des peintures dédiées à divers aspects de la religion quaker. Ses tableaux naïfs représentent les fermes et les paysages des États de Pennsylvanie et de New York. Ses tableaux, sous leur apparence naïve abordent des sujets sérieux. Ils nous parlent d'humanité, de partage, de compréhension, de tolérance. De quoi nous amener à  réfléchir, une fois de plus, aux  dérives de notre société moderne.

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