un film ?
un livre ?
de belles photos ? (rutaliblog@orange.fr)
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Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
Pour changer,la barcarole des pêcheurs de perles de Bizet,Roberto Alagna ou Rolando Villazon?merci et amitiés.SF
RépondreSupprimerPierre Lemaître: Trois jours et une vie.
RépondreSupprimerDécembre 1999,les habitants de Beauval, petit bourg provincial, voient leur vie bouleversée par la disparition de Rémi, un enfant de 6ans.Tout le monde se connaît, les langues vont bon train, rumeurs, ragots, soupçons, secrets de famille, quand une nouvelle catastrophe se produit: De terribles tempêtes, des pluies diluviennes ravagent le village.
Dans cette atmosphère d'inquiétude , il y a Antoine, 12ans,personnage principal du roman. Quelle sera sa vie à la suite de cet acte( à découvrir) non prémédité aux terribles conséquences? En proie à la peur, au désarroi, face à ce sentiment de responsabilité, de culpabilité, comment survivre?
Nous sommes dans un polar psychologique, le suspense est constant, difficile de lâcher ce livre...
Merci à C.M. qui m'a prêté ce roman. Battine
Extrait:
Mme Courtin entretenait avec la religion des rapports prudents et fonctionnels. Elle avait envoyé Antoine au catéchisme par précaution, mais n'avait pas insisté lorsqu'il avait souhaité ne plus s'y rendre. Elle fréquentait l'église quand elle avait besoin de secours. Dieu était un voisin un peu distant qu'on avait plaisir à croiser et à qui on ne rechignait pas de demander un petit service de temps à autre. Elle allait à la messe à Noël comme on visite une vieille tante. Il entrait aussi dans cet usage une large part de conformisme. Mme Courtin était née ici, c'est ici qu'elle avait grandi et vécu, dans une ville étriquée où chacun est observé par celui qu'il observe, dans laquelle l'opinion d'autrui est un poids écrasant. Mme Courtin faisait, en toutes choses, ce qui "devait" se faire, simplement parce que c'était ce que, autour d'elle, tout le monde faisait.Elle tenait à sa réputation comme elle tenait à sa maison et peut-être même comme elle tenait à sa vie car elle serait sans doute morte d'une faillite de sa respectabilité..
Pierre Lemaître a eu le prix Goncourt en 2013 pour son roman :Au revoir là-haut.
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