PETITE CHRONIQUE DE MES RAPPORTS AVEC L’ADMINISTRATION FISCALE
Devant solliciter des informations relatives au paiement de mon impôt foncier à Bastia, je décide de prendre un rendez-vous avec le fonctionnaire idoine du Centre des Impôts, comme précisé sur le site internet du Ministère des Finances.
20-25 appels téléphoniques obtiennent toujours la même réponse « Votre interlocuteur n’est pas disponible, veuillez renouveler votre appel » Pas possible, ils doivent décrocher. Il y a aussi internet: je me fends d’un petit paragraphe exposant, poliment et clairement, mon problème. Rien ! Je me décide donc à me rendre physiquement au Centre des impôts. Par bonheur le hall d’attente est vide. Mais les guichets aussi ! Devant l’entrée, trois employées fument tranquillement leur cigarette, celle d’après le petit café noir de la machine. L’une d’entre elles, un peu gênée de me voir attendre, s’approche de moi: « C’est pourquoi ? » je lui explique que je viens demander un rendez-vous pour ma petite affaire. « Ah oui, mais c’est pas nous, il faut téléphoner » « Je n’ai fait que ça, sans obtenir de réponse » « Voyez le téléphone noir la-bas, vous décrochez vous serez mise en relation avec le service qui pourra vous fixer ce rendez-vous » Je m’exécute. Trois essais.Toujours le vide. Je me retourne vers mon interlocutrice: « Voyez ça ne répond toujours pas » « Ah mais, ils doivent être occupés » À voir comme elles le sont elles, j’en doute. J’ose: « Peut-être pourriez-vous me répondre vous-même ? » « Ah, mais moi ce n’est pas mon travail ! » Je commence à m’énerver et je lui dis : » je veux voir un responsable ». Elle hésite. Passe un monsieur qui descendait de l’étage et qui me voyant un peu agitée me demande « Madame, quel est votre problème » « Mon problème, monsieur, c’est qu’il n’y a pas moyen d’obtenir un rendez-vous, ni par téléphone, ni par internet, ni directement ici dans vos bureaux » il s’adresse alors à l’employée du guichet « Mais enfin, donne toi-même le rendez-vous à Madame » Ce tutoiement révélant, de la part du présumé responsable, une proximité amicale ou syndicale, mais elle obtempère en maugréant : « Mais alors, il faut tout faire ici ! » (sic). Elle se tourne de mauvaise grâce vers moi: « Alors c’est quoi votre problème ? » Je lui explique, en deux mots, la réponse me laisse sans voix: « Oh mais pour ça vous n’avez pas besoin de rendez-vous, vous allez directement au guichet en arrivant » Aaaaah ! N.V
En matière de fiscalité toujours ,mais un tout autre domaine le maire de Bastia avait annoncé zéro augmentation des impôts locaux .C'est totalement faux .
RépondreSupprimerPour ce qui concerne ma taxe d'habitation et en particulier la part communale :+7.97% par rapport à l'an dernier.
J'aurais payé sans broncher si quelques travaux ou projets solides pour les bastiais avaient été entrepris mais voila que dalle seulement LE SPASSIMARE qui nous faire bien rire nous les bastiais en plus de l'image de doux rêveur et promeneurs sans soucis qu'il donne aux habitants de notre ville.
Ah ça fait du bien de rire à gorge déployée !! J'ai hurlé de rire car j'ai eu un problème similaire il y a deux jours avec le Centre des Impôts de Nîmes ! Bon, et comme je "bidouille" pas mal l'Informatique, j'ai réussi à résoudre moi-même mon problème... No comment !!
RépondreSupprimerNV, vous êtes une narratrice hors pair; "pareni foli", comme on dit dans le Sud, à raconter autour de l'âtre...
RépondreSupprimerbrillant tableau de l'inénarrable inopérance de cette administration qui a résisté farouchement à la fusion "Trésor public/impôt" en 2000 et ce qui a fait à l'époque "sauter" Christian Sautter (copier dans votre navigateur https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjDz_W_n6XXAhUJ2RoKHeDPCLMQFggnMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.latribune.fr%2Factualites%2Feconomie%2Ffrance%2F20111122trib000665882%2Ffusion-tresor-public-impots-faire-des-economies-cela-coute-cher.html&usg=AOvVaw3hvnCjHF_tURlkuob_QmjC)
RépondreSupprimeret le problème ne date pas d'hier : Un de mes condisciples m'a raconté qu'après sa nomination au Service des impôts à Nantes dans les années 70, sa première mission avait été d'aller acheter un mini filet de ping-pong et des mini raquettes pour que ses collègues et lui puissent meubler le temps en tournois de ping pong sur l'un des bureaux de son service !
RépondreSupprimerSi tu as le temps, Noëllie, n'hésite surtout pas à adresser ce "compte-rendu" DIRECTEMENT au directeur des services fiscaux de Haute Corse...
RépondreSupprimerB.P.
très bon sujet, pour la prochaine pièce de théâtre n'est ce pas Noëllie ?
RépondreSupprimer