PARANOÏA
par Jérôme Ferrari
En terminant de rédiger ma chronique de la semaine dernière, je n’avais pas encore entendu Bruno Le Maire et Annie Genevard s’inquiéter du risque de communautarisme que ferait courir l’enseignement de la langue arabe. On peut éventuellement s’interroger sur l’intérêt de généraliser l’apprentissage précoce des langues étrangères – et je veux dire toutes les langues étrangères – à l’heure où les élèves – et je veux dire tous les élèves – ont des difficultés à écrire un français correct. Mais chacun sait que ce magnifique argument ad hoc n’a été soulevé que parce qu’il était question de l’arabe, c’est-à-dire d’une langue prétendument communautaire. J’ai d’autant plus de mal à saisir le concept de « langue communautaire » qu’il m’est difficile de me représenter sans être saisi de vertige à quoi pourrait ressembler une langue qui ne serait pas celle d’une communauté. Si je dois croire que ceux qui emploient cette expression ne le font pas seulement par amour du pléonasme mais veulent effectivement signifier quelque chose, je suppose que ce doit être ceci : une langue communautaire serait une langue parlée par une communauté minoritaire au sein d’un ensemble national. Ainsi, en France, en accord avec cette définition, on pourrait qualifier de communautaires les langues régionales et toutes celles parlées par les populations immigrées – toutes sauf, précisément, l’arabe tel qu’il est enseigné à l’école. Car l’arabe standard, utilisé pour la communication dans l’ensemble du monde arabe, de Casablanca à Abou Dhabi, n’est la langue maternelle de personne. Au quotidien, sont utilisés des arabes vernaculaires, regroupés en familles dialectales, dotés d’une syntaxe et d’une morphologie spécifiques, qui diffèrent fortement les uns des autres au point que leurs locuteurs respectifs ne peuvent se comprendre qu’avec difficultés ou pas du tout. L’arabe standard doit toujours et partout être appris hors du cercle familial. La question est : où et avec qui ? Préfère-t-on que ce soit à la mosquée, en tant que langue religieuse, symbole d’une identité fantasmée, ou à l’école, en tant que langue d’une culture bien réelle ? Mes convictions en matière d’éducation nationale sont très nettement conservatrices et les réformes entreprises par Najat Vallaud-Belkacem ne m’inspirent pas plus de sympathie que celles de ses prédécesseurs, de droite ou de gauche. Mais les attaques personnelles dont elle fait l’objet, comme Christiane Taubira avant elle, me révoltent. C’est bien sûr parce qu’elle est d’origine maghrébine qu’elle favorise sournoisement – que dis-je ? qu’elle veut imposer à tous – l’enseignement de l’arabe et détruire la nation. Telle est la thèse qu’on trouve un peu partout sur les réseaux sociaux. Et c’est ainsi qu’en prenant une mesure explicitement destinée à lutter contre le communautarisme et les dérives fondamentalistes, on se trouve accusé de les favoriser. Nous assistons à la victoire de la pensée paranoïaque : on pose un postulat délirant – la ministre de l’éducation nationale est une taupe islamiste – dont on décryptera dans tous les signes possibles et imaginables l’éclatante confirmation. Dans cette construction constamment victorieuse, la réalité des faits ne compte plus. Ce qu’est vraiment la langue arabe, quelle est son importance littéraire, philosophique et poétique, tout le monde s’en moque – à commencer, bien sûr, par M. Le Maire et Mme Genevard. Il n’importe pas plus, au fond, que ce soit ou non une langue communautaire ou que l’expression de « langue communautaire » ait le moindre sens. Il suffit qu’elle soit le symbole d’un complot grâce auquel on peut aisément fédérer les foules dans un bel élan de détestation. La situation est brillamment résumée par un article parodique du Gorafi qui titre : « Lyon : des parents retirent leurs enfants d’une école après avoir appris qu’ils étudiaient des “chiffres arabes” ». C’est très drôle et tout à fait loufoque mais je dois avouer que j’aurais ri davantage si je ne m’étais pas rappelé un épisode survenu il y a quelques mois dans une école primaire de Haute-Corse. Un enseignant avait, dans le cadre d’un cours de langue corse, expliqué à ses élèves que le mot « baracucca »,qui signifie « abricot », venait de l’arabe « al barquq » ; il avait dû faire face à la virulente protestation de parents légitimement inquiets de cette affreuse tentative d’islamisation de leur progéniture. Je ne crois pas que ces courageux défenseurs de notre civilisation aient sollicité le soutien de Bruno Le Maire. C’est dommage. Il aurait pu abonder dans leur sens et faire valoir que, l’objectif de l’éducation nationale devant être, je cite, « 100 % d’une classe d’âge avec un emploi », l’étymologie ne pouvait représenter qu’une perte de temps.
