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Georges BRAQUE
"Nature morte aux fruits et aux instruments à cordes"_1938
Huile sur toile. (114,3 cm X 145,5 cm)
Art Institute of Chicago, USA.
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"carédar-327" |
Georges
Braque a dit : "Quand je commence, il me semble que mon tableau
est de l'autre côté, seulement couvert de poussière blanche, la
toile. Il me suffit d'épousseter. J'ai une petite brosse à dégager
le bleu, une autre, le vert ou le jaune : mes pinceaux. Lorsque tout
est nettoyé, le tableau est fini."_"Ceux qui vont de
l'avant tournent le dos aux suiveurs. C'est tout ce que les suiveurs
méritent."_"Tout compte fait, je
préfère ceux qui m'exploitent à ceux qui me suivent. Ceux-là ont
quelque chose à m'apprendre."_"La liberté n'est pas
accessible à tout le monde. Pour beaucoup, elle se place entre la
défense et la permission."_"Quand quelqu'un se
fait des idées, c'est qu'il s'éloigne de la vérité. S'il n'en a
qu'une, c'est l'idée fixe. On l'enferme."
Georges BRAQUE (1882 - 1963) est un artiste-peintre et sculpteur français. Père du cubisme et initiateur de l'art contemporain. "Des
vieux maîtres de l'art moderne, Georges Braque est un de ceux qui,
par sa peinture et sa personnalité, a gagné le plus de respect et
d'admiration. Bien qu'il ait été, presque dès le début de sa
carrière, un des peintres les plus audacieux et le plus féconds du
XXe siècle, son œuvre a tant de grâce et d'équilibre qu'on serait
tenté de saluer en lui un héritier des traditions françaises dans
ce qu'elles ont de meilleur et de plus caractéristique. Il compta
parmi les premiers Fauves, mais ne s'attarda point dans les violences
chromatiques de ce mouvement. Braque alors, avec Pablo Picasso, son
ami intime à cette époque, créa le cubisme. Il est donc le seul
grand peintre fauve qui soit devenu un cubiste cent pour cent, un
géant du cubisme dans tous ses genres révolutionnaires. Depuis,
l'œuvre de Braque a eu d'innombrables aspects ; le peintre a reflété
l'art classique, effleuré le surréalisme, usé de toutes les
techniques et de tous les moyens pour arriver à s'exprimer. Son art,
si tourmenté qu'il soit, n'est jamais angoissé ni violent, mais,
comme le peintre lui-même, sobre, discret, aristocratique." _ (Jean Cassou, ancien Directeur du Musée d'Art Moderne à Paris)
Rares
sont les artistes auxquels l’État fait l’honneur de funérailles
nationales. Celles de Braque eurent lieu en septembre 1963, et
Malraux prononça l’éloge funèbre devant la colonnade du Louvre.
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