''Une
Marie Laurencin pour l'oreille'' : c'est ainsi que Jean
Cocteau parlait de Germaine Tailleferre, l'unique femme du célèbre
groupe des Six, aux côtés de Georges Auric, Louis Durey, Arthur
Honegger, Darius Milhaud et Francis Poulenc. On a longtemps considéré
que l'œuvre de Tailleferre se réduisait à une série d'œuvres
charmantes pour le piano composées dans l'entre-deux-guerres et que
sa carrière de compositrice s'achevait à la Seconde Guerre
mondiale. C'était oublier qu'en dehors de ces piécettes, elle
composa surtout des œuvres de musique de chambre, des mélodies,
deux concertos pour piano, trois études pour piano et orchestre, un
concerto pour violon, son imposant Concerto grosso pour deux pianos,
huit voix solistes, quatuor de saxophones et orchestre, quatre
ballets, quatre opéras, deux opérettes, sans compter de nombreuses
autres œuvres pour petits ensembles ou grand orchestre, la plupart
écrites entre 1945 et sa mort en 1983.
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