> A lire la tribune sur le site de La Croix : La langue arabe, langue « communautaire », un contresens lourd de conséquences…
Je persiste à le trouver consternant . Ce n'est pas à l'école de fédérer dans un langage commun différent langage vernaculaire .. plutôt que la mosquée ? Dangereux la mosquée ? Attention Ferrari..
RépondreSupprimerMerci, U Cuccu, de nous avoir fait connaître intégralement ce texte de J. Ferrari.
RépondreSupprimerD'abord parce que le propos de Ferrari est incontestablement intelligent , très bien formulé et nuancé qui plus est, et constitue une base de débat par sa richesse. Sa richesse, encore heureux: Plus de 700 signes en 35 lignes sans jamais "aller à la ligne", justement une spécificité du style de Ferrari qui n'implique pas confusion dans son esprit mais peut aisément induire la confusion dans l'esprit de ses lecteurs. Qui en retiendront seulement ce qui les arrangera.
Concrètement et pour faire simple, je relèverais deux thèmes centraux:
1. Le problème de l'apprentissage précoce des langues étrangères et plus particulièrement de l'arabe (ça vaut également pour le chinois, par exemple).Les arguments de D.D. dans le dazibao sont très pertinents à ce sujet.
2. Le problème de la "langue communautaire". Les considérations du linguiste à ce sujet sont certes intéressantes, mais "n'épuisent pas le sujet", d'abord au strict plan linguistique (sauf à dire qu'il n'y ait rien de commun entre les différents dialectes -ou langues- arabes)et surtout si l'on dépasse ce niveau d'analyse: il y a bien une communauté transnationale de langue et culture arabes (et arabo-musulmanes) et ce ne sont pas les intéressés qui diront le contraire. Alors soyons sérieux et ne sodomisons pas les coléoptères. Sans pour autant verser dans la paranoïa, d'accord.
Un 3ème thème mériterait débat: celui de Najat Belkacem, mais on pourra en reparler.
U cuccu ayant, fort judicieusement, cité Ferrari in extenso, on ne peut que regretter le peu de commentaires de texte sur...ce texte! L'esprit littéraire se perd dans ce pays! Pourtant il y a de quoi faire!
SupprimerAinsi cette manie d'écrire des pages et des pages sans jamais aller à la ligne, ça tient de la logorrhée -quel que soit le contenu (d'ailleurs très varié).
Après, sur le contenu, il y aurait beaucoup à relever. Mon tél. sonne, je reviens...
J'invite Mr Ferrari à venir se promener rue de Lyon quartier la Cabucelle à Marseille comme je l'ai fait avant hier dans l'attente de l'ouverture de la mairie annexe . Là dans le bar tabac du coin je lui propose d'entrer ,comme je l'ai fait ,et de commander un demi ..il aura peut être une surprise ,d'aller jeter un œil sur ce que serve les 2 autres bars à proximité . Peut être que monsieur Ferrari aura une autre approche de cet horrible mot de " communautarisme " . Parfois il faut sortir de sa bulle.
RépondreSupprimerPuisqu'il y a, de la part de la troisième ou quatrième génération d'immigrés maghrébins, une demande d'apprendre l'arabe, pour ne pas se couper de leurs racines, ce qu'un Corse peut parfaitement comprendre, je préfère qu'ils l'apprennent à l'école de la Republique, avec les valeurs qui sont les nôtres, plutôt, comme aujourd'hui, dans une mosquée, en psalmodiant le Coran et en apprenant la Charia. N'est-ce point une façon efficace de prévenir le repli identitaire et le risque de radicalisation?
