Georges de La Tour
"La diseuse de bonne aventure"_1635
Huile sur toile. (102 cm X 123 cm)
Metopolitan Museum of Art, New York.
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"La
Diseuse de bonne aventure" a été effectuée à une date
évaluée entre 1635 et 1638 par Jacques Thuillier, entre 1632 et
1635 par Pierre Rosenberg. Signé
en haut à droite du cadre ''G. De La Tour Fecit Lunevillæ
Lothar :'' (''G[eorges] de La Tour [le] fit, à Lunéville,
Lorraine''), le tableau reprend le thème caravagesque de la diseuse
de bonne aventure, en représentant un jeune homme se faisant prédire
l'avenir par une vieille gitane, alors que les trois autres femmes
qui l'entourent profitent de son inattention pour le voler. Ce
tableau, réapparu en 1945, a été au centre de deux polémiques, la
première en France pour dénoncer son acquisition par un musée
américain en 1960, la seconde pour mettre en doute son authenticité,
d'abord en 1970, puis au début des années 1980, sans pour autant
que cela entache sa réputation de chef-d'œuvre absolu de De La Tour —
du moins en ce qui concerne ses tableaux diurnes... Il
semble bien que cette polémique soit aujourd'hui éteinte, et que
demeure l'évidence d'un chef-d'œuvre de Georges De La Tour, et du
XVIIe siècle lorrain.
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Georges de La Tour
"Saint-Thomas"
possible "autoportrait" (?)
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Georges
de LA TOUR (1593 – 1652) est un peintre lorrain. Artiste au
confluent des cultures nordique, italienne et française,
contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un
observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Son goût
prononcé pour les jeux d'ombres et de lumières fait de lui l'un des
continuateurs les plus originaux du Caravage.
Très
réputé à son époque, Georges de La Tour sombre ensuite dans
l'oubli. Ses œuvres sont dispersées et attribuées à d'autres
peintres : italiens, comme Guido Reni, Carlo Saraceni ou Orazio
Gentileschi, hollandais comme Hendrick Terbrugghen ou Gerrit van
Honthorst et parfois même espagnols comme Francisco de Zurbarán et
Vélasquez. Très peu de ses tableaux sont signés, et l'on a parfois
volontairement effacé sa signature pour constituer une attribution
plus prestigieuse pour l'époque ?!
Comme disait le colonel Bramble..le métier de soldat est un rude métier présentant parfois de réels dangers..certes mais l’excés de nervosité peut parfois présenter de réels dangers pour les populations civiles.....
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