vendredi 21 décembre 2018

MUSÉE du "carédar"... [BRAQUE-Nature morte..._1938]

Georges BRAQUE
"Nature morte aux fruits et aux instruments à cordes"_1938
Huile sur toile. (114,3 cm X 145,5 cm)
Art Institute of Chicago, USA.
"carédar-327"

Georges Braque a dit : "Quand je commence, il me semble que mon tableau est de l'autre côté, seulement couvert de poussière blanche, la toile. Il me suffit d'épousseter. J'ai une petite brosse à dégager le bleu, une autre, le vert ou le jaune : mes pinceaux. Lorsque tout est nettoyé, le tableau est fini."_"Ceux qui vont de l'avant tournent le dos aux suiveurs. C'est tout ce que les suiveurs méritent."_"Tout compte fait, je préfère ceux qui m'exploitent à ceux qui me suivent. Ceux-là ont quelque chose à m'apprendre."_"La liberté n'est pas accessible à tout le monde. Pour beaucoup, elle se place entre la défense et la permission."_"Quand quelqu'un se fait des idées, c'est qu'il s'éloigne de la vérité. S'il n'en a qu'une, c'est l'idée fixe. On l'enferme."


Georges BRAQUE (1882 - 1963) est un artiste-peintre et sculpteur français. Père du cubisme et initiateur de l'art contemporain. "Des vieux maîtres de l'art moderne, Georges Braque est un de ceux qui, par sa peinture et sa personnalité, a gagné le plus de respect et d'admiration. Bien qu'il ait été, presque dès le début de sa carrière, un des peintres les plus audacieux et le plus féconds du XXe siècle, son œuvre a tant de grâce et d'équilibre qu'on serait tenté de saluer en lui un héritier des traditions françaises dans ce qu'elles ont de meilleur et de plus caractéristique. Il compta parmi les premiers Fauves, mais ne s'attarda point dans les violences chromatiques de ce mouvement. Braque alors, avec Pablo Picasso, son ami intime à cette époque, créa le cubisme. Il est donc le seul grand peintre fauve qui soit devenu un cubiste cent pour cent, un géant du cubisme dans tous ses genres révolutionnaires. Depuis, l'œuvre de Braque a eu d'innombrables aspects ; le peintre a reflété l'art classique, effleuré le surréalisme, usé de toutes les techniques et de tous les moyens pour arriver à s'exprimer. Son art, si tourmenté qu'il soit, n'est jamais angoissé ni violent, mais, comme le peintre lui-même, sobre, discret, aristocratique." _ (Jean Cassou, ancien Directeur du Musée d'Art Moderne à Paris)

Rares sont les artistes auxquels l’État fait l’honneur de funérailles nationales. Celles de Braque eurent lieu en septembre 1963, et Malraux prononça l’éloge funèbre devant la colonnade du Louvre.

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