Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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dimanche 18 juin 2017
Le "coin" écriture...
Ne l'oubliez pas, la "fête des pères" c'est aujourd'hui dimanche ! ;-))
Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié. Et qui disait: » A boire! à boire par pitié ! » Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant: « Caramba! » Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Après quelques années de son départ le vide était immense, il me manquait beaucoup J'ai écrit ceci; Mon Père Mon père que j’aimais tant, m’a quittée pour toujours, jamais plus en pensant à lui je ne pourrais Sourire. IL ETAIT LE CHANT de mon âme et plus les années passaient, plus l’attachement s’intensifiait. Il était bon, loyal envers les autres, aujourd’hui plus le temps passe, plus il me manque. Avec habilité il a su m’écarter des chemins tortueux, et il a su m’instruire de sa doctrine. Je garderais toujours son image, l’image d’un homme plein d’amour, d’humour et de bons sentiments. Jamais mon père tu n’as eu à rougir de moi, serment que j’avais formulé du temps de ma jeunesse, Ma vie durant je m’y suis accrochée afin de ne pas m’écarter du droit chemin LOUISE 1980
_ en copier-coller _ Le soir J’aime le soir, le bruit d’un volet que l’on ferme, ainsi que le portail ; Ce moment là de la journée est fait d’un certain rituel tant de fois renouvellé. Un dernier coup d’œil, et nous voilà isolés dans notre nid d’amour où l’on se retrouve tous les deux. Privilèges diront certains, innommés, dirais-je moi-même. Après une journée de labeur, journée bien remplie, quelle joie de se retrouver en face d’un bon feu de cheminée attisé par toi-même, les flammes dansent et crépitent, Il fait bon vivre. Le soir moment privilège où on est à l’écoute de l’autre, devant notre tisanière. Certes, on a connu des moments plus mouvementés avec les enfants, mais à présent plus rien, ne trouble notre silence. Il n’y a plus que nous, la soirée s’annonce calme. Mes yeux fixent les flammes qui ondulent dans la cheminée, des souvenirs reviennent en mémoire…. Toute la famille est assise auprès du foyer, mon père est près de la table, on doit déguster le lièvre qu’il a chassé lui-même ; il a pour ce repas invité un ami, le couvert est dressé, on va passer à table, quand soudain, une visite, des personnes très proches de la famille qui apparemment ont déjà soupé et viennent à la veillée ; je revois encore le civet fumant dans les assiettes.
Les jeunes femmes discutent entre-elles, les voisins peuvent entendre ce qui se passe chez nous. L’une d’entre-elles monte précipitamment l’escalier qui conduit à la cuisine .Une violente dispute continue. Elles se donnent des coups, et cela chez nous. Nous sommes médusés de ce qui arrive sous notre toit, alors mon père qui un moment avant était heureux et racontait en riant l’histoire du lièvre, se lève de sa chaise et leur ordonne de sortir, il accompagne toute la mêlée jusqu'à la porte, c’est à ce moment là que la voisine prend une grosse pierre sur le mur et la jette ; c’est mon père qui la reçoit sur la tète ; il tombe raide, on est tous affolés. La place est aussitôt pleine de monde. Mon grand-père est aussitôt venu lui aussi et crie en tapant à la porte des voisines mais celles-ci sont parties par la porte de la cave. Moi-même je reste près de la fenêtre, ma grande sœur est traumatisée, moi j’ai six ans et je ne vois pas que c’est grave. Mon père est resté trois jours dans le coma ; on a su plus tard que cette pierre ne lui était pas destinée ; cette pierre là mon père l’a incluse dans une construction qu’il a effectuée plus tard dans la bergerie. On a pardonné à cette personne, mais mon père n’a plus jamais été comme avant, l’homme qui chantait, qui plaisantait avec toutes les personnes qui venaient chez nous ; depuis lors je n’ai jamais voulu goutter à la viande de lièvre A partir de ce moment là, dès que mon père partait à la campagne, j’avais peur pour lui, en particulier les jours d’orage. A l’école, je regardais longuement l’eau glisser sur les carreaux, moi je n’étais pas du tout dans le cours, je pensais mélancoliquement que mon père allait se tremper ; bien sur il avait un grand parapluie, mais est-ce qu’il l’avait pris ? Quand soudain le maître tapa un grand coup sur le pupitre, je sortis de ma léthargie, les autres élèves avaient terminé la leçon. Quand mon père arrivait le soir, en effet il était trempé, ma mère lui avait préparé des rechanges et c’est près du feu qu’il se changeait… Mathieu se lève de son fauteuil, c’est l’heure d’aller dormir. L. RépondreSupprimer Réponses
Anonyme3 juin 2017 à 17:11 Cummuvente stu racontu cara surella Louise.
Una matina di veranu A natura in piena ghjuventù, Sè partutu in paese luntanu Da duve ùn si torna mai più Ma u to surrisu in lu me core Sempre l'aghju tinutu incun amore E tutta a me vita lucicherà pà mustrami a strada, o Bà !
