dimanche 2 décembre 2018

Rutali. Inventaire du patrimoine - 2013.


La commune de Rutali est l’une des dix communes faisant partie du canton du Haut-Nebbio. Sa superficie est de 17,11 km2 avec une altitude minimum de 35 mètres en plaine et maximum de 1151 mètres en montagne. Son territoire essentiellement montagneux, englobe une partie de la forêt territoriale de Stella et des Varghete. Rutali est actuellement peuplée de 359 habitants avec une densité de 21 habitants au km2.

"Dossier collectif Maisons" :

258 bâtis INSEE ; 15 étudiés ; 8 repérés

4.35% datent du 17e siècle ; 69.57% datent du 18e siècle ; 26.09% datent du 19e siècle

Toutes les maisons repérées sont en schiste. Certaines enduites à la chaux ou au ciment. Les toits sont traditionnellement couverts d'ardoises.

Matériaux du gros-oeuvre et mises en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; ciment ; enduit partiel

Matériaux de la couverture : schiste en couverture 

Créateur

Cesari Sandrine ; Geronimi Josepha-Daria


Temporal Coverage

Aucune fouille archéologique n’a été faite sur les anciens habitats, ce la ne permet donc pas d’attester avec certitude une occupation préhistorique. Il semblerait cependant que le lieu-dit « U Loru » ait été un village protohistorique avec enceinte fortifiée puis serait devenu une citée habitée de l’antiquité au moyen-âge. Cependant, les traces de l’occupation romane sont marquées. En attestent, entre autre, la chapelle romane de San Sari datant de la fin du 10e siècle, ou encore, l’église San Parteu de Turrenu actuellement sous la forme d’une remise agricole et datées de deux époques : 5e-6e siècle et 10e-début 11e siècle. La première appellation de Rutali apparaît en 1254 sur un cartulaire latin de l’ancien évêché du Nebbiu. Rutali est une commune dont l’économie s’est basée sur l’exploitation des cultures du blé et des châtaigner et ce jusqu’à nos jours. En attestent la présence de nombreux moulins tout le long du fleuve du Bevinco. Elle a cependant connu une production industrielle importante au 18e siècle avec les anciennes fonderies. En effet, Pascal Paoli faisait fondre le minerai et les cloches à « A Ferrera Vechja » afin de faire battre monnaie à Muratu. Elle a été le lieu de combats durant la seconde guerre mondiale, des tirailleurs marocains y ont trouvé la mort en 1943 lors de la libération de la Corse. La commune de Rutali faisait partie de l’ancienne pieve du Bevinco puis du canton de Murato avant d’intégrer le canton du Haut-Nebbio en 1973. 
Photos : les sites de San Sari ( en haut ) et San Pertéu - Turrenu, cités dans le texte.

13 commentaires:

  1. Le fer des FERRERE de Rutali et Murato (3)n'a en aucun cas été utilisé pour la fabrication de la monnaie de Paoli à Murato en 1763 (avec les coins de 62) jusqu"en septembre 1767. la baiocca, duppione, quatrinu (8 Dinari, valant 3/4 de soldo, le 2 Soldi , le 4 Soldi) sont en Billon (mélange de cuivre et de très peu d'argent). les 10 Soldi valant demie livre et les 20 Soldi valant 1 livre sont en argent, parfois en proportion inégale.

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    1. On ne comprend rien à ce qu'écrit 11.59.

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  2. Les fonderies et ferrere sur la commune sont un patrimoine à conserver et peut -être à visiter.Quels en sont les moyens d'accès ? y-a-t-il un agent chargé du patrimoine à Rutali . J'en doute car le sentier qui mène aux ruines de la chapelle de San Sari n'est toujours pas débroussaillé. Il faut le faire sur une centaine de mètres. Mais, il est vrai qu'il faut d'abord souffler sur les feuilles mortes dans les rues du village.

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  3. Le problème cher(e) 10:29 c’est que les feuilles du village sont communales mais les voies de San Sari privées...

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    1. Privé par pour tout !Pour les coupes de bois sauvages aussi bien à San Sari que sur la route de Sainte Claire c'est permanent
      En plus ils laissent tout sale ce qui est un gros danger pour le feu l'été.

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    2. Le problème cher 10.36,c'est que vous ignorez beaucoup de choses sur le village. Vous ignorez que c'est le chemin qui mène à San sari, via le Loru, est un chemin communal, cadastré. longtemps emprunté par les rutalais qui se rendaient dans leur propriétés,pour y ramasser les châtaignes entr'autres.
      Vous ne connaissez que l'accès privé en 4x4.

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  4. un agent chargé du patrimoine !! vous vous croyez où ? Bastia, Paris ?

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  5. Le problème Mr l’atrabile outre le fait que je n’ai jamais eu de 4X4 c’est qu’une multitude de chemin communaux cadastrés du cadastre datant de l’antéchrist ont été tailladé,cisaillé,néantisé..et pour se rendre sur le site de San Sari on traverse des chemins privés ( parcelle 757 , 759 , 760..je ne sais à qui elles sont ) vous devriez prendre un peu de magnésium ça adoucit les humeurs .

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  6. Pour se rendre sur le site de San Sari, je ne connais qu'un seul chemin. Celui qui débute à l'angle de la Padulela et du Lupinu, devant le petit cimetière de la famille Tonarelli Casta. Ce chemin, entre deux murs de pierres, contourne le Lupinu et vous mène à la Kata, via le Loru et la Milaghja. Les parcelles privées sont de part et d'autres des deux murs.

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  7. Pour se rendre sur le site de San Sari, je ne connais qu'un seul chemin. Celui qui débute à l'angle de la Padulela et du Lupinu, devant le petit cimetière de la famille Tonarelli Casta. Ce chemin, entre deux murs de pierres, contourne le Lupinu et vous mène à la Kata, via le Loru et la Milaghja. Les parcelles privées sont de part et d'autres des deux murs.

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  8. Ne mène pas à la Kata, mais à la Iata.

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  9. La ferrera n'appartient ni à brutal ni à Murato elle nous appartient nous petits-enfants de feu Roch Biaggi de Murato

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