Théodore Géricault
"Course de chevaux libres à Rome"_1817
Huile sur toile. (45 cm X 60 cm)
Musée du Louvre, Paris.
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"carédar-269" |
Le
départ de la course est imminent. Les portes de l’enclos sont déjà
entrouvertes. On sent ici l’extrême excitation des animaux, que
les palefreniers peinent à retenir. Le cadre est serré. L’horizon
est fermé dans le haut de la toile par un mur et une tribune. La
tension est palpable, presque oppressante. Le corps à corps des
hommes et des chevaux cabrés les emporte dans un élan commun, comme
s’ils étaient déjà lancés dans la course. Cette scène
anecdotique symbolise la lutte de l’homme contre la nature sauvage,
incarnée par le cheval.
Géricault
peint cette esquisse de "...La Mossa" lors de son séjour en Italie, en 1817. Il
assiste à cette grande fête populaire. Lui-même cavalier émérite,
passionné de chevaux, ne pouvait ne pas se saisir d’un tel sujet.
Il entreprend de peindre une grande composition, préparée par une
vingtaine d’esquisses, dont celle-ci, qui se situe à mi-chemin du
processus de création. À ce stade, l’artiste hésite encore entre
un style proche de l’héroïsme classique, prôné par l’Académie,
et la scène de genre, plus contemporaine, qui lui permet d’afficher
la modernité de son coup de pinceau. Observant cette scène
directement dans la rue, lors de la
course des chevaux sur le Corso à Rome, pendant le carnaval, il souhaite en retranscrire toute la
spontanéité et toute la vérité. Coloris francs et puissants,
touche spontanée, lumière dramatique, malgré sa rigueur classique
et sa construction en frise, l’œuvre de Géricault est
profondément romantique. La toile finale, qui devait faire 10 mètres
de côté, ne sera finalement jamais réalisée par Géricault.
"Autoportrait de Géricault"
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Théodore
GÉRICAULT (1791 – 1824) provient d'un milieu aisé, qui lui
permet d'approfondir son art en compagnie des plus grands (Vernet,
Guérin). Il présente sa première toile, 'Officier de
chasseurs à cheval chargeant', en 1812. Il impressionne déjà
par les tons vifs utilisés et par le traitement du mouvement. Deux
ans plus tard, il expose le 'Cuirassier blessé' puis
quitte la France pour un séjour en Italie. C'est alors qu'il puise
chez Michel-Ange l'inspiration nécessaire à sa consécration
artistique. Il réalise en effet le ''Radeau de la Méduse'' (cf. Musée du carédar du 28/06/2013),
son œuvre majeure. La souffrance et l'agonie font partie de ses
thèmes de prédilection. D'un réalisme dérangeant, la toile n'est
pas appréciée de tous mais suscite tout de même l'admiration des
Londoniens. Il consacre finalement le reste de sa carrière à
représenter des chevaux, puis des portraits de fous.
Donc j’ai vu au musée de Lille une esquisse de ce tableau ..( il y en a dans divers musées) contrairement au Louvre ou le sujet est traité à l’antique à Lille il est traité contemporainement...( vous pouvez le voir sur le lien la Mossa musée Lille )...bc
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