RépondreSupprimer« Quand le Sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. »
SupprimerL’argument selon lequel il vaut mieux que les enfants de l’immigration apprennent l’arabe à l’ « école de la République » plutôt qu’en psalmodiant le Coran à la mosquée est apparemment très séduisant. Sauf que l’un n’empêche pas l’autre !
Une grande partie des « élites » françaises n’ont encore rien compris au concept, utilisé à tort et à travers, de communautarisme (avec les risques de repli et de radicalisation qu'il porte en lui).
Rappelant l’échange télévisé Anne Sinclair-Hassan II à 7/7 il y a 20 ans, Malika Sorel évoque ( dans Décomposition Française, Fayard 2015) « des Européens dont le ventre tend malheureusement souvent à cannibaliser l’esprit au sein de leur société de consommation. » Enfin, certains politiques ont bien compris mais le cynisme et la servilité réunis les conduisent au « choix de la défaite » comme en 40.
Ah ! Le monde des bisounours n'est pas mort, Cuccu.
SupprimerContinuons, nous aurons, comme l'avait dit Churchill, et le déshonneur ET la guerre (civile).
OK Cassandre. Je voudrais éviter que ceci devienne un dialogue entre seulement vous et moi et j'éviterai donc de vous répondre directement. Si j'ai signé mes commentaires, c'est simplement pour ne pas sembler me cacher derrière mon petit doigt dans une matière aussi sensible ...et parce que j'assume toujours mes prises de position
SupprimerDésolé, Cuccu, mais 8 juin à 10.56 et 11 juin à 12.59 ne sont pas les mêmes personnes- pour ne citer que ces deux-là. Le 1er seul est de moi et je ne crois pas vous avoir mis en cause personnellement (j'ai beaucoup d'estime pour vous, même si je ne partage pas toujours vos opinions politiques), et j'aurais commenté de la même façon votre post si vous aviez signé "Anonyme".
SupprimerLibre à vous d'assumer vos prises de position -c'est sans conséquence puisque votre militantisme est notoire. En revanche je pense que le système d'anonymat est une bonne chose et n'empêche pas le débat entre gens civilisés, ce qui me parait dans l'ensemble le cas sur ce blog.
Le système des pseudos (pratiqué généralement sur les blogs) me parait meilleur.
SupprimerTout à fait d'accord avec U Cuccu; L'apprentissage de l'arabe est-il obligatoire?
RépondreSupprimerN'y a-t-il pas instrumentalisation politique de ce problème?
Et qui ferait les cours à ces dizaines de millier de petits magrebhins....ça en fait des profs ..ils y en a ? Ils sont formés ? Tout cela me paraît un peu utopique .Comme s'il y avait un besoin de retrouver leur racine mais ils y vivent dans leur racines par leurs fêtes religieuses,par leur interdit alimentaire et les rites que cela génère ,par leur mariage presque toujours entre eux et puis il suffit d'aller dans les cours de recrées des CES pour voir qu'ils parlent arabe et ne se mélangent pas .Heureusement que le port du voile est interdit à l'école sinon ce ne serait pas triste !
RépondreSupprimerJustement! Il ne faut pas que la recherche légitime de leur identité ne passe que par les références religieuses.
SupprimerVous mélangez tout, Cuccu, sans rien approfondir.
SupprimerJ'ai mes limites...
SupprimerJe reconnais volontiers là votre sens de l'humour.
SupprimerOn voit déjà ce que donnent les activités obligatoires dans le primaire où l on fait n importe quoi par n importe qui (les petites communes n ont pas les moyens) Que va donner l enseignement dans le primaire de l arabe littéraire ? Peut être l occasion de recruter les 60000 enseignants promis par Hollande ?
RépondreSupprimerOn voit déjà ce que donnent les activités obligatoires dans le primaire où l on fait n importe quoi par n importe qui (les petites communes n ont pas les moyens) Que va donner l enseignement dans le primaire de l arabe littéraire ? Peut être l occasion de recruter les 60000 enseignants promis par Hollande ?
