À ARGHA
Tant qu'il y a eu un prêtre en résidence à Rutali, chaque année, à
l'occasion des fêtes de Ste Marie et de St Roch, les 15 et 16 août, une
quête était faite à domicile. Tous les produits ainsi collectés étaient
rassemblés au fond de l'église et, le soir avant la procession, un homme
qui, pour la circonstance s'improvisait en "commissaire priseur"
procédait aux enchères que l'on appelait : "A argha".
À l'extrémité d'un bâton il allumait une chandelle et annonçait la
couleur...Lorsque la chandelle allait s'éteindre, le commissaire priseur annonçait : U Respice" "U Vergine ! ".
Cela signifiait que la marchandise restait au dernier enchérisseur. On
totalisait ainsi des sommes d'argent importantes. Elles alimentaient la
caisse de la paroisse. Elles étaient employées à des travaux de
réparation ou de restauration de l'église ou bien à l'achat d'objets
nécessaires au culte.
" U vecchju Rutali traditions orales" par le chanoine Jean-Thomas Flori.
En tous cas, la chaise est solide !
RépondreSupprimerLa photo avec Antoine doit dater du début 60..vu l'âge d'Andrea et d'Annie...
RépondreSupprimerÀ l'arrière plan à gauche,Photo d'Antoine, le personnage à la casquette ressemble à Bertollu Andréani.
RépondreSupprimerA gche près du chanoine Vincenti en effet c'est bertollu Andreani et a côté jean Giuliani dit u "grighju " jS
RépondreSupprimerC’era ancu Filippu Maria Mariotti chì facia a galga (o garga). U g iniziale esiste in a prununzia quandu si dice : messu in galga (o garga), mis aux enchères.
RépondreSupprimerHè megliu à scrive « galga » o « garga » chì ghjè a cuntrazzione di « galica ». Trà duie vucale, u g ùn hè micca prununziatu cum’è per altru esempiu a gola (la gorge).
Infine, lascemu à Prete Flori a so scrittura per citallu, ma vulia spiegà ‘ssa regula di u corsu.
Louis
Le garçonnet en haut à droite Antoine Giacomini il me paraît..
RépondreSupprimerSur la photo de Dominique Alfonsi, les garçons de gauche à droite Antoine Morelli, Xavier Bonetti, André Colonna, Josè Flori, Maurice Finocchi, Henri Fiorello je pense.
RépondreSupprimerLa dame en noir, Mme Albertini la mère d’Etienne Albertini curé de Rutali, ils habitaient au presbytère.
Louis