samedi 14 avril 2018

LA LANGUE AU CHAT...

"késaco-219" = vélelle
On croirait des jouets – radeaux en plastique bleu de quelques centimètres – avec une voile triangulaire transparente. Sous le flotteur rempli d’air, de multiples polypes et tentacules lestent l’embarcation.
Les vélelles sont des cousines des méduses qui se nourrissent d’œufs de poissons, de larves ou de petits crustacés. Elles pêchent avec leurs tentacules urticants et ramènent les proies vers la bouche centrale.
Mais peut-on vraiment parler d’un seul animal ? Les vélelles sont des colonies de multiples polypes fixés sous le flotteur. Un gros polype nourricier au centre, des tentacules, et des polypes reproducteurs. Tous agissent de concert.
Les polypes reproducteurs bourgeonnent de microscopiques méduses males ou femelles qui assurent la reproduction sexuée. Après une ou deux semaines les larves viendront flotter à la surface devenant vélelles à leur tour.
Ces planctons de surface voguent en grand nombre dans les mers chaudes. Parfois le vent les pousse sur les côtes où elles s’échouent en formant des franges bleues sur des kilomètres de plage.
Dans les populations de vélelles, la voile est disposée obliquement à droite ou à gauche… si bien que les petits voiliers sont dispersés aux quatre vents…
Que l'on se rassure : ces "méduses" ne piquent pas !


Après le Var, La Ciotat n'aura pas été épargnée. Mugel, Capucins, Grande plage, en sont infestés. Pas d'inquiétude toutefois, les vélelles marquent l'arrivée du printemps et restent un phénomène courant. [LaProvence]

1 commentaire:

  1. C'est vrai qu'elles ne piquent pas, mais elles sentent vraiment pas bon en séchant.
    A.B

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