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RépondreSupprimerNice et le ramadan.
Les féministes, les démocrates, les républicains, la gauche, la droite ... ont-ils si peu à dire devant les intimidations de l’islam radical qui veut imposer la charia ? Cette fois, c’est une serveuse d’un bar du centre de Nice qui a été violemment agressée par deux hommes, lundi au premier jour du ramadan, parce qu’elle servait de l’alcool. L’un d’eux, en arabe : "Tu devrais avoir honte de service de l’alcool en période de ramadan (…) Si j’étais Dieu, je t’aurais pendue". Elle (musulmane, pratiquant aussi le ramadan) : "Tu n’es pas Dieu pour me juger". Les deux hommes feignent de partir, puis l’un revient et gifle à toute volée la jeune femme qui s’effondre. Elle explique à l’Obs : "Ce n’est pas parce que je sers de l’alcool que je n’accomplis pas mon devoir. Si je le fais c’est parce que je suis serveuse. En Tunisie, j’exerçais le même métier et je n’ai jamais eu le moindre problème. Je ne pensais pas qu’en France, pays de liberté, je puisse être agressée pour ça".
Les indignés ne se bousculaient pas, ce mercredi, pour dénoncer cette violence machiste et obscurantiste, dont l’un des auteurs serait de surcroit un étranger en situation irrégulière bien connu dans le quartier. Il est vrai que cette terreur intégriste est déjà le quotidien des cités françaises gagnées par le salafisme et par l’emprise des Frères musulmans.
Vous avez dit "vivre-ensemble"?
Méfiez vous des replis identitaires qu'ils soient arabes ou corses !
RépondreSupprimerComment faire et s'assurer que la co officialité des langues corses et françaises ne soient pas un but détourné de la part de certains de favoriser la disparition du continental.
RépondreSupprimerL'idée de la co-officialité du corse et du français est suffisamment irréaliste en soi pour qu'on ne rajoute pas à cela, de la part de certains, une arrière-pensée de disparition du français à terme - même dans leurs rêves les plus fous. C'est un locuteur corse qui s'exprime ici.
SupprimerCe n'est peut-être pas le but, mais ce peut en être une conséquence .
SupprimerA propos des anecdotes évoquées par Ferrari sur Lyon et sur la Haute-Corse: des exemples extrêmes de paranoia- et/ou d'ignorance- existeront toujours et partout, à la marge (statistiquement inevitable). Cela n'infirme pas l'existence -et l'accroissement- du communautarisme arabo-musulman, et le salafisme n'y est pas marginal.
RépondreSupprimerAvec GS et JGT et consorts, tout est possible, même le pire. surtout les non-dits; réélisons-les donc !
RépondreSupprimerLes chiffres dits arabes ont été inventés par les Indiens. Les arabes n'ont jamais rien inventé de vraiment significatif, à part les travaux réalisés en matière d'optique par l'irakien ibn al-
RépondreSupprimerhaytham dans les années 1000 de notre ère.
Chiffre " : l'histoire du mot mérite d'être racontée. Université d'Orleans
RépondreSupprimerEn empruntant aux Indiens leur système de numération et d'écriture de position des nombres (qui facilite grandement les opérations arithmétiques) les Arabes désignèrent le 0 : es-sifr, littéralement, le vide. Le mot fut latinisé en cephirum ; en Italie, il devient zefero puis zéro ; en France, il devient chiffre – pour désigner l'ensemble des caractères numériques – et pour lever l'équivoque on emprunta à l'italien le zéro pour désigner la valeur nulle qui a proprement parler devrait avoir l'exclusivité de s'appeler chiffre.
L'histoire des mathématiques regorge des inventions arabes. Le mot " algorithme " vient du nom du grand mathématicien Al Khwarizmi, qui est le père de l'algèbre et l'auteur du Kitab al Jabr (de jabara, réduire).
C'est aux Arabes encore que l'on doit la désignation des inconnues par la lettre x (Xay en espagnol, déformation de chay : la chose).
Même si elles sont le fait d'érudit, comme le poète O. Khayyam qui fournit la solution des équations du troisième degré, ces recherches mathématiques ont des finalités pratiques et visent à résoudre des problèmes quotidiens (calcul de surface, aménagement urbain…).
