lundi 4 juin 2018

Calogero - Voler de nuit... quelle poésie !



Je transporte des lettres, des rêves dans les étoiles
Je suis facteur du ciel pour l’aéropostale
Je regarde le monde depuis mon appareil
C’est beau comme vu d’ici on a tous l’air pareil
Je rêve dans mon ciel solitaire
Qu’on soit tous un peu solidaire
Voler de nuit comme St Exupéry
Voir le monde d’en haut sans le prendre de haut
Voler de nuit, voir ce qui nous unis
Sonner l’écho que nous sommes tous égaux Vu d’en haut ces frontières, ces lignes qui nous écartent
Ne sont que des dessins, que des traits sur la carte
Derrière chaque maison, des gens rêvent, des gens s’aiment
C’est beau comme vu d’avion on a l’air tous les mêmes
Je pense à ça dans mon ciel si vide
En bas éclatent des guerres civiles
Voler de nuit comme St Exupéry
Voir le monde d’en haut sans le prendre de haut
Voler de nuit, voir ce qui nous unis
Sonner l’écho que les hommes sont égaux
Si je suis descendu, je ne regretterai rien
J’étais fait pour planter des fleurs dans un jardin
Certains soirs il me semble entendre dans le cockpit
Comme une voix d’enfant entre les parasites
Un enfant qui dit s’il vous plait…
Monsieur, dessine-moi la terre (Dessine-moi... la terre) (Dessine-moi ... la terre)
Voler de nuit comme St Exupéry
Voir le monde d’en haut sans le prendre de haut
Voler de nuit, voir ce qui nous unis
Rêver dans l’ombre le réveil du monde

1 commentaire:

  1. LETTRE D'ANTOINE DE ST EXUPERY A NATHALIE ...Extrait (envoi de sf)

    ... A Nathalie .

    "Mais je ne puis pas ne pas connaître
    que je viens d'être pris par la main.
    Pour la première fois depuis bien longtemps
    je ferme les yeux.
    Sur la paix de mon cœur.
    Je n'ai plus à chercher mon chemin.
    On ne peut pas m'empêcher de fermer les yeux si je suis heureux.
    Un peu comme les portes ou les fenêtres des granges.
    On les ferme une fois qu'elles sont pleines.
    Tu es en moi comme une provision merveilleuse.
    Bien sûr je te ferai mal.
    Bien sûr tu me feras mal.
    Bien sûr nous aurons mal.
    Mais ça, c'est la condition de l'existence.
    Se faire printemps, c'est prendre le risque de l'hiver.
    Se faire présent, c'est prendre le risque de l'absence...
    ... Et moi, c'est à mon risque de peine que je connais ma joie."

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