jeudi 14 juin 2018

CONSOBLOG : "Ouvrez l’œil . . . et le bon ! On vous berne"


Merci à Bernard Pantanacce de nous informer sur ces arnaques dont nous sommes tous victimes… Ouvrons l'œil... et le bon !!
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Les arnaques, les mensonges et les publicités mensongères se font de plus en plus fréquentes.
Pour ces industriels véreux, l’argent passe avant la santé des consommateurs…

En cherchant sur l’emballage, il n’est plus indiqué ''yaourt'' sur les Paniers de Yoplait.
À l’intérieur, le produit n’a rien à voir avec du yaourt et mérite juste l’appellation de : ''spécialité laitière à l’arôme artificiel de fruit'', écrite en caractère minuscule. Sur les forums, les consommateurs sont unanimes et s’accordent à dire que le produit s’est dégradé en terme de qualité. Il n’est pas le seul d’ailleurs.
Les Princes et la Danette font partie du lot. En effet, la nouvelle recette de Mars appelée Cœur fondant, introduite en 2007, soi-disant ''afin de s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs'', affiche une perte de 16 % de son poids avec un prix de vente aux consommateurs inchangé.
Un autre exemple frappant, les pizzas de supermarché qui étaient autrefois faites avec du fromage et qui sont maintenant recouvertes de ''préparation fromagère''. Imaginez ''mama'' avec toutes les éprouvettes dans la cuisine.
Les Princes nouvelle génération n’échappent pas à ces évolutions horribles. Ils s’émiettent, ne nourrissent pas, ressemblent à du polystyrène expansé et sont beaucoup plus sucrés. Leur poids a baissé et les ingrédients qui entrent dans la recette ont changé. Avant l’été 2008, le célèbre paquet de Prince LU pesait 330 g.  À la rentrée, suivante, il ne pesait plus que 300 g, au même prix bien sûr ! Le chocolat forme à peine un petit rond à l’intérieur dont le diamètre s’approche de celui d’une pièce de 2 euros. Sur le paquet, il n’est d’ailleurs plus écrit ''Prince au chocolat''… mais au ''goût chocolat''.
Un autre exemple frappant, les pizzas de supermarché qui étaient autrefois faites avec du fromage et qui sont maintenant recouvertes de ''préparation fromagère''. Imaginez ''mama'' avec toutes les éprouvettes dans la cuisine.
Les Princes nouvelle génération n’échappent pas à ces évolutions horribles. Ils s’émiettent, ne nourrissent pas, ressemblent à du polystyrène expansé et sont beaucoup plus sucrés. Leur poids a baissé et les ingrédients qui entrent dans la recette ont changé. Avant l’été 2008, le célèbre paquet de Prince LU pesait 330 g.  À la rentrée, suivante, il ne pesait plus que 300 g, au même prix bien sûr ! Le chocolat forme à peine un petit rond à l’intérieur dont le diamètre s’approche de celui d’une pièce de 2 euros. Sur le paquet, il n’est d’ailleurs plus écrit ''Prince au chocolat''… mais au ''goût chocolat''.
Les nouvelles crèmes Mont-Blanc soi-disant avec ''encore plus de saveur'' sont devenues immangeables. Ne reste que du sucre, du colorant et de la farine pour épaissir.
Poisson pané : Sans le poisson ? Jadis, en ouvrant le paquet on voyant nettement des sortes de lamelles comme dans du vrai poisson. Aujourd’hui seules des raclures de poisson sont agglomérées pour faire ce genre d’aliment. Les ''croquettes'' rectangulaires d’autrefois sont remplacées par le format ''bâtonnet'' permettant de mettre beaucoup plus de panure… et moins de poisson.
Autres ''astuces = arnaques'' de l’industrie agro-alimentaire : Les barres de céréales style Grany flottent dans leur emballage qui, lui, est resté identique. Beaucoup de fromages qui portent le label fromage de chèvre sont en fait fabriqués à partir de lait de vache aromatisé au chèvre.
