jeudi 13 juillet 2017

CONSOBLOG : "risques alimentaires"

Dates limites de consommation : des règles à respecter
L’ANSES a publié mercredi une étude sur les habitudes alimentaires des Français. Ceux-ci consomment de plus en plus des produits dont la date limite de consommation a expiré, alors qu’ils risquent une intoxication alimentaire.
Parue mercredi 12 juillet 2017, la troisième étude individuelle nationale des consommations alimentaires (INCA 3) détaille les habitudes des Français en matière alimentaire. Pêle-mêle, le document montre que l’achat de compléments alimentaires a augmenté, que la sédentarité est un problème croissant ou encore que la consommation de produits crus augmente.
L’étude INCA 3 montre également que les 5.800 personnes participantes sont de moins en moins rigoureuses sur le respect des dates limites de consommation et prennent ainsi le risque d’être victimes d’intoxication alimentaire.
Qu'est-ce qu'une date limite de consommation (DLC) ?
Elle exprime une "limite impérative", comme indiqué sur le site de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Les aliments périssables susceptibles de présenter "après une courte période, un danger immédiat pour la santé humaine" possèdent une date limite de consommation (DLC). Elle est précédée de la mention "à consommer jusqu’au".
Elle ne doit pas être confondue avec la "date de durabilité minimale", qui indique que lorsqu’un produit dépasse cette date il perd son arôme ou sa teneur en vitamines, sans que cela ne présente de danger. Cette date est indiquée par la mention "à consommer de préférence avant le".

Pour quels aliments ne faut-il surtout pas dépasser cette DLC ?
"Il y a une grande différence entre les aliments", explique le Dr Béatrice de Reynal, nutritionniste. "Le thon cru peut tuer quelqu’un", affirme-t-elle, citant ensuite les plats cuisinés et "tout ce qui est mousseux", comme la mayonnaise ou les aliments à base de "blancs d’œufs battus en neige". Pour ces plats, les risques encourus sont connus de tous. Selon l’étude INCA 3, "le jambon, le saumon fumé et la viande pré-emballée sont consommés avant la DLC par la moitié des ménages", et seul 1% d’entre eux mangent ces produits sept jours ou plus après la DLC.
"Mais il ne faut pas croire que les produits végétaux présentent une innocuité complète", poursuit le Dr de Reynal. Une attention particulière doit être accordée aux carottes râpées, mais aussi "aux artichauts, aux poireaux et aux asperges, qui une fois cuits ne doivent pas être gardés plus de 48 heures, même au réfrigérateur".
A l’inverse, pas de risque d’intoxication immédiate avec les œufs, qui peuvent et doivent même être entreposés en dehors du réfrigérateur.

© Fournis par Francetv info

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