Auteur inconnu de l'École de Fontainebleau. "Gabrielle d'Estrées et l'une de ses sœurs"_v. 1594
Huile sur bois. (96 cm X 125 cm)
Paris, Musée du Louvre. |
"carédar-207" |
Le tableau "Gabrielle d’Estrées et l'une de ses sœurs"
est traditionnellement connu comme double portrait de Gabrielle
d’Estrées – favorite d'Henri IV – et de sa sœur la duchesse
de Villars. Le geste ostentatoire pourrait faire allusion à la
maternité de Gabrielle et à la naissance, en 1594, de César de
Vendôme, bâtard d’Henri IV. Cette peinture témoigne d’un
intellectualisme préoccupé de symbolisme, et pourtant elle est en
même temps tout empreinte de sensualité. Le détail domestique de
la chambre à l’arrière-plan, avec la servante cousant au coin de
la cheminée qui comporte des références à l’art flamand,
contraste vivement avec la scène idéalisée du premier plan, qui
montre l’influence de l’art italien de la Renaissance, dans le
modelé des corps des deux jeunes femmes. Cette scène de caractère
intime et sa représentation s’inspire de la "Diane au Bain"
de François Clouet.
"Château de Fontainebleau" |
L’art
de la Renaissance en France est représenté par l’École de
Fontainebleau, une interprétation française mesurée du 'maniérisme'.
L’appellation donnée à ce mouvement artistique date du
XIXe siècle, employée la première fois en 1818 par
l’historien Adam Bartsch (1757-1821) dans ses travaux sur la
gravure (1803-1821), pour désigner les estampes réalisées par un
groupe d’artistes dans les années 1540, sous l’influence de deux
maîtres italiens œuvrant au château de Fontainebleau : Le Rosso et
Primatice. Par extension, ce terme s’est appliqué à toutes les
formes d’art qui se sont épanouies à Fontainebleau, et un peu
plus tard, dans le même esprit, à Paris.
Très beau tableau. Je comprends maintenant pourquoi j'avais pensé à une peinture flamande en voyant seulement le servante.
RépondreSupprimerNe pas confondre une nichée de pinsons et une pincée de nichons!
RépondreSupprimerEt un nippon en Chine
RépondreSupprimer