Pour la plupart des marques, l’eau minérale est passée de 1,5 l à 1,25 l, l’eau Saint-Amand est passée à 1 l, la Badoit à 0,75 l.
Le sucre en poudre vendu au kilo depuis des décennies est aujourd’hui conditionné dans des sachets en plastique avec un bouchon pour verser le sucre… mais il n’y a plus que 750 g dedans.
Il n’y a plus que 16 dosettes de café au lieu de 18 dans les paquets L’Or intense de Carte Noire… mais l’apparence du paquet et le prix sont restés inchangés
Nestlé et les consommateurs dyslexiques : Vous connaissez la dyslexie, un problème qui se répand dans la population où les gens confondent et échangent des lettres.
Il faut croire qu’un as du marketing de Nestlé a eu l’idée d’exploiter cette faille.
La tablette Nestlé Noir Dessert passe en 2013 de 250 g à 205 g, un véritable ''trompe-l’œil''. Une économie sur le chocolat, et surtout on vous pousse à en acheter deux dans la mesure où les recettes traditionnelles sont faites pour 250 g de chocolat !
Le chocolatier Côte d’Or a fait fort aussi avec les plaquettes de chocolat Noir Orange 70 % de cacao. Un changement a eu lieu en 2014 : l’image (avec l’orange) était toujours la même. Mais le ''70 %'' avait disparu. Il faut pratiquement une loupe pour s’apercevoir, dans la liste des ingrédients, qu’il y a juste 56 % de cacao.
Les emballages : des économies qui coûtent cher à l’environnement : Sous prétexte de ''garder la fraîcheur'' de vos biscuits, la plupart sont désormais rangés par deux sous film plastique. Sachant que ces sachets sont eux-mêmes dans une barquette en plastique, elle-même dans une boîte en carton, elle-même emballée dans un film plastique… vous remplissez votre poubelle pour huit malheureux biscuits.
Les pots de rillettes Bordeaux Chesnel sont, avec leur fond plusieurs étages, leur double fond, leur couvercle multidimensionnel et leur épaisse couche de gras blanc (saindoux). On achète un pot qui semble avoir la même taille mais en fait la quantité de rillettes a fondu.
Un lecteur repenti ''balance''  ''J’ai assumé des responsabilités au niveau direction générale d’une grande marque de produits pour la maison et ces pratiques sont courantes.'' Exemple, un produit pour laver la vaisselle à la main se compose essentiellement d’eau, d’un agent nettoyant à base de détergent ou de teepol (le produit actif, qui est le plus cher dans la formule), d’un colorant et d’un parfum associé (le colorant jaune sera associé au citron par exemple, le vert à une senteur pin…).
Pour lancer un nouveau produit, le fabricant va doser largement l’agent qui lave et dégraisse vraiment. Les consommateurs vont trouver génial ce produit qui dégraisse bien. Une fois fidélisé, le fabricant économise sur la formule en diminuant progressivement le détergent.  Les plus vicieux vont jusqu’à introduire un agent moussant qui ne coûte quasiment rien, mais donne à la ménagère l’impression que son produit ''marche''  toujours !
 Autre truc : Autrefois, les flacons ménagers étaient ronds et contenaient un litre. On les a aplatis et réduits à 75 cl. Il y a plus de place sur l’étiquette visible (le facing) pour vanter la qualité du nouveau produit !
Plus efficace encore, le flacon de forme ''goutte d’eau'' qui donne l’impression visuelle qu’il y a plus de produit dedans, à cause de l’effet loupe.
Signalons enfin les paquets de mouchoirs carrés, qu’on nous a vendus en nous expliquant que le nouveau format ''entrait mieux dans la poche''. Moins encombrant, certes, mais avec 9 mouchoirs au lieu de 12 auparavant, et une taille plus petite qui oblige à les jeter plus vite.

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