Révisons nos classiques:
RépondreSupprimerMon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait: » A boire! à boire par pitié ! »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: « Caramba! »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Victor Hugo
Après quelques années de son départ le vide était immense, il me manquait beaucoup J'ai écrit ceci;
RépondreSupprimerMon Père
Mon père que j’aimais tant, m’a quittée pour toujours, jamais plus en pensant à lui je ne pourrais
Sourire.
IL ETAIT LE CHANT de mon âme et plus les années passaient, plus l’attachement s’intensifiait.
Il était bon, loyal envers les autres, aujourd’hui plus le temps passe, plus il me manque.
Avec habilité il a su m’écarter des chemins tortueux, et il a su m’instruire de sa doctrine.
Je garderais toujours son image, l’image d’un homme plein d’amour, d’humour et de bons sentiments.
Jamais mon père tu n’as eu à rougir de moi, serment que j’avais formulé du temps de ma jeunesse,
Ma vie durant je m’y suis accrochée afin de ne pas m’écarter du droit chemin
LOUISE 1980
_ en copier-coller _
RépondreSupprimerLe soir
J’aime le soir, le bruit d’un volet que l’on ferme, ainsi que le portail ;
Ce moment là de la journée est fait d’un certain rituel tant de fois renouvellé.
Un dernier coup d’œil, et nous voilà isolés dans notre nid d’amour où l’on se retrouve tous les deux. Privilèges diront certains, innommés, dirais-je moi-même.
Après une journée de labeur, journée bien remplie, quelle joie de se retrouver en face d’un bon feu de cheminée attisé par toi-même, les flammes dansent et crépitent,
Il fait bon vivre.
Le soir moment privilège où on est à l’écoute de l’autre, devant notre tisanière.
Certes, on a connu des moments plus mouvementés avec les enfants, mais à présent plus rien, ne trouble notre silence. Il n’y a plus que nous, la soirée s’annonce calme.
Mes yeux fixent les flammes qui ondulent dans la cheminée, des souvenirs reviennent en mémoire….
Toute la famille est assise auprès du foyer, mon père est près de la table, on doit déguster le lièvre qu’il a chassé lui-même ; il a pour ce repas invité un ami, le couvert est dressé, on va passer à table, quand soudain, une visite, des personnes très proches de la famille qui apparemment ont déjà soupé et viennent à la veillée ; je revois encore le civet fumant dans les assiettes.
Les jeunes femmes discutent entre-elles, les voisins peuvent entendre ce qui se passe chez nous. L’une d’entre-elles monte précipitamment l’escalier qui conduit à la cuisine .Une violente dispute continue. Elles se donnent des coups, et cela chez nous. Nous sommes médusés de ce qui arrive sous notre toit, alors mon père qui un moment avant était heureux et racontait en riant l’histoire du lièvre, se lève de sa chaise et leur ordonne de sortir, il accompagne toute la mêlée jusqu'à la porte, c’est à ce moment là que la voisine prend une grosse pierre sur le mur et la jette ; c’est mon père qui la reçoit sur la tète ; il tombe raide, on est tous affolés. La place est aussitôt pleine de monde.
Mon grand-père est aussitôt venu lui aussi et crie en tapant à la porte des voisines mais celles-ci sont parties par la porte de la cave.
Moi-même je reste près de la fenêtre, ma grande sœur est traumatisée, moi j’ai six ans et je ne vois pas que c’est grave.
Mon père est resté trois jours dans le coma ; on a su plus tard que cette pierre ne lui était pas destinée ; cette pierre là mon père l’a incluse dans une construction qu’il a effectuée plus tard dans la bergerie.
On a pardonné à cette personne, mais mon père n’a plus jamais été comme avant, l’homme qui chantait, qui plaisantait avec toutes les personnes qui venaient chez nous ; depuis lors je n’ai jamais voulu goutter à la viande de lièvre
A partir de ce moment là, dès que mon père partait à la campagne, j’avais peur pour lui, en particulier les jours d’orage.
A l’école, je regardais longuement l’eau glisser sur les carreaux, moi je n’étais pas du tout dans le cours, je pensais mélancoliquement que mon père allait se tremper ; bien sur il avait un grand parapluie, mais est-ce qu’il l’avait pris ? Quand soudain le maître tapa un grand coup sur le pupitre, je sortis de ma léthargie, les autres élèves avaient terminé la leçon.
Quand mon père arrivait le soir, en effet il était trempé, ma mère lui avait préparé des rechanges et c’est près du feu qu’il se changeait…
Mathieu se lève de son fauteuil, c’est l’heure d’aller dormir.
L.
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Anonyme3 juin 2017 à 17:11
Cummuvente stu racontu cara surella Louise.
Louis
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Una matina di veranu
RépondreSupprimerA natura in piena ghjuventù,
Sè partutu in paese luntanu
Da duve ùn si torna mai più
Ma u to surrisu in lu me core
Sempre l'aghju tinutu incun amore
E tutta a me vita lucicherà
pà mustrami a strada, o Bà !
Maria Antonia SALINI