L'astronomie est, elle aussi, étudiée à des fins pratiques : la prédiction. Sur la base de l'astrologie persane, de nombreux savants établissent le calcul des longitudes, réforment le calendrier et avant Copernic (qui eut connaissance de leurs travaux) critiquent Ptolémée et construisent un modèle planétaire centré autour du Soleil.
Tout ceci est intéressant et peut faire litière (ou pas, peu importe!)des propos négatifs ou injustes sur le rôle des scientifiques arabes dans L'histoire des sciences.
SupprimerMais cela ne doit pas noyer le poisson sur le sujet qui nous occupe ici: l'opportunité ou pas d'inscrire l'arabe ("standard" comme dit Ferrari) parmi les langues pouvant être enseignées dès le primaire et le lien existant (ou pas)entre ce projet et le communautarisme arabo-musulman incontestable et croissant en France.
Personnellement je pense que l'apprentissage des langues étrangères peut(devrait?) attendre la 6ème. Sauf qu'on ne semble pas aller dans ce sens en haut lieu.
S'agissant plus particulièrement de l'arabe, je relève que le cas est spécifique puisque depuis bien des années déjà les instances "compétentes" de "l'Europe" préconisent son enseignement dès l'école primaire dans le but de "faciliter l'intégration des parents [immigrés] dans les sociétés européennes"[!!!]. Alors, 1°)il faudra m'expliquer en quoi, 2°)il y a bien un rapport entre objectif linguistique et objectifs politiques.
Enfin, il est bien normal qu'un lien soit fait (à tort ou à raison)par beaucoup entre cette question et la nationalité marocaine de NVB.
Et, il faut surtout éviter de faire l'amalgame entre arabes et musulmans,même en matière d'invention
SupprimerEn matière de mathématique il ne faudrait pas oublier bien avant l'islam les égyptiens et surout les grecs.. Thales.Euclide,Pytagore, Archimede vous en avez entendu parler non? Artistée l'ancien pour ceux qui se souviennent des coniques..Et Erasthotene qui le premier trouva les 40000 km du diamètre de la terre...Etc etc..t
RépondreSupprimerAristée....ce foutu correcteur d'orthographe commence à me les briser !!!
RépondreSupprimerla diversité des langues vivantes enseignées en France est une des forces de notre système scolaire, estime la ministre. A la rentrée, 1000 écoles supplémentaires proposeront de l'allemand, 80 de l'espagnol, 30 de l'italien, 20 du chinois, 15 de l'arabe, 10 du russe, 5 du portugais".
RépondreSupprimer"Il n'y a pas d'obligation concernant l'apprentissage de l'arabe", affirme-t-elle aussi. Najat Vallaud-Belkacem insiste également sur l'apprentissage du français, qui ne serait pas minoré avec l'arrivée d'une autre langue. "Le nouveau programme de français de l'école élémentaire, qui entrera en vigueur à la rentrée 2016, bénéficie à ce titre d'horaires renforcés en Français".
"Et c’est ainsi qu’en prenant une mesure explicitement destinée à lutter contre le communautarisme et les dérives fondamentalistes, on se trouve accusé de les favoriser", comme dit Ferrari. Sauf que c'est une fable, car 1°)je demande à voir ces "horaires renforcés en français", et 2°) quand bien même, "l'enfer est pavé de bonnes intentions" -à supposer celles-ci réelles, car il y aurait bien d'autres choses à faire, à l'école et ailleurs, pour lutter contre le communautarismes et les dérives fondamentalistes.
SupprimerPlus généralement c'est fou tout ce qu'on fait "pour l'emploi", pour "améliorer la santé" des Français, "simplifier" ceci et cela...(sans parler de "lutter contre la finance", assurer la "souveraineté" de la France etc. etc.)et on peut constater les résultats!
Quand la confiance dans les politiques n'est plus là (cf. tous les sondages à ce sujet),comment croire encore à tout ce qu'ils nous racontent? Et dans ce régistre, NVB mérite moins que quiconque d'être crûe.